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palestine

  • La Palestine du point de vue historique

    Dans l’Empire Ottoman de 1898, la Palestine en tant que territoire faisant partie de cet empire, comprenait la Syrie, le Liban, Israël, la Cisjordnie et la Jordanie (futurs états et ou territoires après 1947)…

     

    A la défaite et à la dislocation de l’Empire Ottoman au lendemain de la première guerre mondiale 1914-1918, de 1920 à 1947, la Palestine fut divisée en protectorats sous mandat : le Liban et la Syrie par la France ; Israël encore palestine et Transjordanie (Cisjordanie et Jordanie) plus l’Irak, par l’Angleterre…

    Dans la palestine faisant partie de l’Empire Ottoman en 1898, environ 87 % de la population était arabe et musulmane, et 13 % de la population était en partie Chrétienne et en partie Juive…

     

    Les grands propriétaires fonciers, exploitant des terres, des domaines, à l’époque Ottomane, sont issus pour au moins le tiers d’entre eux, des 13 % de Juifs et de Chrétiens établis en Palestine Ottomane, et pour les deux tiers autres, d’arabes musulmans (ce sont d’ailleurs, du temps de l’Empire Ottoman, les musulmans qui se trouvaient placés aux postes les plus importants de l’administration ottomane, et constituaient en quelque sorte une classe de privilégiés, de commerçants, de propriétaires, de fonctionnaires… À l’exception cependant il faut dire, d’une majorité de population palestinienne au quotidien de vie difficile)…

     

    D’une « main de fer » l’Autorité Ottomane durant cinq siècles de 1453 à 1918, a maintenu son immense territoire dans lequel se trouvait la Palestine, dans une sorte de « paix relative et durable » sous sa direction, de telle sorte que musulmans, juifs et chrétiens cohabitaient, tous payant l’impôt à l’Autorité Ottomane et reconnaissant l’Islam comme religion de l’Empire, les autres confessions juive et chrétienne étant libres et tolérées (et pour ainsi dire n’étaient pas persécutées à partir du moment où elles ne troublaient pas l’ordre public et politique de l’Empire)…

     

    « Tout ça est parti en javel » avec l’arrivée des Français et des Britanniques en 1920 et de l’instauration des mandats protectorats, du fait que les dissensions entre les uns et les autres (populations locales) entre les diverses communautés, les juifs, les chrétiens, les arabes, les musulmans, étaient exacerbées, attisées, entretenues « à dessein » pour des questions d’intérêts, d’objectifs stratégiques, et surtout d’intérêts économiques et d’accaparement des richesses du sous sol en énergies fossiles…

     

    La création de l’état d’Israël en 1948 après le départ des Britanniques, sur la base du traité de 1947, a suscité de la part des arabes palestiniens qui vivaient dans ce qui allait devenir Israël, une forte résistance et opposition, soutenue par les autres états arabes environnants… Cependant un certain nombre de ces arabes palestiniens ont accepté de prendre la nationalité israélienne et sont devenus des arabes israéliens…

     

    Si « l’Histoire était à refaire », si on revenait en 1947 … Peut-être « eût-il mieux valu » plutôt que de créer un état Israël, créer un état qui, ne s’appelant ni Israël ni Palestine, aurait été l’équivalent de la Palestine revendiquée par les Palestiniens…

    Mais alors quel nom aurait-on pu donner à cet état ? À cet état qui aurait eu la dimension de l’Israël de 1948 et de la Transjordanie du mandat Britannique ? Un état « républicain et démocratique » dont les autorités gouvernantes auraient été des hommes et des femmes élu(e)s par le peuple, le peuple composé de Juifs et d’Arabes (D’arabes Palestiniens et de Juifs de la Diaspora et des rescapés des camps nazis venus s’installer dans ce nouvel état dont il restait à trouver le nom) ?

