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relation

  • Les trois domaines d'environnement de relation

    L’on peut distinguer – en gros- dans les relations que nous entretenons au quotidien – et occasionnellement – avec nos proches, nos amis, nos connaissances … Trois environnements ou domaines de relation :

     

    - Le plus intéressant pour chacun de nous est celui des personnes qui, quoiqu’il arrive ou survienne, susceptible d’altérer la relation, nous serons toujours fidèles en ce sens que, sans forcément être toujours d’accord avec nous, ne cesseront jamais de nous reconnaître et de nous apprécier tels que nous sommes, et seront en conséquence, au quotidien, ou selon les occasions de se rencontrer, toujours présents, écouteront ce que l’on exprime, seront sur les réseaux sociaux – sur la Toile – ceux et celles qui nous suivent, nous lisent, et nous répondent, seront donc nos principaux interlocuteurs…

    Mais il faut dire que cet environnement là, de proches, d’amis, de connaissances ; le plus intéressant pour nous, n’est pas loin s’en faut celui qui compte le plus grand nombre de personnes… D’autant plus si ce que l’on est n’entre pas dans « l’ordre habituel des choses » et donc, se démarque de ce qui prévaut ou domine dans la société où nous vivons…

     

    - Le monde – de relation- le plus étendu, le plus commun, autour de nous ; est celui des gens – les proches, les amis et les connaissances – qui « font comme s’ils nous reconnaissaient », et, en quelque sorte nous acceptent comme « faisant partie du paysage social »… Mais souvent se montrent indifférents, silencieux à notre égard ou au mieux si l’on peut dire, accueillent nos propos, tout ce que nous pouvons exprimer, montrer, « par principe et par civilité » et parfois avec une certaine condescendance n’apparaissant pas forcément… En somme « ils », « elles » font comme s’ils, elles aimaient (alors qu’au fond d’eux mêmes ils, elles n’aiment pas ou s’en contrefichent)…

     

    -Et il y a enfin le monde – de relation – qui nous est étranger, hostile, impénétrable : celui des gens – les proches, les connaissances (mais assurément plus les amis comme dans les deux domaines précédents) – avec lesquels nous sommes en désaccord sur presque tout, et qui eux, lorsqu’ils se manifestent, nous agressent, dénaturent nos propos, contestent systématiquement tout ce que l’on exprime, nous méprisent, cherchent à nous nuire… En général ces gens là sont d’un milieu social et intellectuel très différent du milieu dans lequel on vit…

     

    Cependant – et c’est bien là le « hic » - chacun de ces trois domaines ou environnements de relation n’a pas comme une sorte de frontière bien délimitée qui le sépare de l’autre, car il existe une « zone de transition » plus ou moins étendue où règne l’incertitude, l’aléatoire…

    Et, à tout ce qui se trouve dans la « zone de transition » notamment ces repères imprécis ou parfois changeants ; s’ajoute tout ce qui en soi nous conditionne c’est à dire nos croyances, nos préjugés, nos modèles, notre culture et notre vision personnelles du monde, des êtres et des choses…

     

     

  • Une culture inexistante, de la relation et du dialogue

    Depuis que les « sujets sensibles » ont des conséquences sur la vie quotidienne des Français, la politique n’ est que polémiques épuisantes, crispations et vues à court terme…

    Chaque formation cherche à s’ imposer, usant de « formules », de « mots d’ ordre », d’effets de langage…

    La culture du dialogue et de la relation fait défaut, et, durant tout ce temps de polémiques et de crispations, les milliardaires, les caïds de toutes les mafias, avec leurs châteaux, belles demeures, parcs, jardins, propriétés de dizaines d’ hectares, résidences « haut de gamme » de séjours de vacances et de loisirs dans des paysages aménagés, ne cessent de se gaver…

     

    Dans « Echappées belles » du dernier samedi soir – 6 juillet – ce reportage « édifiant », par exemple, sur des résidences pour touristes riches dans le sud du Portugal… Sans compter, dans « Des racines et des ailes » quasiment à chaque émission, le quart d’heure château, beau mobilier, parcs et jardins, généalogie d’ aristocrates…

     

    Question engouements, mentalités orientées sur ce qui fait rêver, sur ce qui rend béat d’ admiration, suscite de la considération ; les « belles réalisations » des riches ainsi que tout ce qu’ ils possèdent et mettent en valeur ; la magnificence de leurs demeures, le fait qu’ ils sont « pourvoyeurs d’ emplois » et, avec cette idée du « ruissellement » et que sans leurs grandes fortunes, sans le pouvoir qu’ils ont, le monde dans lequel nous vivons au quotidien ne serait plus le même ( société de consommation, de biens, de services, d’ équipements accessibles au plus grand nombre de personnes possible)… Question « tout cela » oui, c’est, de la Droite à la Gauche, des salariés les moins bien payés jusqu’ aux cadres, ingénieurs, dirigeants d’entreprises, dans quasiment toutes les « couches sociales »… La même « musique » dominante avec les mêmes refrains, que tout le monde écoute…

