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Journal

  • L'emprise de la religion dans la société

    Tous ces repères, traditions et coutumes de la Chrétienté Catholique qui traversent les générations, évoqués notamment par des « romanciers de terroir », émeuvent les nostalgiques d’un « bon vieux temps » dans nos villages et dans nos campagnes… Ce « bon vieux temps » mis en opposition avec le temps d’aujourd’hui « où l’on ne respecte plus rien et où tout part à la dérive » entend-on dire couramment…

    Noël précédé de l’Avent ( l’Avîn’t dis-je par « provocation iconoclaste »), la crèche (qui s’invite dans les mairies), la messe de minuit (et la messe en général), les rois mages, Pâques, l’Ascension, Pentecôte, la fête Dieu, les rogations, les processions, le 15 août la vierge Marie, la Toussaint, les vêpres, confesse (qui ne se pratique plus mais demeure en embuscade), les bébés baptisés, le mariage et l’enterrement à l’église, le cathéchisme, la communion solennelle, les fontaines miraculeuses… (et j’ai pas tout cité, de tout ce fatras religieux)…

    Tous ces repères de la Chrétienté Catholique ne sont pas les miens et me font lever haut et fort des bras d’honneur ! … Sauf que… Et je le dis aussi « sans vouloir pour autant les défendre, confrontés qu’ils se trouvent à la montée de l’islamisme fondamentaliste, ils sont « moins invalidants » pour la société, que l’islamisme fondamentaliste… Mais, question obscurantisme et place de la femme dans la société « ils se valent » (les catholiques et les islamistes dans leur vision de la société, dans tout ce qu’ils nos imposent d’interdits, de contraintes et de pratiques, de mode de vie, de prière à table, de signes - croix, crucifix au dessus du lit, port du voile ou du foulard, etc. … en leurs Ordres Religieux )…

     

  • L'internet (la Toile) aujourd'hui en 2025, en terme de "vecteur de communication"

    D’une part – la plus importante- la présence et l’utilisation des réseaux sociaux, principalement Facebook avec chaque mois en France, 30,5 millions d’inscrits actifs (plus ou moins productifs chacun, régulièrement ou occasionnellement, d’un « post » -un texte bref ou de plus de 15 lignes), d’une image, d’une photo, d’une vidéo accompagnée ou non de texte ; et Instagram avec 26,5 millions d’inscrits, utilisateurs mensuels…

    À noter qu’Instagram a majoritairement une audience plus jeune ( qui concerne les 18 à 36 ans), alors que Facebook est intergénérationnel…

    Et à noter aussi que les utilisateurs – surtout les moins de 40 ans – se connectent plus à partir d’un smartphone ou d’une tablette, que d’un ordinateur…

     

    D’autre part, et prenant depuis récemment, de plus en plus d’importance, l’on observe une présence et un suivi accrus, des influenceurs…

    Un influenceur étant une personne qui crée et partage du contenu sur les plate-formes numériques – notamment Youtube, Instagram, Facebook – dispose d’une audience fidèle et engagée – dans la mode, le sport, la technologie, le voyage et bien d’autres domaines publics – a un impact certain sur les comportements, sur les opinions, sur les décisions d’achat, de consommation de produits, des personnes passant plus de 2 h par jour connectées sur un smartphone ou un ordinateur ; collabore fréquemment avec les marques ou les enseignes les plus présentes sur le marché afin de promouvoir des produits et des services – et, en échange de tout cela, perçoit une rémunération (ou des avantages en, nature).

     

    À noter aussi, autant sur les réseaux sociaux que sur la mouvance accrue (récente) des influenceurs, que l’Intelligence Artificielle avec les algorithmes joue un « rôle clef » dans la communication sur la Toile (un rôle dont on ne perçoit pas forcément les dangers, les dérives – notamment avec les informations erronées, « fabriquées »…

    Il y a en gros, 4 sortes ou catégories d’influenceurs : les nano (moins de 10 000 abonnés), les micro (de 10 000 à 100 000), les macro (de 100 000 à 1 million) et les méga ( plus d’un million)…

     

    Enfin, la notoriété (le rayonnement) d’une personne, d’un groupe, sur les réseaux sociaux que sont Facebook, Instagram et Youtube ; se mesure en « kilo-abonnés » (k)… (k) représentant 1000 abonnés…

    La plupart d’entre nous des 30,5 millions d’inscrits sur Facebook, ont à peine – au mieux- jusqu’à 200 abonnés (à noter qu’il ne faut pas confondre « amis » et « abonnés » : en effet tu peux avoir 1000 amis sur Facebook, mais seulement sur ces 1000 ou autres non inscrits en tant qu’amis, tout juste 150 abonnés)…

     

