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Bateau pirate

  • Humour "bon marché" et donc "sans grand génie"

    C’est Benyamin Netanyaou qui se présente – sans passeport d’entrée dûment visaté – devant les portes de la « Terre Promise » des Elus…

    Le gardien par le judas du portail, examine, perplexe, le visage et la dégaine de l’arrivant Benyamin Netanyaou.

    Surgit en personne le Grand Eloïm qui s’adresse en ces termes à Benyamin Netanyaou :

    « Salut à toi, tu n’a pas ton passeport d’entrée, et c’est pourquoi je te soumets à une épreuve d’une durée indéterminée :

    Tu seras assis sur un pliant au bord d’un étang et nourri d’un yaourt par jour »…

     

     

  • Un "monument" au pied duquel je ne me prosterne pas

    Lorsqu’eut lieu, le 26 mars 2024 en l’église de Saint Thomas d’Aquin à Paris, la cérémonie pour les obsèques de Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture, en présence de nombreuses personnalités politiques ; « je n’ai pas versé la moindre larme » ni eu le moindre regret à la disparition de ce « monument de la vie littéraire, culturelle et politique…

    Rappelons la parution en 2005 chez Robert Laffont, de son livre (autobiographie) « La mauvaise vie », où il fait part de son expérience de « tourisme sexuel » qui lui valut une accusation de pédophilie – dans la mesure où il aurait abusé de jeunes garçons pré ados et jeunes filles « à la limite de la puberté »…

    Rappelons également que, le 21 janvier 2011, Frédéric Mitterrand alors ministre de la Culture sous Nicolas Sarkozy, décida d’écarter Louis Ferdinand Céline des célébrations nationales.

    Je l’avoue : je ne puis me départir d’une haine totale et absolue à l’égard de la pédophilie, moi qui pourtant lutte contre toute forme de haine…

    Et, en ce qui concerne l’antisémitisme – en l’occurrence celui de Louis Ferdinand Céline – je rappelle – pour l’avoir plusieurs fois déjà signalé – que Louis Ferdinand Céline (de son vrai nom Destouches) lorsqu’il était médecin à Courbevoie juste avant le début de la seconde guerre mondiale, il soignait gratuitement en dispensaire des Juifs pauvres…

    Écarter délibérément Céline des célébrations nationales et ainsi rejeter son œuvre littéraire, c’est un « non sens », une aberration…

    Je suis résolument contre l’antisémitisme (« 2ème ligne rouge à ne pas franchir juste derrière la pédophilie ») … Mais je suis lecteur de Céline – et fervent interpelé par son œuvre…

     

    Frédéric bite errante… Ton âme ? Ou plutôt l’âne que tu as entre les guiboles ? Ni à Dieu, ni à Allah, ni à Eloïm !

     

     

  • La grande peur des rien-pensants ?

    Cette réflexion particulièrement outrageante et méprisante – à laquelle de toute évidence je n’adhère pas – de Paulin Césari, journaliste au Figaro, qui fustige « la grande peur des rien -pensants » …

     

    « Mille deux-cents fois personne ne font jamais quelqu’un. Que sont - « iels » ? Un troupeau de cultureux vertueux prêcheurs : « iels » veulent purifier la cité du mal qui vient. Comment ? En refusant que Sylvain Tesson soit nommé parrain du Printemps des Poètes 2024 »…

     

    Si, selon Paulin Césari, journaliste au Figaro – et sans doute aux yeux des « Officieux de la Pensée qu’il convient d’avoir dans l’Ordre du monde », des « béni/oui/oui » et autres « consensuaux d’mes deux »… Et des « premier de la classe à l’école qui envoient aux Jurys du Printemps des Poètes un « joli texte »… Je suis un « rien-pensant », alors oui je le dis « je suis un rien – pensant et fier de l’être et avec un grand bras d’honneur aux Zautorités du Printemps des Poètes ! »

     

    Et je revendique le fait de ne point faire partie de ce « troupeau de cultureux vertueux prêcheurs » qui à mon sens « ne vaut guère mieux » que les « consensuaux de la Pensée qu’il faut avoir »…

     

    Et j’ajoute que « iels » me pèle ainsi d’ailleurs que quelques « nouvelles formes grammaticales » qui sont une insulte à la Grammaire Française !

     

    La « Cité du mal » n’est autre que celle, précisément, scandaleusement et ignomineusement, de cette culture des Officieux et des gardiens de l’Ordre « emmanchés » avec quelques Apaches bien côtés !

