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Paroles et Visages

  • JO Paris 2024 cérémonie d'ouverture

    Un contraste saisissant – et douloureux – entre ce qui a été exprimé le vendredi 26 juillet 2024 de 19h 30 à 23h 30 lors de la cérémonie d’ouverture des JO à Paris… Et l’état du monde en 2024…

    Avec notamment ce « moment à mon sens absolument sublime » de l’évocation de dix femmes françaises de notre Histoire, pionnières en leur domaine, à savoir :

     

    Olympe de Gouges rédactrice de la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en 1791

     

    Alice Milliat décédée en 1957 nageuse, hockeyeuse et rameuse Française

     

    Paulette Nardal martiniquaise première femme noire ayant étudié à la Sorbonne

     

    Alice Guy pionnière du cinéma, première réalisatrice de film long métrage

     

    Louise Michel militante anarchiste de la Commune de Paris en 1871

     

    Jeanne Barret première femme ayant fait le tour du monde lors de l’expédition de Bougainville de 1766 à 1769

     

    Christine de Pizan première femme de Lettres de la langue française au 15ème siècle

     

    Gisèle Halimi avocate française du 20ème siècle

     

    Simone Veil ministre de la santé en 1974, ayant fait adopter la loi sur l’IVG en 1975

     

    Et Simone de Beauvoir philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française née le 9 janvier 1908 et disparue le 14 avril 1986

     

    Et cet autre moment – le moment central – de cette cérémonie d’ouverture : le défilé des vedettes fluviales sur lesquelles avaient pris place les délégations de tous les pays du monde ayant envoyé des athlètes (206 pays en tout) …

     

    Contraste saisissant pour ne pas dire fulgurant (avant de le ressentir, ce contraste, comme douloureux) donc, entre le « message » exprimé à tous les pays du monde – et il faut le dire aussi à la France elle-même – par tout ce qu’on a pu voir (le spectacle intégral du début jusqu’à la fin) lors de cette cérémonie d’ouverture… Et l’état dans lequel se trouve le monde en 2024, un monde désuni et de conflits entre grandes puissances, entre états et composantes sociales, d’une grande violence…

    La puissance du « message », sa force, son impact… Et sa nécessité ne parvenant pas à s’imposer… D’une part …

    Et la puissance et la violence, et avec ce qu’il y a de planétaire, de nos jours et dans toute l’Histoire de nos civilisations, de nos pays, de nos sociétés… Des obscurantismes, des combats menés, des guerres, des massacres de peuples, des « forces du mal »… D’autre part…

     

    Il est « sidérant » - pourrait-on dire que ce serait « heureux » ? – que des pays tels que la république islamique d’Afghanistan (des Talibans) et que la république islamique d’Iran, aient pu envoyer leur délégation de sportifs et faire accueillir par la France leur délégation…

    Car n’oublions pas qu’une délégation de sportifs (d’athlètes) est : d’une part envoyée par le pays de ces sportifs, ET d’autre part accueillie par le pays où se déroulent les JO ! (Ce qui implique une relation entre les deux pays – et cela quel que soit ce qui oppose les deux pays)…

    J’ai noté – et tout le monde a pu le constater- et à mon sens c’est malheureux – qu’il n’y avait pas de délégation de sportifs russes… Sans doute, oui sans doute la France – dans tout ce que FRANCE peut signifier – aurait-elle accueilli aussi, des sportifs russes… Mais sans doute aussi Vladimir Poutine n’a pas souhaité ni envisagé d’envoyer une délégation de sportifs de son pays… Alors que les Talibans d’Afghanistan et que les Ayatollahs d’Iran l’ont fait !

     

    Je serais tenté de dire qu’avec cérémonie d’ouverte des JO 2024 à Paris, nous serions -peut-être ?- dans le voisinage de l’une des deux « frontières » très imprécises qui « délimitent » la bande de « no man’s land » séparant :

    Le monde de la possible relation entre les pays, les peuples, les sociétés… Sans conflits armés…

    Et le monde dans l’état actuel où il se trouve, en situation de conflits, de violence, de guerres…

     

    Ou encore :

    Le monde des visages

    Et le monde des concepts

     

     

    NOTE – de ma part et donc « tout à fait personnelle » :

     