    Telle est aujourd’hui la réalité de l’Internet…

     

    Afin de sauvegarder autant que possible dans la mesure où l’on est capable, notre « indépendance d’esprit », de demeurer libres, non soumis aux opinions et aux influences, de « penser et de réfléchir par soi-même », de faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas – ou l’est partiellement- , de demeurer en somme « profondément humain » c’est à dire une personne « à la fois à nulle autre pareille et donc unique et dans toute son authenticité ET dont ce qu’il y a d’unique rejoint l’ensemble de la communauté humaine…

    Il faut bien comprendre comment fonctionne l’Ordre du Monde tel qu’il est, tel qu’il devient, tel que l’on le fait devenir… Et d’essayer de « battre à la course l’Intelligence Artificielle » et de « gripper les rouages des algorithmes »…

    Et dans cet Ordre du Monde, il y a ce vecteur de communication qu’est l’Internet…

     

     

  • Les télés sont le chantre du RN

    Et en particulier les Journaux de 13 et de 20h qui sont ce qu’il y a de plus suivi par des millions de personnes ; souvent au moment des repas car le poste de télévision se trouve dans la cuisine ou dans la salle à manger (d’ailleurs les Télés dans la maison sont partout, jusque dans les chambres des enfants – du moins assez fréquemment- quoique ce soient les smartphones et les tablettes avec leurs applications TF1, LCI et autres qui, à présent se substituent aux télés, utilisées – en grand écran plat- pour regarder des films sur NETFLIX.

     

    Voici – intégralement reproduit – ce que dit Thierry Roux à propos des JT et des émissions de débats télévisés… Thierry Roux étant un créateur digital c’est à dire un professionnel qui conçoit, produit, gère des contenus numériques pour des canaux en ligne – internet- jouant un rôle clef dans la communication et dans le marketing…

    En tant qu’expert, un créateur digital utilise les outils numériques pour créer et distribuer des contenus par des conceptions graphiques, des vidéos, et intervient sur les réseaux sociaux…

    Dans un certain sens, cette description de ce qu’est un créateur digital, « pourrait se rapprocher » de la définition de ce que l’on appelle « un influenceur »… Notamment losqu’il s’agit d’intervention sur les réseaux sociaux et de « rôle clef dans la communication et dans le marketing…

     

    Il y aurait donc des influenceurs qui, tout comme Thierry Roux créateur digital quant à lui, agiraient dans un sens critique de ces télés et de ces médias qui instillent de la peur, de l’indignation, et modèlent les émotions…

     

    Soit dit en passant, pour tout ce que l’on peut lire ci dessous, dans la mesure où des gens « pensent par eux-mêmes », observent, réfléchissent et analysent en « esprits indépendants » (il y en a en vérité plus que l’on ne le croit, de ces gens)… Nul besoin n’est de se référer à quelque influenceur que ce soit dont on a pris connaissance de ce qu’il diffuse – et qui paraît par exemple sur la page d’actualité de Facebook (page liée à sa propre page et que les algorithmes ont « spécialement fabriquée »)…

     

    À la lecture de ce que dit Thierry Roux je retrouve à peu près tout ce que j’exprime moi-même à propos des télés et des médias qui distillent de la peur, de l’émotion, de l’indignation, et qui n’incitent pas à la réflexion… Alors qu’à côté de la « France qui va mal » (et qui est oui, une réalité) , il y a aussi « la France qui va bien » (et qui est une réalité – mais une réalitée occultée, passée sous silence)…

     

    Et dans la « France qui va bien » on ne fait pas du RN un « sauveur »…

    Dans la « France qui va bien » il n’y a que de « bonnes personnes » et cette France là c’est peut-être « un peu plus » que la « moitié de la pomme » (sans pour autant verser dans un « optimisme délirant »)…

     

    Thierry Roux donc :

     

    COMMENT LES JT FABRIQUENT DU VOTE RN - Les journaux télévisés de 13h et 20h sur TF1 et France 2 nourrissent, jour après jour, un imaginaire collectif propice au vote d’extrême droite. Derrière le ton feutré des présentateurs et la prétendue neutralité du traitement, se joue un récit puissant : celui d’une France en souffrance, menacée, nostalgique de sa grandeur perdue. Le média d'information le plus regardé du pays, qui pénètre chaque jour dans des millions de foyers, fabrique bien plus que de l’information : il modèle des émotions, façonne une vision du monde et contribue, parfois malgré lui, à orienter les sensibilités politiques.