     

    Je me fous du Printemps des Poètes… Avec ou sans Sylvain Tesson…

     

     

  • Le smartphone haut levé au dessus des têtes

    Notre société des années vingt du 21ème siècle, tant occidentale qu’autre, dans l’état de décomposition et de déliquescence où elle se trouve, ne produit plus comme c’était le cas dans la seconde moitié du 20ème siècle, des artistes déjantés et iconoclastes mais ayant néamoins du talent…

     

    « Exit » donc, des Jacques Brel, des Léo Ferré, des Serge Gainsbourg, des Coluche (soit dit en passant Coluche jouait d’instruments de musique), et bien d’autres artistes, compositeurs, chanteurs, humoristes… Tous des « bêtes de scène » (mais « pas seulement »… à savoir « des mythes »… Qui ont tous disparu et que d’ailleurs dans les bals disco les fêtes de nos jours l’on « remake », dont on ressort les succès (le genre « elle court elle court la maladie d’amour » etc, etc. …

     

    En revanche notre société des années vingt du 21ème siècle produit des Youtubeurs à la pelle, des « messes à ciel ouvert » de concerts de rapp et de formations musicales ultra technologiquées, de chanteurs fringués comme des extraterrestres rutilants (souvent moitié à poil il faut dire, tatoués piercingués de partout) sous des effets de scène et de lumières, dont on ne comprend pas les paroles… Et des milliers, des milliers de spectateurs quasi tous durant les deux ou trois heures du spectacle, brandissant le plus haut levé possible leurs smartphones, « vidéohant » la scène, le déhenchement et toute la gestuelle de l’artiste ou des acteurs de la « formation »… Comme « éternisant » le moment et destinée, la « vidéo mythique », à être diffusée sur les réseaux sociaux Instagram Tik Tok Facebook Twitter, aux « followers » qui vont relayer, se « passer en boucle »…

     

    C’est un fait : le smartphone haut levé au dessus des têtes, des dizaines, des centaines de smartphones (qui ne « vidéohe » pas dix fois, vingt fois durant le spectacle !)

     

    Et oui « mon pote ma potesse » si t’es pas dans cette mouvance qui shoote et secoue les tripes ; si tu brandis pas toutes les dix secondes haut levé le smartphone en vue de la « vidéo mythique » qui va faire le buzz sur Instagram ; si dans ton quotidien de vie au milieu de tes connaissances, et, par ce que tu exprimes, tu iconoclastes, tu brandoneurises, tu torches de ton vocabulaire tout ce dont tu te moques ; si tu pètes ou à peine fendillotes le beau vase qui plait à tout le monde, si tu dis pas merci à Tata en ensemble pantalonant pour le livre des belles autos le jour de ton anniversaire… Alors t’as rien compris, t’as tout faux, t’as aucune chance de faire un buzz quelque part ! …

     

    Et si d’aventure t’arriverais à en faire un, de buzz, ça n’en serait qu’un de plus à autant iconoclaster que les autres !

     

     

  • Au Premier de l'An

    Au premier de l'An, il faisait toujours le con, le petiot!

    Et il n'était jamais mignon, ce petiot, au premier de l'An

    Tôt matin, ce matin là, le premier de l'An...

    Il se jetait, à peine éveillé, dans les humeurs de ses rêves...

    Sous la table, à quatre heures, alors que fusaient au plafond les bouchons champignons

    Et que trônait en forteresse le plantureux gâteau entre deux boîtes de chocolats fondants...

    Et que les invités, tous de famille, pépiaient, pépiaient...

    Le petiot, dans les humeurs de ses rêves s’encanaillait

    Il a sept ans dimanche” annonça Papa...

    Et la grand'tante dans son ensemble pantalonant, et les cousines premières à l'école, et le grand frère ombrageux qui sait tout, et même Ursuline la gentille voisine...

    Tous s'offusquaient des bêtises du petiot ce si beau jour...

    Tous se demandaient ce qu'il traficotait sous la table, le petiot...

    Le petiot...

    Il crayonnait à la hâte, au 2 de l'An, sous la dictée de sa maman

    "Moeilleurs Veux", pressé qu’il était, le petiot, d’écrire déjà « vœux » dans « meilleurs »…

    Sur les jolies cartelettes liserées dorées à missiler dans le cosmos relationnel « des années d’avant Internet et des smartphones » faut-il préciser…

    Cassé au lance pierres, le joli vase !

    Pétée, la trompette du jazzman d'albâtre!

    L'a pas dit merci à Tata, le petiot, pour le beau livre de jolis canards !

    Et quand il sera grand, le petiot, qu’il se mariera – pas à l’Église – et qu’il emménagera dans sa nouvelle maison…

    Il fera pas de pendaison de crémaillère…

     

    Et… S’il l’était déjà, Grand, le Petiot ?

    Dans son Imaginaire où n’entrent pas les vœux pieux…