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Journal

  • Nos vérités

    Dans cette certitude qui se fonde et s’entretient en soi, de détenir la vérité au sujet de telle ou telle chose à laquelle on pense, on croit et que l’on exprime haut et fort ; il entre, outre cette insistance, cette volonté déterminée à l’exprimer, une certaine forme d’arrogance, de fierté, qui se manifeste par le fait de vouloir à tout prix imposer son point de vue – et de le sublimer- et l’on pense que l’autre, l’interlocuteur – sinon les autres autour de soi – sont dans l’incapacité de comprendre, faisant ainsi allusion à un manque supposé de réflexion et d’ouverture d’esprit…

    Si une vérité devait vraiment apparaître, en s’esquissant plutôt qu’en se dessinant à traits nets, cela ne pourrait être que comme l’on déroule peu à peu le fil d’une bobine centimètre par centimètre, en s’efforçant de défaire les nœuds successifs tout au long du fil déroulé, sans que le fil se rompe.

    Ainsi faudrait-il autant que possible dérouler le fil jusqu’au plus près de son extrémité…

    Mais à l’extrémité, c’est comme un filet d’eau, un ruisseau proche de la source, qui se disperse en filets encore plus étroits, imprécis dans leurs tracés, de telle sorte que la source même, dissimulée – et peut-être multiple- quelque part au bas de la paroi rocheuse recouverte de végétation, ne pourrait être identifiée, localisée, découverte…

     

    Il n’y a pas de vérité, même scientifiquement établie, qui soit immuable, définitive, autre que celles, intemporelles, déterminées par les règles, les principes, les lois physiques et chimiques, de la « mécanique de l’ univers » (univers qui pour nous humains, se trouve « entre deux murs » : le « mur du début du passé » et le « mur du futur »… Nous ne savons ni le commencement ni la fin – ces derniers n’étant que les vues de la pensée humaine…

    Les lois physiques et chimiques, les règles, les principes de la « mécanique de l’univers » sont celles, accessibles à l’intelligence humaine, qui réellement existent … Mais existent « à vrai dire » entre le « mur du début du passé » et le « mur du futur »…

     

  • Consensualité

    Dans l’ordre consensuel du monde, la relation humaine dans les secrétariats médicaux et administratifs, ainsi que dans les espaces d’accueil des grands centres commerciaux, partout où il faut passer devant un guichet, recourir à une personne chargée de renseigner, d’informer… La relation humaine est uniformisée, avec des voix dans le même ton et de même timbre, des formulations d’usage identiques, standardisées, de la part du, de la secrétaire, personne chargée de l’accueil…

    En ce qui concerne les secrétariats médicaux cela est plus sensible, cette uniformisation de l’accueil et de la relation qui s’établit, dans le privé que dans le public…

    Je n’arrive pas à m’y faire, à cet « ordre consensuel et normalisé du monde » en matière de relation humaine.

    Bientôt ce seront des robots, des machines, des serveurs automatisés – comme les distributeurs de billets de train dans les gares- ou encore des applications élaborées sur smartphone, des logiciels de communication et d’enregistrement des demandes, avec les réponses adéquates fournies et toutes prévues et programmées d’avance, qui seront les interlocuteurs obligés auxquels il faudra recourir.

    L’ordre consensuel normalisé dans le rapport, dans la relation humaine, tel qu’il s’est développé, affiné, généralisé, et tel qu’il a été formaté, standardisé depuis la fin du 20 ème siècle et encore plus de nos jours… Est une préfiguration de ce que sera le monde en 2030, 2040, 2050 et au-delà…

    Comme je dis selon mon expression : « l’olive bien huilée dans le fondement se verra remplacée par une voix off sortie d’une boîte vocale, la voix entendue te fera vibrer l’orifice anal, évacuer un vent traceur de fragrance debant toi t’indiquant le chemin à suivre… Et pas un seul instant l’idée ne te viendra de t’écarter à droite ou à gauche du chemin…

    Je me souviens – c’était en 1994 – de l’accueil de l’hôtesse d’un hôtel Mercure à Paris, dans le cadre d’un voyage SNCF avec hébergement inclus pour une nuit : la jeune femme était en tailleur bleu foncé très classique très dans l’ordre ambiant, et elle avait une petite bouche enduite de rouge à lèvres écarlate, en « anus de pigeon »…

     

     

  • La Fête continue ...

    Les trente mille centenaires de France et de Navarre depuis vingt ou trente ans sinon plus, bouffent de l’Ogéhème, avalent des pesticides, respirent de l’air pollué, absorbent des médocs trafiqués… Tous ne sont pas des « accros du Bio » mais ont été des consommateurs de poulet brésilien, de bœuf argentin, d’agneau et de veau aux hormones de croissance venus d’Amérique… Certains ont même fumé des joints, des cigarettes, ont bu des pinards de tous les crûs pas forcément français, n’ont pas fait des circuits de mille bornes en vélo – juste quelques marches de temps à autre avec l’asso du coin… N’ont jamais eu de grosse grippe, sont passés à côté du covid, n’ont pas contracté de cancer, ni été atteints d’Alzeihmer… Continuent encore à 101 ans de prendre au petit déjeûner leur bol de café au lait céréalé avec 2 biscottes…

