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  • Eglises, cathédrales et leurs bâtisseurs

    Si je suis fâché avec la religion – toutes les religions et, « par extension » avec aussi toute ce qui se rapporte à l’horoscope, à l’ésotérisme, aux « sciences occultes » et autres « sorcelleries »… Il n’en demeure pas moins que j’entre dans les églises, pour la beauté des vitraux, des tableaux réalisés par les artistes peintres, de l’architecture, et certainement parce que les édifices religieux, chrétiens ou autres, notamment nos grandes cathédrales, en France et en Europe, font partie intégrante de notre patrimoine architectural et culturel, et qu’en ce sens, la « dimension purement religieuse » n’entre pas dans mon « intériorité » si je puis dire…

    Une église, et sans doute plus particulièrement, une « petite » église, de village, est aussi pour le non croyant que je suis, un lieu de « recueillement » (de pensée, de méditation et de réflexion dans le silence, et, en même temps où vient à la mémoire le souvenir de personnes disparues que l’on a connues et aimées)…

    Fâché avec la religion, oui, mais cela ne m’empêche pas d’assister à des cérémonies de mariage, d’enterrement – puisqu’aussi bien de nos jours que par le passé, par « tradition ancestrale » presque tout le monde dans le monde de la chrétienté, se marie et s’enterre à l’église (je fais exception à cette « règle »)…

    Les églises, et en particulier les grandes cathédrales, me font penser aux bâtisseurs, aux manouvriers qui ont péri, nombreux il faut dire par le passé, lors d’accidents dans la réalisation des travaux.

    D’ailleurs – soit dit en passant – dans mes travaux et recherche en généalogie, je ne manque jamais lorsque je l’apprends à la vue du document d’archive découvert, de mentionner cette profession ou état si l’on veut : manouvrier ou cultivateur, qui fut en effet, bien souvent aux 17ème, 18ème et 19ème siècle, l’état de bien de personnes… Un état, manouvrier ou cultivateur, pour lequel j’ai une très grande considération…

    Toujours « soit dit en passant »… Les intellectuels de Gauche et de droite classique, mais aussi beaucoup de gens imbus de leurs « certitudes confortables », de ce qu’ils possèdent, soucieux de leur apparence, de leur visibilité et attachés à tout ce qui les conforte… Se sont détournés du peuple, des gens qui exercent des activités jugées « peu valorisantes »… Ce qui « explique » - en partie – la montée du Rassemblement National – ex Front National » lequel RN prétend « redonner l’argent et la dignité, et la reconnaissance, aux gens du peuple », mais lorsque ce parti sera au pouvoir, aura lui aussi ses élites, ses privilégiés, et sera « bien du côté du manche » (des grands patrons, des grands propriétaires)…

     

     

  • Les religions ne disparaitront jamais

    L’Histoire montre que, lorsque les Chrétiens, les Juifs, les Musulmans et d’une manière générale toute forme et pratique de croyance religieuse, ont été persécutés, empêchés, à une époque ou à une autre, il y a toujours eu des résistances, et, en dépit de toutes les oppositions et des tentatives d’éradication, des survivances, de la persistance, de la résurgeance…

     

    De même que l’on ne fera jamais disparaître le Christianisme, le Judaïsme, l’Islam, le Bouddhisme, ni aucune pratique et croyance religieuse, ni occultisme, superstitions, totémisme ; l’on ne fera jamais disparaître le Djihadisme, le Salafisme, le Wahhabisme combattants et guerriers… Ni aucun fondamentalisme religieux qu’il soit Catholique, Musulman ou autre…

    Car il y aura toujours deci delà, deux ou trois « meneurs » entraînant avec eux un petit groupe au départ, puis un ensemble de personnes de plus en plus important ensuite…

     

    Pour que disparaissent les religions, toutes les religions, et l’occultisme, et les superstitions… Il faudrait que l’être humain cesse d’être humain et devienne un autre être vivant parmi les autres êtres vivants… Et donc, qu’il échappe à sa condition humaine, que sa condition désormais soit celle d’un autre être vivant différent…

     

    Les premiers australopithèques entre 7 et 4,5 millions d’années avant notre présent historique, étaient déjà dans une condition « humaine » ou « pré-humaine »… Ils étaient les seuls êtres vivants sur notre planète à être « de la condition qu’ils étaient » c’est à dire « humaine, pré-humaine »…