    Je ne pense pas que les dix femmes françaises les plus « emblématiques » de l’Histoire de notre pays, dix femmes parmi bien d’autres, ayant été évoquées lors de cette cérémonie d’ouverture des JO… Auraient paru dans l’espace public français où dominait le catholicisme, avec leurs cheveux couverts d’un fichu… Ou participé en tête de cortège à des manifestations seins nus voire « à poil » et en brandissant des pancartes « Balance ton porc »…

     

     

  • L'Occidentalisme

    Donald Trump c’est l’occidentalisme – avec la société de consommation, le pouvoir de l’argent, le culte de l’apparence, de la performance, d’une forme d’élitisme par le pouvoir que donne d’argent et la possession de biens - MAIS… Sans la démocratie et sous liberté étroitement surveillée, épiée, sériée, fichée… Et avec des murs très hauts, des clôtures électrifiées, des check-points de contrôle pour empêcher et ou filtrer les venus d’ailleurs ( que soit dit en passant, question économie de marché off shore on laisse passer )…

     

    Donald Trump c’est donc le prochain président des États Unis d’Amérique, que les ennemis de l’Occident voudraient voir élu… Lesquels « ennemis de l’Occident » sont en fait – et de fait- quasiment tous « occidentalisés » question consommation, mode de vie « à l’occidentale », pouvoir de l’argent, culte des apparences, de la performance, de l’immédiateté…

     

    Ce que les ennemis de l’Occident détestent et veulent détruire, c’est ce que l’Occidentalisme conserve encore de liberté et de démocratie, mais… Pas le mode de vie et de consommation dont ils sont friands et demandeurs…

     

    L’Amérique « non-Trump », l’Europe des « droite centre gauche bon teint – et des extrêmes droite relookées républicaines et expurgées « en principe » du nazisme – dont l’occidentalisme conserve – un peu plus, un peu mieux qu’avec Donald Trump – de liberté et de démocratie (si l’on veut)… Cette Amérique et cette Europe là, de ce qu’il reste de démocratie et de liberté donc, est haïe par les Non Occidentaux qui vivent à l’occidentale.

     

     

    L’islamisme radical vient « fausser le jeu » avec le projet qui est le sien, d’abattre totalement l’occidentalisme, les libertés, la démocratie… Et en ce sens il convient dans une certaine mesure aux contempteurs de l’occidentalisme… Mais reste à savoir, si au pouvoir, l’islamisme avec sa charia et sa police, renoncera comme il le prétend, à ce qu’apporte l’occidentalisme… Et dont leurs caïds, Imams et califes et leurs séides « ne cracheront pas dessus »…

     

     

  • L'humour du jour, 21 juillet 2024

    Il n’y a pas de minou ni de toutou musulman ou juif… Cependant un minou ou un toutou peuvent être l’un ou l’autre un animal de compagnie dans une maison musulmane ou dans une maison juive…

    Dans ce cas, donne-t-on par exemple, au minou ou au toutou, dans sa gamelle… Une saucisse – de Toulouse, de Morteau ou de Montbéliard – ou encore du jambon ou une côte de porc ?

    M’hah’med et sa femme ont pensé alors à se rendre chez un boucher Hallal – et de même Jacob et sa femme, en se disant que peut-être, ce boucher leur fournirait de la viande d’un porc tué Hallal… Afin de contenter leur toutou ou leur minou n’étant ni musulman ni juif ni chrétien mais l’un un félin, l’autre un canidé qui, soit dit en passant, ne font ni l’un ni l’autre de différence entre de la bidoche hallal ou pas…

    Seulement voilà : dans une boucherie Hallal, il n’y a pas plus de porc que dans un restaurant Mac Donald bien que chez Mac Donald on ne fasse rien de Hallal…

    Cela dit, lorsque vous apercevez dans une fête foraine, dans une ville touristique, un manège à l’ancienne, rares sont de nos jours, en notre beau pays de France, les manèges à l’ancienne avec un cochon…

    Cela dit, encore… Est-ce que chez des végétariens et chez des végans, on évite d’avoir à la maison un minou ou un toutou afin de ne pas devoir acheter de produit alimentaire contenant de la viande ?

    L’on ne trouve pas dans les supermarchés, de croquettes pour minou et pour toutou sans bœuf, sans poulet, sans poisson, sans cochon…

     

     

  • "Tout va mal"... Sans doute mais...