     

    Assurément il s’agit là – en tant qu’idée possible d’un tel état, de quelque chose de difficilement concevable, d’utopique… Qui à l’époque était inimaginable pour une grande partie des Arabes, la différence de culture, de mentalités, de modes de vie, de religion, étant incompatibles entre notamment les Juifs venus d’Europe et les populations locales arabes et musulmanes présentes depuis des siècles (quoique par certains côtés assez proches)…

     

    Sans doute (mais en partie seulement) lors de l’établissement du traité de 1947, a-t-on « privilégié » (façon de parler) l’idée d’un pays pour les Juifs (d’où Israël faisant référence à la Bible et à ce qu’il y a de « vérité historique » dans la Bible : en 587 av JC disparition du royaume de Juda et dispersion de ses habitants (dont une partie captifs à Babylone), par les armées victorieuses du roi Nabuchodonosor II de Babylone…

     

    Quoi qu’il en soit, les vainqueurs de la première guerre mondiale en installant des protectorats en Palestine anciennement ottomane, se sont « assis sur l’Histoire » (et sur les cultures millénaires du Moyen Orient)… Et en 1947 (et en 1993) on a fait des « traités boiteux » - en effet celui de 1993 qui fait accepter par L’OLP un « partage » en territoires morcelés non reliés entre eux dont seulement la moitié de ces territoires est sous autorité civile et militaire palestinienne (l’autre ne l’étant que civilement)… Est vraiment un « traité boîteux » !

    Et quant à celui de 1947, il ne définit pas des frontières précises entre le territoire dévolu à Israël et la Cisjordanie, laquelle Cisjordanie était Transjordanie sous mandat britannique avant 1947 et qui, en 1950 fut annexée par la Jordanie (annexion non reconnue par la communauté internationale – mais reconnue par la Ligue Arabe)…

     

    À propos de « traités boiteux » la plupart d’entre eux, depuis le Haut Moyen Age, lors des guerres en Europe (par exemple le traité de Westphalie de 1648 fin de la guerre de trente ans) sont pratiquement tous des « traités boîteux »…

     

     

  • Qu'est-ce que la Palestine ?

    Si « historiquement parlant » - on va dire jusqu’en 1947 – la Palestine « de toujours » c’est :

    Safad – Acra – Haïfa – Nazareth – Jenin – Tulkram – Nablus – Jaffa – Al Ramia – Ramalah – Jerusalem – Hebron – Gaza -Beersjeba (en tant que territoires géographiques et de populations d’origine cananéennes – pays de Canaan de la Bible)

    Alors… Alors alors… Les Juifs de la Bible auxquels Moïse après 40 ans d’errance suite à la fuite d’Égypte de Pharaon, avait promis une terre, et qui furent expulsés et dispersés… Où auraient-ils pu se fixer, s’établir, au Moyen Orient, si en 1948 il n’y avait pas eu ce traité de l’ONU qui leur attribuait un pays avec des frontières ?

    Et que fallait-il faire de tous ces territoires qui constituaient depuis des millénaires, la Palestine « de toujours » ?

     

    Les Juifs de Moïse quand ils sont arrivés en Palestine, la Palestine de l’époque qui est restée Palestine jusqu’en 1947, se sont donc installés à l’époque, dans un territoire où vivaient les Cananéens (les palestiniens de l’époque), se sont mélangés pour ainsi dire avec les populations locales, de telle sorte qu’ils ont fini par être tous, juifs et cananéens, un même peuple… Rappelons d’autre part que, du temps de l’Égypte des Pharaons, les juifs n’étaient autres que des Hébreux , réduits en esclavage suite aux conquêtes des Pharaons jusqu’aux frontières de l’Empire des Hittites (anatolie turquie ancienne) et qu’avant la conquête de la Palestine par les pharaons, les hébreux coexistaient avec les cananéens… Qu’ils ont retrouvé comme voisins, revenus en Palestine conduits par Moïse…

     

    Les langues Hébraïque et Arabe sont issues de l’Araméen, lequel Araméen est issu de l’Accadien (la langue parlée et écrite du monde Egéen de cinq empires – Mycénien, Hittite – Egyptien – Mitanni- Babylonien entre -3000 et – 1200)…

    En quelque sorte, le Traité de l’ONU de 1947 a comme « effacé de la carte » la Palestine « de toujours » (qui du temps de l’empire Egyptien du monde Egéen, était intégrée à l’Egypte – et que les Hittites auraient pu d’ailleurs conquérir s’ils n’avaient été vaincus par les armées de Pharaon)…

     

    La « grande erreur » du traité de 1947 c’est d’avoir (peut-être par « bonne volonté réelle » créé un état Israélien après la seconde guerre mondiale qui avait vu l’extermination des Juifs) mais sans avoir considéré l’existence millénaire de la Palestine…

     

     

     

  • Quelques questions ...