     

    Et tant que tambourinera cette musique d’ un bout à l’ autre de la société, aucun « Front Populaire », aucun « Rassemblement National », aucune politique, aucun gouvernement ne pourra changer quoi que ce soit…

    En revanche des promesses, des paroles, des meetings, la contribution à chaque «  grande élection déterminante » de chanteurs, d’ artistes, d’ écrivains, de penseurs, d’ intellectuels, tous prenant ouvertement et publiquement parti pour tel ou tel candidat, avec de «  grandes messes festives », tout ça soulève des enthousiasmes… Mais, la fête finie on plie les manèges et le lundi matin qui vient, c’ est la réunion de fixation d’objectifs de performance et de rentabilité autour du « boss » qui est plus que jamais de mise !

     

    Et… Combien de millions de Français – de toutes conditions à l’ exception des plus démunis et de ceux et celles qui sont « dans le rouge » à la fin du mois… Qui, outre leur livret A et leur CODEVI « bien rempli » (« épargne de précaution ») ont dans leur portefeuille financier chez leur banquier, des placements en actions dont la composition le plus souvent n’ est pas « des plus claires » - avec notice d ‘information en plusieurs pages écrit tout petit – et perçoivent périodiquement (au moins un versement annuel) un intérêt ou dividende « à 2 chiffres » ?

    Peut-être autant qu’ il y a eu d’ électeurs aux dernières législatives pour le Rassemblement National… Et… Aussi pour le Front Populaire !

     

    Quand on est « pris dans l’ engrenage du Système » et qu’ on est tout comme d’ autres millions de consommateurs, demandeur et client, de services, de supermarchés, de toutes sortes de biens – de nécéssité ou non – l’une des « premières choses à faire » afin de se démarquer du Système sans pouvoir s’ en libérer ; c’est au moins de ne pas avoir de portefeuille financier en actions avec dividendes, chez son banquier !

     

    Il ne faut donc pas s’ étonner, si, dans ce que « racontent » les uns et les autres, quelque soit leur « sensibilité politique », leur « vision humaniste du monde et de la société », d’ une part… Et si dans les discours, sur les plateaux de télévision, dans les médias, dans la presse et dans l’ audiovisuel, d’ autre part… Personne ou presque à part quelques personnages de la « Gauche de la Gauche » ( et encore)… N’évoque les puissants lobbys, les hordes d’ actionnaires, les milliardaires ! … Que le « citoyen ou habitant lambda de tel ou tel pays » n’ a finalement peut-être pas vraiment envie de voir disparaître, ne serait-ce que pour ce qu’ il peut glaner de « miettes de gâteau » diversement éparpillées…

     

  • Il y a un an...

    Il y a un an, début avril 2023, dans un texte intitulé « Tout le bien que tu fais » ; apparaîssait : « Ne regrettez jamais le bien que vous avez fait aux gens, même s’ils se sont éloignés… Même s’ils n’ont pas compris ou apprécié ce qui venait de vous. Avec le temps, ils regretteront amèrement votre présence »…

     

    À dire vrai, dans la réalité du monde où nous vivons, celui des relations humaines – amis, connaissances « de longue date ou de circonstance » ; de quel bien que tu fais ou que tu peux faire, s’agit-il ? Ce bien que tu fais, n’est-il pas celui que tu croies faire ? Et, ce bien, est-il attendu par l’autre ?

     

    Et, s’il a vraiment été, ce bien, s’il a été ressenti par l’autre tel quel, c’est à dire en tant que bien réel ; et s’il a déterminé puis entretenu le lien, la relation… Et que le lien a été rompu, que la relation a cessé parce que s’est produit un accroc, un désaccord, lors d’un propos, lors d’un comportement que tu as eu, qui a déplu, déçu… Alors tout le bien que tu as fait à l’autre, s’est d’un seul coup perdu, perdu à jamais ; et le temps qui depuis passe, un an, deux ans, trois ans… « Ne change rien à l’affaire » : l’autre ne regrettera jamais ta présence auprès de lui du temps de l’heureuse relation entre toi et lui… Tu ne sauras jamais ce qu’il devient, cet autre, s’il est vivant ou mort, aujourd’hui trois ans plus tard ou dans 10 ans ; il ne saura et ne cherchera jamais à savoir, lui, cet autre, ce que tu deviens… Tu peux seulement imaginer que « peut-être il regrette » dans la mesure où tu croies au bien que tu portes en toi en dépit de tout ce qui infirme, contredit ce bien en toi…

     

    La relation, fût-elle la meilleure, la plus durable qui soit ; supporte mal ce qui vient troubler ce qui la soutient et l’entretient…

     