    De là à dire que le Mercosur, que toutes les pharmacopées, que toutes les bouffes bourrées de pesticides, ça empêche pas les centenaires de pulluler… Y’a juste qu’un pas à franchir qui te fait rester au bord de la fosse au fond de laquelle la terre tassée recouvre tous les morts qui eux, n’ont jamais atteint cent ans ni même l’âge de la retraite…

    À chacun son métabolisme, sa constitution, son programme intégré dans ses gènes, son « histoire écrite à l’avance en quelque sorte » ! … Alors oui, le Mercosur il peut cavaler, et toutes les pharmacopées ; et les vaches, les cochons, les veaux, les poulets, nourris au maïs et au soja transgénique… Tout ça éperonné par les scientifiques et par les ingénieurs de la Silicon Valey et de Shangaï City au service des milliardaires et des actionnaires et des traders…

    Bienvenue sur le « Titanic-monde » où l’on rit, où l’on danse, où l’on s’empiffre, où l’on balmasque, où l’on se bidonne… Il est 2 heures moins le quart avant Jézukrideu – ou avant Mohamèdeu… La fête continue dans la fragrance de crevette amoniaquée…

     

     

  • Le pensée du jour, vendredi 19 décembre 2025

    « Ton talent, ta faconde, Youtubeur, Face de bouc et de bouque -éen(ne), Instagrameur, bien en vue avec tes milliers de likes et de followers (follower qui rime avec pullover),,, Ton talent contestable… Au mieux (si l’on peut dire) est un tas lent qui peine à s’accroître ! Un tas lent dont les bords applatis dans la boue sont escaladés par des hordes d’escargots véloces ! »

     

     

  • Les 2 axes principaux des revendications des agriculteurs

    -L’épidémie de dermatose nodulaire qui sévit actuellement dans les départements du Sud Ouest de la France, et en passe de s’étendre dans les autres régions.

    Il semble que les autorités – Pouvoir, Gouvernement – aient trouvé la solution avec la mise en exercice d’une vaccination de masse, à grande échelle, le plus rapidement possible, et toute l’organisation, la logistique, le concours et la mobilisation des vétérinaires et de leurs assistants et intervenants…

    En effet la vaccination de quelque 750 000 voire 1 million de bovins évitera de devoir euthanasier « par précaution » des dizaines de milliers de bovins.

    Reste que – et c’est là le problème qui lui n’est pas résolu – les bovins vaccinés ne pourront pas être exportés hors de France, aucun pays ne souhaitant recevoir de bovins français vaccinés, d’où pour les éleveurs (ceux qui exportent) un manque à gagner en conséquence…

     

    -Le Mercosur signé par Ursula et qui fixe les règles et les modalités des échanges commerciaux entre pays de l’Union Européenne, à l’intérieur de ces mêmes pays entre eux, aussi et surtout avec les pays d’Amérique, d’Afrique, d’Asie, de Chine, d’Australie, Nouvelle Zélande.

    Un traité ce Mercosur, qui fait entrer en France et en Europe, en particulier des animaux d’élevage- bovins, porcs, volailles, agneaux- (entre bien d’autres produits de tous domaines alimentaire, électroménager, équipements etc.)…

    Des animaux d’élevage produits, traités, nourris avec du maïs, du soja transgénique, contenant des pesticides et des hormones de croissance interdits en Europe (mais le Mercosur autorise l’entrée de ces animaux d’élevage dont en particulier des millions de poulets, de bœufs, de porcs)…

     

    Le Mercosur, pour les agriculteurs et pour les éleveurs, c’est un tout autre problème, d’une dimension bien plus importante que celle de la dermatose nodulaire…

    La seule « solution » - si ç’en est une ce qui reste à voir- pour défendre les agriculteurs, serait que l’ensemble des consommateurs que nous sommes, individuellement et collectivement, nous nous mobilisions pour ne plus acheter, ou acheter le moins possible, de produits venus d’hors de France…

     

    Imaginons trente millions de Français tous mobilisés, faisant le choix de n’acheter que des produits Français, s’étant « donné le mot » par un « bouche à l’oreille » se répandant comme une traînée de poudre…

    Reste la difficulté du choix, dans les rayons des grandes surfaces alimentaires, commerciales, équipementières, en lisant les étiquettes figurant sur les emballages, les boîtes : le bœuf, le porc, l’agneau, le poulet, il est bien « élevé en France » mais traité où et nourri comment et avec quoi ? La chaussure, le sac à main, le vêtement, c’est bien « fabriqué et produit en France » mais qu’en est-il de ce qui compose pièce par pièce cette chaussure, ce sac à main, ce vêtement ?

     

    Et, outre la difficulté du choix – d’acheter Français – reste encore l’emploi, les gens qui travaillent dans tel ou tel secteur. En effet, beaucoup moins de produits « venus et ou faits ailleurs » achetés par les consommateurs, c’est forcément un chiffre d’affaires en « chute libre » pour les grandes entreprises de produits et services marchands et donc, du chômage de masse…

     

    La transition dans nos modes de vie et de consommation, c’est encore plus difficile à réaliser que la transition écologique… Et ce sont pourtant l’une et l’autre de ces deux transitions, une nécéssité… Mais qui hélas dans une première phase d’évolution, fait disparaître plus d’emplois qu’il n’en est de créés… Laissant augurer qu’à long terme, les emplois créés seront assez nombreux pour compenser les emplois perdus…