    Sachant que la population de la bande de Gaza sur un territoire de 365 km carrés est de 2 millions deux cents mille habitants, et que la population de Mayotte sur un territoire de 374 km carrés est de 270 400 habitants (en 2019) …

    Pour qui s’est rendu à Mayotte et a pu observer la densité de la population sur ce territoire de 374 km carrés – déjà considérable en densité, et par comparaison dans la bande de Gaza pour une quasi même surface, près de dix fois plus de population…

    Comment la communauté internationale en tenant compte de ses divergences en matière de politique, de stratégies, de vision de la société, et d’intérêts économiques ; peut – elle concevoir que plus de deux millions d’êtres humains puissent vivre sur un territoire de 365 km carrés ?

    Car si en milieu urbain même très étendu (grandes mégapoles mondiales) il est normal que la densité de population soit très élevée, en revanche si l’on considère un territoire, un pays, il est « moins normal » alors, que la population puisse être de plus de deux millions d’habitants sur seulement 365 km carrés… Ce qui fait de ce territoire ou de ce pays, dans son ensemble, une « méga mégapole »…

    Par comparaison, au Bangladesh, un pays de 148460 km carrés (à peu près l’équivalent de la Nouvelle Aquitaine en France) il y a une population de 170 millions d’habitants (Nouvelle Aquitaine 10 millions)…

    Et l’état d’Israël quant à lui, avec une superficie de 22145 km carrés, a une population de 9 millions 400 mille habitants, alors qu’il est 7 fois plus petit que la Nouvelle Aquitaine…

     

    Du temps de l’Empire Ottoman, de 1453 à 1919, toutes ces régions du Moyen Orient qu’étaient ce que sont aujourd’hui le Liban, la Syrie, Israël, la Palestine, la Jordanie… Se trouvaient sous l’autorité Ottomane et administrées par les Ottomans, et les populations composées de Juifs, de Chrétiens et de Musulmans coexistaient ensemble en exerçant tous et chacun leurs diverses activités… Et durant cinq siècles (ce qui n’est pas rien) toutes ces populations pourtant de diverses origines, de plusieurs ethnies et religions, ne sont jamais entrées en conflit meurtriers entre elles et on même constitué une société Ottomane, payant l’impôt à l’autorité Ottomane et reconnaissant l’Islam comme religion officielle, tout en conservant la liberté de culte, de croyance, et n’étant jamais persécutés en tant que Juifs ou Chrétiens, par l’autorité Ottomane…

    Lorsqu’en 1919 l’empire Ottoman a cessé d’exister et que les vainqueurs de la guerre de 1914 – 1918 (Britanniques et Français) ont installé des protectorats au Moyen Orient ( Liban et Syrie protectorat Français ; et Israël – Palestine – Jordanie protectorat Anglais ) … Les relations entre Juifs et musulmans (palestiniens) se sont alors détériorées du fait de la politique ambiguë et délétère notamment des Britanniques au Moyen Orient.

     

    Lors de la création de l’état d’Israël en 1948 , et selon un traité de l’ONU qui « spécifiait » l’existence de deux états Israël et Palestine (Cisjordanie), une partie de la frontière entre Israël et Palestine n’a pas été définie exactement, de telle sorte que des « kibbouz » (communautés d’exploitants de terres) se sont installées dans des zones dont le traité ne spécifiait pas si ces terres étaient en Israël ou en Palestine (Cisjordanie)…

    Pourquoi le traité de 1948 n’a – t – il pas été « plus clair et plus explicite, plus précis » ?

    Qui est derrière ce traité et surtout quels intérêts (des grandes puissances décisionnelles) y avait-il derrière ce traité ? (un vrai « sac de nœuds » ce traité de 1948!)…

     

    Lorsque des milliers de réfugiés, de rescapés des camps de concentration et de mort nazis sont arrivés en Israël à partir de 1945… Combien, oui, combien de ces réfugiés ont -ils fondés des « kibbouz » dans la zone « non définie » ? Sachant que déjà, dans cette zone là, depuis plusieurs siècles dans l’empire Ottoman, de grands propriétaires exploitants étaient implantés (et sans aucun doute « bien vus » des Ottomans et faisant partie de l’élite de la société Ottomane en tant que possédants, grands propriétaires)…

    C’est la raison pour laquelle je ne vois pas trop comment les milliers de rescapés des camps nazis, venus en Israël après 1945 ; auraient pu être ces « colons spoliateurs » indûment installés en territoire palestinien… Parce que les « colons » dont on parle ne sont autres que ceux qui existaient déjà du temps du protectorat Britannique et, précédemment, du temps des Ottomans…

     

    Le Hamas et les organisations terroristes qui se servent de la cause palestinienne et l’exploitent et en font l’élément fédérateur des peuples opprimés… Ne sont – ils pas des produits  de la politique menée depuis 1919 par les puissances européennes ayant des intérêts au Moyen Orient ? Et, par extension, des produits des deux guerres mondiales qui ont été celles du 20ème siècle, des guerres d’indochine, d’Algérie et de « décolonisation » en Afrique et Asie ?