    D’autre part il y a dans la relation cette illusion – souvent enracinée en soi – de l’autre qui comprend et apprécie… Alors qu’en vérité il s’en fout complètement, ou s’en moque…

    C’est aussi l’illusion de ce bien en toi que tu portes et qui va impacter, qui va toucher… Mais ne touche rien, n’impacte en rien l’autre… Et qui va même être rejeté, reçu comme une volée de bois vert, considéré ennuyeux et à éviter, à « zapper »…

     

    Et toi, tu vis dans tout ça, dans toutes ces incertitudes, dans toutes ces croyances de ceci de cela, tout seul dans ta peau jusqu’à la fin de tes jours… Avec peut-être si ce n’est sûrement la pensée que « dans un au delà » ou « dans un monde différent », selon quelque « révélation » la « lumière sera faite », que tout sera retrouvé, pardonné, compris enfin…

     

    C’est vrai : est-ce à dire que « rien ne sera retrouvé » ? Non, ce n’est pas à dire, c’est trop désespérant…

    Ce qu’il faudrait peut-être dire ? C’est que tout se reconstitue, se réassemble (mais différemment et donc jamais de la même manière – bon c’est vrai, ça peut parfois ressembler)…

     

     

  • Réflexion sur le lien de realation parent-enfant, ou entre amis

    Un père peut avoir deux fils ou deux filles qui ne s’entendent pas, ont cessé de se voir, pour des raisons précises, particulières et en grande partie justifiées, du fait d’un différend survenu, ou d’un comportement de l’un ou de l’autre qui en plus d’une différence de sensibilité et de vision du monde, des gens et des choses, de la société, ou encore d’une différence de culture en soi… A élargi, amplifié le désaccord…

    Il n’en demeure pas moins que pour le père, ou pour la mère de ces deux fils, ou de ces deux filles, le lien parent – enfant ne peut se défaire, ainsi que la relation parent – enfant…

    Il en est à peu près de même pour un homme ou pour une femme âgé par exemple, de plus de 70 ans, qui a dans ses connaissances là où il vit, depuis plusieurs années, deux personnes autant appréciées l’une que l’autre pour des raisons différentes ; deux personnes autant amies l’une que l’autre de cet homme ou de cette femme de plus de 70 ans et qui vu leur âge, pouraient être comme deux fils ou deux filles en désaccord à la suite d’un différend…

    Si le lien qu’il pouvait y avoir entre ces deux personnes toutes deux amies de l’homme ou de la femme de plus de 70 ans est rompu, il n’en demeure pas moins que la relation entre cet homme ou cette femme de plus de 70 ans et chacune des deux personnes par exemple âgées l’une et l’autre de 30/40 ans, ne peut, elle, être rompue…

    Cependant, l’une ou l’autre de ces deux personnes de 30/40 ans qui sont des ami(e)s pour l’homme ou la femme de plus de 70 ans, comment réagisent-elles, confrontées à l’existence et au maintien d’un lien ne pouvant être rompu, d’un lien qu’elles ont du mal à concevoir qu’il puisse encore exister ?

    En un mot, si tu n’étais plus mon ami parce que tu as cessé à la suite d’un différend toute relation avec mon autre ami devenu pour toi ennemi et qui pour moi reste ami, alors je m’interroge sur le sens de ma vision de la relation humaine, de l’amitié… Qui n’est peut-être pas le « sens commun », le sens de « l’ordre des choses »…

    Ce qu’il y a de différend en soi par rapport aux autres, ne nous contraint-il pas – sans pour autant nous conforter dans la certitude d’une vérité- à affirmer notre singularité et à la défendre ?

     

  • Relation durable ou non...

    Selon « comment dans la vie que tu vis, jour après jour, année après année, ça se goupille »…

    Tu es amené à rencontrer, à fréquenter des personnes qui entrent dans ton environnement de realtions, durant une époque de ta vie, ou un jour en particulier, ou pendant une saison d’été en vacances, ou dans ton travail, ou en des situations survenant…



    Mais c’est l’empathie que tu peux éprouver, une empathie pouvant être réciproque… Qui fait que des personnes entrant dans ton environnement, y demeurent pour un temps…



    Cependant, c’est le comportement – le tien ou celui de l’autre – à tel moment en telle situation, qui détermine, induit et pérennise, la relation que tu as avec cette personne entrée dans ta vie… Et qui reste dans ta vie « pour toujours » et dont tu garderas le souvenir jusqu’à la fin de tes jours si cette personne disparaît…



    Il n’y a pas dans un temps durable, de comportement – le tien ou celui de l’autre – sans cesse heureux en permanence, de même qu’il n’y a pas d’amour heureux tout le temps et également heureux… Mais il y a cette relation qui s’est construite sur la base de ce qui est essentiel pour toi et pour l’autre, une relation qui résiste à tout ce qui peut la rompre venant de toi ou de l’autre…