    L’hôpital va mal, l’école va mal, les campagnes sont sans médecins, dans les services administratifs ça va mal, le numérique et les automatismes avec la robotique déshumanisent, la polémique se substitue au dialogue ; l’orthographe, la grammaire et le sens des mots se délitent…

    Mais les personnes de bonne volonté sont bien présentes dans l’espace public, partout, à l’hôpital, à l’école, dans les services administratifs, au travail, dans les magasins, sur les aires d’autoroute, dans les trains, dans les fêtes, au bistrot du coin, dans le lotissement ou le quartier où l’on vit…

     

    L’accueil, la gentillesse, le renseignement à fournir, la volonté de « faire pour le mieux », le sourire, le regard, la considération, l’écoute… Ça existe !

    Notre pays, la France, c’est  plus, bien plus ça, que tout ce qui va mal relayé à longueur de journée par les médias, par tous les détracteurs et les pessimistes de « tout poil »…

    Et la « Résistance » c’est celle de la somme de toutes les bonnes volontés, bien plus que celle des révolutionnaires en paroles et en actes (surtout il faut dire en paroles)…

    La résistance qui est celle des personnes de bonne volonté, de la volonté d’accueillir, de renseigner, d’aider dans les démarches, d’écouter, de faire pour le mieux, de sourire, de regarder, de considérer… C’est la résistance à laquelle les puissants, les décideurs, les « maîtres du monde » avec le système et l’économie qu’ils mettent en place soutenus par la technologie… Doivent faire face, mais ignorant superbement l’existence de centaines de milliers de personnes de bonne volonté, et jusqu’à même méprisant et ou niant l’existence de ces centaines de milliers de personnes… Il ne leur vient jamais à l’esprit qu’à force de cette résistance là, ils sont condamnés à disparaître, et qu’au contraire ils persistent à croire, à tenir pour établi, qu’ils seront toujours les « maîtres du monde »…

     

    Nous n’avons plus de gouvernement, à l’Assemblée Nationale ça frite, ça se déchire, ça se crispe, ça débat sans résultat ; les Télés nous servent les mêmes daubes… Mais au quotidien, quand tu vas à l’hôpital, au commissariat de police, à la sous-préfecture, au garage, à l’épicerie, dans une boutique de galerie marchande de grande surface, quand tu fais la queue à la caisse du Leclerc géant, partout où t’as besoin d’aller pour acheter quelque chose, un produit, n’importe quoi, un service… On t’accueille, on te sourit, on te regarde – c’est peut-être que de l’apparence mais c’est pas si sûr que ça – en un mot, « ça marche quand même dans ce pays la France » (même si « ça baigne pas »)…

     

     

  • La provocation ...

    « La provocation peut être de mauvais goût, absurde, engendrer critiques et réactions, mais elle est nécessaire » [ Elisabeth Badinter ]

     

    Encore faut-il ne pas confondre provocation avec injure… Parce que, lorsque l’on parcourt ce qui s’écrit et se « poste » sur la Toile ( internet, les blogs, les forums, les réseaux sociaux les plus utilisés) nous sommes en général très éloigné de ce que produisent, dans leurs ouvrages ou de ce que disent en tant qu’invités dans une émission de radio ou de télévision, les écrivains et auteurs décriés et provocateur dans leurs propos…

    La provocation ce n’est pas l’injure, ce n’est pas le déni, ce n’est pas la haine, ce n’est pas la violence brute, ce n’est pas l’arrogance dans l’agressivité, ce n’est pas l’écrabouillement ou le piétinement ni l’humiliation de l’autre…

    La provocation est iconoclaste, irrespectueuse, et elle dénonce non pas forcément des personnes en particulier mais surtout des comportements, des manières d’agir et de penser qui sont celles les plus communes adoptées par habitude, par ignorance, par manque de réflexion et pour se conformer à une opinion dominante…

    La provocation poussée à l’extrême c’est à dire à ce qui dérange, à ce qui choque « au plus haut point » quasi unanimement, peut être le « pavé » jeté dans la mare, qui, atteignant le fond vaseux et nauséabond, projette à la surface de la mare les boues putrides et donc, expulsant ces dernières et en quelque sorte, nettoyant en partie, le fond de la mare…

    En tant que « pavé jeté dans la mare » la provocation, celle qui « fait mal », qui dérange, qui choque, qui indispose les « bien-correct-commun pensants » est donc nécessaire…

    Mais il n’est pas sûr pour autant, que la provocation « expurge » ; la provocation c’est aussi le risque pris qu’elle incite à faire, au lieu d’expurger…