     

    L'ÉMOTION, LE SPECTACULAIRE

    L’image prime sur tout. Les larmes d’un agriculteur ruiné, la colère d’un commerçant, la peur d’une retraitée cambriolée : les JT ne racontent plus les faits, ils les mettent en scène. L’émotion est devenue la porte d’entrée de l’information, reléguant l’analyse et la complexité au second plan. Le spectaculaire supplante la réflexion, et l’indignation remplace la compréhension. Ce registre affectif, en activant la peur, la colère ou la compassion, prépare le terrain à des réponses simples et radicales. Dans un paysage saturé d’images et de récits de crise, le téléspectateur n’est plus invité à penser, mais à ressentir.

     

    MICRO-TROTTOIRS À GOGO

    « On a voulu savoir ce que vous en pensiez », martèle régulièrement Léa Salamé au 20 heures de France 2, comme un rituel de proximité démocratique. Mais cette formule anodine dissimule un puissant dispositif de mise en scène de l’opinion. Derrière la fausse spontanéité de ces micro-trottoirs, se construit un “bon sens populaire” calibré, qui donne l’illusion de faire parler la France réelle. Les voix qu’on choisit d’entendre, les visages qu’on cadre, les quartiers où l’on s’arrête – tout cela dessine une carte implicite du pays.

    Or ces voix sont rarement apaisées. Elles expriment la défiance, la peur de l’avenir, la colère contre « les élites », « les politiques », « le système ». Ce ne sont pas des voix inventées, mais des voix sélectionnées : celles qui confirment un récit de crise, de lassitude et de désenchantement. À force d’être répétées soir après soir, elles finissent par composer une symphonie du malaise, une France qui souffre et qui s’indigne en boucle.Le téléspectateur, exposé à ces émotions familières, finit par s’y reconnaître ; il ne se sent plus seul dans son désarroi, mais rejoint une communauté de ressentiment. Ce processus d’identification affective, aussi discret qu’efficace, fait glisser le sentiment individuel vers une émotion collective : la colère politique.

     

    LA FRANCE QUI VA MAL

    « La France se meurt », « Les Français n’en peuvent plus », « Un pays à bout de souffle » : ces formules rythment les journaux télévisés (et les émissions de France 5) comme un refrain mélancolique. Les reportages valorisent la plainte, le déclin, la nostalgie d’un âge d’or rural ou industriel. À force de décrire la société à travers ses fractures et ses drames, les JT construisent une France malade, abandonnée, qui cherche des coupables. Dans ce paysage désespéré, la parole du Rassemblement national trouve naturellement écho : elle promet de rendre la France aux Français, de protéger, de restaurer. La boucle est bouclée : le discours médiatique prépare l’humus affectif dans lequel le discours populiste prospère.

     

    DES ARRIÈRES-PENSÉES POLITIQUES ?

    Faut-il y voir une stratégie consciente ou une dérive structurelle ? Les rédactions des JT ne sont pas dirigées par des idéologues d’extrême droite, mais par des professionnels soumis à des logiques d’audience et de concurrence. Le « réel » qu’ils montrent est filtré par le prisme de la peur, parce que la peur capte l’attention. Le problème n’est donc pas tant la manipulation que la paresse : celle d’un journalisme qui ne prend plus le temps d’enquêter, de contextualiser, d’éduquer au discernement. En cherchant à « coller au ressenti des Français », les JT finissent par le fabriquer. Et ce ressenti, saturé d’émotions négatives, ouvre un boulevard au vote RN.

     

  • Mourir chez soi

    Lorsque l’on dit de quelqu’un qui vient de mourir «  il – ou elle – est mort chez lui » , le plus souvent – environ 7, 8 ou 9 fois sur 10- cette personne est décédée soit d’un arrêt cardiaque, soit d’un infarctus, soit d’une hémoragie cérébrale, soit encore d’une embolie… Parfois aussi, d’un accident « domestique »… Plus rarement de maladie parce que pour une maladie grave telle qu’un cancer, en général on meurt à l’hôpital, en clinique et en accompagnement de « soins palliatifs » -lesquels soins ne peuvent être adminitrés qu’en milieu hospitalier et donc, difficilement à domicile…

    Lorsqu’un arrêt cardiaque survient hors de chez soi, dans la rue, dans un lieu public, assez souvent, grâce à la proximité d’un appareil de défribillation – ou à défaut par un massage cardiaque en ABC de notions de secourisme- l’on arrive à ranimer cette personne… Ce qui n’est pas le cas « à la maison » sans appareil de défribillation ou sans massage cardiaque effectué dans les règles, et à plus forte raison si la personne fait un arrêt cardiaque seule chez elle… (C’est la raison pour laquelle on retrouve plusieurs jours voire semaines ou mois, une personne morte chez elle vivant seule, dont les parents sont éloignés, sans amis proches, sans voisins soucieux de voir les volets fermés plus de 2 jours)…