     

    Un être non humain, du mammifère à la bactérie en passant par les animaux marins ou vivant dans l’eau, les oiseaux, les insectes… N’a pas de « religion », n’est d’aucune croyance, il est en relation avec son environnement et avec les autres êtres vivants selon un principe de symbiose, d’association, d’opposition, de complémentarité, selon les lois naturelles, des lois physiques et chimiques… Et… « ça fait pas dans la dentelle »… Pas plus ni mieux ni pire que la Religion chez les humains…

    Quant à « ne pas faire dans la dentelle »… Autant que ça soit pas avec la Religion ! Parce que la Religion ça fait pire que de « ne pas faire dans la dentelle » !

     

    La « condition humaine » - spécifiquement humaine »- qui était déjà celle des australopithèques, résidait pour l’essentiel dans le fait que le regard de l’australopithèque était tourné vers le ciel, projeté vers l’horizon, vers quelque chose qui limitait sa vue, tout cela en plus de la perception directe qu’il avait de ce qui l’entourait : un arbre, un caillou, un animal, un congénère comme lui…

     

    Lorsqu’un être non humain est en relation avec son environnement et avec un autre être vivant, il réagit, il s’adapte, en somme il « fait avec » et rien d’autre que de la réaction, rien d’autre que de l’agissement ne l’anime… Autrement dit, il ne lui vient pas comme c’est le cas pour l’humain, de l’interrogation, du « pourquoi » et du « comment c’est ailleurs au-delà de ce qui est vu »… C’est ça à l’origine qui fait la condition humaine : l’interrogation (qui, pour l’australopithèque ne se traduisait certes pas par un « langage », par des mots, mais par « quelque chose qui s’en apparentait »…

     

    Une interrogation sous quelque forme primitive, originelle qu’elle se fasse, appelle une réponse, une explication tout aussi primitive, originelle elle aussi…

    Et la réponse, l’explication, c’est une image qui se forme dans l’esprit (dans le cerveau), c’est une « interprétation » pouvant devenir un « modèle » dans la mesure où cette image, où cette interprétation, s’avère commune à plusieurs êtres (les premiers australopithèques »… Ainsi naissent les croyances, et en conséquence par la suite les religions, les « modèles d’explication »…

     

    Le problème est que les croyances ont tendance (une tendance « lourde » on va dire) à s’imposer et que lorsque plusieurs croyances sont en compétition ou en opposition, elles se combattent et cherchent à anéantir les autres croyances.

     

     

  • Le retour du religieux en ce 21ème siècle

    Les religions en particulier – peut-être davantage que les autres – l’Islam et le Catholiscisme dans leurs versions les plus « ultra » on va dire ; dès lors que les pouvoirs publics, que la société – en pays de démocratie de principe – leur accorde « quelques concessions » ou « droits » (droits parfois légiférés)… Elles se mettent à exiger plus encore que ce qui leur a été concédé, avançant ainsi sur le « Grand Échiquier sociétal », leurs pions et pièces maîtresses… Et finissent par exercer leur emprise, leur domination dans l’espace public, jusque dans les institutions…

    Il y a – c’est indéniable – de nos jours, dans le monde, un « retour du religieux » manifeste, alors même que le monde, devenu plus technologique, où les connaissances scientifiques, les modes de vie axés sur la consommation, sur une amélioration des conditions de vie pour beaucoup de gens y compris dans des pays « en voie de développement », devrait « à contrario », ne plus être comme jadis par le passé, le même « terreau fertile » pour les religions…

    Et, « ce qui n’arrange en rien les choses » notamment dans notre pays la France, c’est de voir que les partis de gouvernement (ou politiques), font « acte de complaisance » à l’égard – en premier lieu – de l’Islam et plus généralement, des différentes autres confessions, et que ces partis de gouvernement en place selon des changements de formations majoritaires tous les cinq ans, laissent librement manifester dans la violence et dans l’ostentation, des « purs et durs » organisés en associations menant des actions agressives… C’est ainsi que se développent et « enveniment » la société, les communautarismes exacerbés, les minorités en attente de reconnaissance et de droits, toutes aussi agressives et fanatisées les unes que les autres…

    Ce « retour du religieux » dans le monde d’aujourd’hui, du 21ème siècle, devient de plus en plus difficile à combattre, les partis n’ayant pas pris conscience du danger que représente le « retour du religieux »…