     

     

     

  • 7 octobre 2023 : encore une date dont on se souviendra

    L’Occident Chrétien, catholique et orthodoxe, en gros tous les pays d’Europe et jusqu’à la Russie, depuis le Moyen Age, dans sa culture, dans sa sociologie, dans sa pensée qui, héritée de l’antiquité Grecque et Romaine s’est imprégnée de chrétienté… Ne s’est pas débarrassé, au 21ème siècle, de cet antisémitisme qui a sévi dans tous les pays d’Europe jusqu’en Russie, à travers les siècles notamment depuis la « Grande Peste » de 1348 – 1351 et des autres grands fléaux qui se sont succédés, imputés aux Juifs…

     

    Et, en dépit de l’holocauste, de l’extermination dans les camps et chambres à gaz, de 6 millions de Juifs par les Nazis, en dépit de ce que cet holocauste, de ce que ces horreurs, de ce que la barbarie nazie a laissé dans les mémoires de millions d’Européens à partir de 1945 jusqu’à nos jours… Ce n’est pas pour autant, que l’Occident Chrétien, catholique et orthodoxe (ou encore imprégné s’il l’est toujours, de « pensée chrétienne ») a éradiqué de sa culture, l’antisémitisme…

     

    Ce sont les mêmes « préjugés et supposés et comme entré dans les esprits de beaucoup de gens » qui ne cessent de revenir, d’être mis en avant, d’être répétés, relayés dans les opinions, faisant l’objet de mêmes caricatures … à savoir le côté « porté sur l’argent » des Juifs, leur présence et leur implantation dans les milieux d’affaires, de marché, de finance (on leur reproche de capter les richesses et de constituer une communauté d’accapareurs)…

    Et – il faut le dire – en ce qui concerne, depuis la création de l’état d’Israël en 1948, le problème « de haute sensibilité » des territoires palestiniens occupés par les colons… « Ça n’a pas arrangé les choses » ! … à tel point d’ailleurs que la politique Israélienne menée depuis 70 ans à l’encontre des palestiniens et que le problème des colonies n’a cessé d’être mis en avant, d’être utilisé comme épouvantail (par les partis de Gauche notamment) et qui s’est fait définir comme étant de « l’antisionisme » (mais lequel « antisionisme en vérité dissimule mal l’antisémitisme séculaire et non éradiqué de la culture occidentale européenne chrétienne et orthodoxe)…

     

    Ce qui vient de se passer le 7 octobre 2023 en Israël : l’attaque préméditée, concertée, organisée du Hamas en commandos d’invasion, un véritable acte de guerre, d’attentats et avec de nombreuses victimes, prise d’otages… Dans le contexte politique, international « très tendu » qui est celui d’aujourd’hui, avec les conflits et menaces existants entre grandes puissances (USA, Chine) dans la zone Pacifique Nord, tout cela auquel s’ajoute la guerre en Ukraine (une catastrophe écologique de grande ampleur soit dit en passant )… Ce qui vient de se passer en Israël le 7 octobre 2023, donc, n’augure rien de bon pour les années à venir…

     

    Le regard pour les victimes à venir du fait de la réaction Israélienne (qui sera vraisemblablement implacable) risque de ne pas être tout à fait le même (regard) que celui pour les plus de 200 victimes israéliennes du 7 octobre 2023…

     

    Toutes ces organisations terroristes telles que le Hamas, le Hezbollah, Al Qaîda, Daesh, et celles qui ont précédé dans l’Histoire… Ne recrutent jamais dans leur rangs et dans les combats qu’ils mènent, des penseurs, des gens honnêtes et travailleurs mais au contraire des voyous, des « caids du coin », des gens vivant d’expédients, de trafic d’armes, de drogue et de prostitution et autres « économies parallèles » ; autrement dit la « pire des racailles » qu’ils ramassent autour d’eux, conditionnent et entraînent dans leurs idéologies, leur fanatisme religieux… Et cette « racaille » constitue il faut dire, un « vivier  de taille » dans le monde actuel du 21ème siècle !