… Avec toutes ces dernières intempéries dont des inondations survenues après de fortes pluies et ayant endommagé de nombreuses habitations en France, en Espagne et dans d’autres pays d’Europe et du monde ; avec toutes ces réparations à effectuer, de toitures, d’intérieurs de maisons, le souci pour des milliers, des dizaines de milliers de personnes, de trouver des maçons, des menuisiers, des électriciens, des plombiers, des couvreurs, des artisans, des équipementiers en électro ménager et en aménagements intérieurs – tous des professionnels et des entreprises tellement sollicitées ne pouvant être partout à la fois et tardant à venir effectuer les travaux nécessaires – et avec les assureurs dont on attend désespérément les premières indemnisations…
« J’imagine » que les gens concernés par tous ces dégâts causés à leur habitation, et ayant de jeunes enfants et adolescents, ne vont guère avoir pour préoccupation essentielle, en cette période de Noël Nouvel An, de « gâter en joujoux » leurs enfants, leurs petits-enfants…
Et dire que des « papys et mamys » - au « coquet livret d’épargne il faut dire »- s’émerveillent encore plus que les petits-enfants dont certains sont encore des bébés, de la joie manifestée par leur petit enfant à la vue du « beau joujou » - un grand nounours ou grand pluto ou lapinou ou canardou avec des yeux aussi gros que des soucoupes volantes !…
« Putain’d’joujoux » !
Il y a « une certaine indécence » à considérer avec autant de préoccupation personnelle et de souhait de gâter les gosses », à être dans « l’hyper consommation au quotidien », de produits et de services non essentiels, pour son seul bon plaisir et confort et souci des apparences… En face de tous les drames humains proches ou lointains…
« Putain’d’joujoux, putain’d’gâteaux, putain’d’jolis bibis de dame, putain’de bimbeloterie, de bijouteies, de jeux à la con, d’offre en promo pour des croisières ; putain’d’festivités pour la frime, pour la drague, sous le nez il faut dire des esseulés, des oubliés, des marginaux de la famille qu’on ne reçoit jamais et chez qui on va jamais ! Merde à tout ça !
Ces bidonvilles – en « torchiottes »- de Mayotte… Que les « Pouvoirs Publics » souhaiteraient ne voir jamais « remis debout » et réaménagés comme ils étaient avant le cyclone Chido… Eh bien oui, les gens qui vivaient là dedans – tous ces illégaux et clandestins avec leurs gosses qui jouent avec de vieux pneus - déjà 4 jours après le passage du cyclone ils récupèrent les tôles et les bouts de bois pour essayer de se faire un abri et ils n’attendent pas que de « nouvelles dispositons » censées améliorer leur habitat soient prises !
… Je vous invite, aux alentours du 15 janvier prochain, à regarder les poubelles autour de chez vous : au pied des containers d’ordures « ménagères » je vous parie… Des tonnes de joujoux cassés, du Noël de l’année d’avant, des nounours guillotinés, des locos et des totos sans roues, des dînettes déglinguées…
Et je vous invite également – tout au long de l’année qui vient – à noter tous ces « vide maison », ces « vide greniers » en augmentation croissante partout dans notre pays…
Et à observer combien de fois certains jours à la dechetterie du coin, il faut patienter derrière les cinq ou six bagnoles qui vous précèdent avec des remorques débordantes…