    De nos jours quand on est « très vieux » et lourdement handicapé et dans l’impossibilté de vivre chez soi sans aide 24h sur 24 ; ou quand on est atteint d’un cancer en phase terminale, on meurt en EHPAD (personnes très âgées et lourdement handicapées) ou ) l’hôpital en soins palliatifs (cancer en phase terminale)…

    Quoi qu’il en soi, du lieu et des circonstances, et de l’état de la personne… « mourir c’est mourir » quand bien même l’on pense que « mourir chez soi » - subitement- « serait une mort préférable » et donc « avec la souffrance en moins » (quoique pour un infarctus ce soit aussi douloureux que court)…

     

     

  • Samedi 8 novembre 2025 une voix puissante s'est éteinte

    Un homme tel que Jean Claude Guillebaud, d’une telle dimension d’humanité, qui a été durant toute sa vie fidèle à ses engagements, à sa ligne de conduite, à ses idées, pétri de culture humaniste, profondément attaché aux valeurs républicaines et démocratiques, critique des dérives de son époque en matière de relation à l’autre, axée sur l’individualisme et sur le communautrisme exacerbés ; critique également de ce qui est en rapport, au quotidien, à l’argent, au paraître ; du nivellement par le bas de la culture, de l’éducation ; qui fut un homme d’agissement plus que de parole – quoiqu’il eût de la parole ; qui était loin politiquement parlant d’être un extrémiste ou un révolutionnaire, mais homme d’ouverture d’esprit et de dialogue…

     

    Avait, lui, les arguments qu’il fallait pour contrer l’essor de l’extrême droite, des arguments assez convainquants afin d’inciter à ne pas faire le choix de l’extrême droite pour un gouvernement de la France.

     

    Avec sa disparition survenue le samedi 8 novembre 2025, sa parole et ses écrits ne sont plus présents réellement en ce sens qu’il ne peut plus exprimer, témoigner, convaincre, tout debout tout vivant en face d’un public…

     

    Mais demeurent encore les traces, ce qui a été conservé, ce qui a été retenu de lui, de ce qu’il nous a laissé – pour autant que nous en considérions la portée…

     

    Plus on s’achemine vers cette échéance électorale qui est celle de la présidence de la République en avril 2027 – dans à peine un an et demi- et plus l’extrême droite avance, progresse dans notre pays la France…

    Avec Jean Claude Guillebaud, c’est une voix puissante, contre l’extrême droite, qui s’est éteinte.

     

    La situation de l’électeur que je suis – et je suis, je pense, loin d’être le seul dans ce cas- devient très difficile :

     

    Le macronisme et ses gouvernements en place depuis 2017, avec ses partis Horizon, En Marche, le Modem, les centristes… Ainsi que LFI et les écologistes, ont en commun le refus total de l’extrême droite (et je partage entièrement ce refus) et, dans une certaine mesure – pour les macronistes et pour LFI et les écologistes, il y a tout de même aussi en commun, une grande partie des valeurs républicaines et démocratiques, de liberté d’expression… (des uns, les macronistes, et des autres, LFI et les écologiques, je partage certaines de leurs idées – relatives à tout ce qui touche à l’humain, à la relation à l’autre…

     

    Mais le macronisme me semble beaucoup trop proche des ultra riches, pas assez en considération des gens du peuple ; et LFI et les écologistes quant à eux, trop du genre « couscous de l’amitié avec nos amis musulmans », trop conciliants à l’égard des minorités agressives « fesses tatouées en avant » et autres « manoufestants exibitionistes et violents », trop conciliants avec les voyous, avec ceux et celles qui ne pensent qu’à s’en mette plein la lampe pour pas un rond et râclent sans vergogne tout ce que l’on verse dans le râtelier où ils se gavent… Et « pas très clairs en ce qui concerne la laïcité »…

     

    Les LR, qui n’ont jamais été très clairs sauf certains d’entre eux, avec l’extrême droite ; et qui à présent pour une partie d’entre eux, s’allient à l’extrême droite… N’ont aucunement ma faveur pour un choix électoral…

     

    Alors pour qui voter ? En étant conscient de la nécessité – et de la citoyenneté- de se rendre aux urnes et de déposer un bulletin non nul dans l’urne ? C’est bien là, pour moi, un choix, une situation « vraiment difficile » (un vrai dilemme)…

     

    Pas un successeur de Macron, pas LFI – Les Verts, pas le LR, surtout pas le RN… Restent les socialistes (mais débordés qu’ils sont par LFI « c’est à voir »)…

    Aucun bulletin qui convient, et pourtant il faudra bien en mettre un dans l’urne ! ( ne pas aller voter, ou s’abstenir, ou déposer un bulletin blanc ; c’est à mon sens, comme voter pour n’importe lequel des candidats, fût-ce celui dont ne veut à aucun prix!)