     

     

  • Les dieux, les religions

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    Les dieux et déesses des Grecs de l’antiquité : Zeus, Héra, Aphrodite, Athéna, Arès, Hermès, Artémis, Déméter, Poséïdon, Hephaïstos, Vesta…

    Les dieux et déesses des Romains (copiés sur ceux des Grecs) : Jupiter, Junon, Neptune, Minerve, Mars, Cérès, Apollon, Diane, Vulcain, Venus, Mercure, Bacchus…

    Et les dieux des Carthaginois : Tanit, Eschmoun, Melqart, Baal Hamon à qui l’on immolait des enfants…

    Les dieux des Gaulois, des Celtes, de tous les peuples anciens de la Terre…

    Et tous leurs cultes, rites, offrandes, sacrifices, cérémonies, avec leurs hiérarchies, leur omni présence dans le quotidien de vie des gens des époques anciennes ; leur emprise sur la société, leur place aux côtés des rois, des princes, des empereurs, des gouvernants, des dominants… Tous ces putains de dieux et de déesses, toujours du côté des riches et des possédants, toujours guerriers, conquérants ; bardés de vertus et de glaive…

    Et les dieux et les religions du 21ème siècle, des Chrétiens – Catholiques, Orthodoxes, Protestants , des Juifs, des Musulmans… Avec leurs églises, leurs mosquées, leurs rites, leurs cultes, leurs professions de foi, leurs habits sacerdotaux, leurs parements, leurs tiares, leurs ors, leurs icônes… Depuis le Moyen Age… Et qui s’immiscient dans les « affaires publiques », règlent la vie au quotidien des gens avec notamment des interdits, ou au contraire des obligations, des prescriptions, de la morale – sans oublier le combat pour la Vérité (au prix du sang versé) …

    Et si l’on ajoute à tout cela, en plus des dieux et des religions, les superstitions, ce qui relève de la sorcellerie, de l’ésotérisme, du paranormal, de l’astrologie, avec leurs adeptes, adorateurs, gourous, magiciens…

    « Y’a de quoi en hurler d’horreur et de dégoût pour celui et celle qui de toute sa vie durant ne croie en rien, rien de rien de tout cela et voudrait que ça disparaisse de la surface de la Terre tout ce putain de foutoir à la con ! »

    Tolérance – tolérance « tu m’en diras tant » ! Merde, abdiquer et laisser passer tout ce merdier qui pourrit le monde depuis la nuit des temps, depuis le Paléolithique Supérieur et même bien avant (peut être pas si l’on remonte à l’australopithèque) ? … Non, j’abdique pas, je « bradoneurise », j’« iconoclaste », je rage, je piétine… Et dans les « zenfères » au fond desquels vous m’avez déjà de mon vivant précipité, zappé, foutu en l’air, écarté, banni… Avant de m’y condamner à perpète dans ces zenfères, sachez que, de ces zenfères où je continuerai de bradoneuriser, d’iconoclaster… Je vous secouerai toujours les puces, bordel !…

     

     

  • Un langage qui, de tous temps, porte haut et fort

    … Les religions, les idéologies et les grands courants d’opinion, contribuent à la falsification de l’Histoire, à l’exacerbation des passions, à la réduction des libertés, au développement des individualismes et des communautarismes…

    Par leur langage qui toujours porte haut et fort, ils n’unissent les êtres qu’en apparence mais en réalité les séparent, les rendent solitaires par l’impossibilité ou par la difficulté à communiquer entre eux... Car ce qui vit en chacun s’accorde assez souvent mal (et diversement) avec ce que porte le langage des religions, des idéologies et des grands courants d’opinion (un langage qui brouille le langage de chacun afin que le moins possible de personnes se comprennent)…

    Les trois derniers millénaires de l’histoire de l’humanité qui sont ceux des trois grandes religions monothéistes – le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam – et ceux des différents systèmes de gouvernement, systèmes économiques et sociaux, souvent associés aux religions ; témoignent de ce langage « fédérateur » qui dans toutes les grammaires et dans tous les alphabets du monde, porte haut et fort, n’unissant les êtres qu’en apparence… Et témoignent aussi de tout ce que toute autorité, temporelle ou spirituelle, nous a préparé, conditionné à voir, à accepter…