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Journal

  • Un rêve hyper méchant

    Du genre « pendant la sieste sur la digestion, qui te fout par terre au réveil » :

     

    C’était en un endroit très prisé de tourisme de consommation de masse, au large de Venise dans le golfe marquant l’extrémité de l’Adriatique ; je faisais partie d’un groupe parmi de nombreux autres groupes composés de personnes seules, de familles, de couples de toutes générations, nous étions tous en tenues d’été, panlalon léger, bermuda, pantacourt, maillot sans manche, casquettes et chapeaux de toutes les façons avec marques et logos, sacs de plage, petits sacs à dos, musettes en toile…

     

    Mon groupe dans lequel je me trouvais, une vingtaine de personnes, attendait interminablement que vienne l’embarcation devant nous conduire dans une île quelque part dans le golfe, une île sensée être le « summum absolu » du rêve, de « choses uniques et merveilleuses à voir, avec des tas d ’attractions inédites et surprenantes »…

     

    Nous étions assis les jambes, le pantalon et les chaussures dans l’eau, au bord, en marée montante de mer agitée, très serrés les uns contre les autres ; au début de l’interminable attente de notre tour d’embarquer, arrivaient et partaient des groupes dirigés sans aucune aide ni aucun aménagement prévu d’aide à embarquer, vers des sortes de « bateaux » dont les uns étaient de grandes cuves métalliques, d’autres des  structures flottantes constituées de barres, de bancs étroits, de gradins et d’escaliers – tout cela sans plancher, sans fond et donnant direct dans l’eau…

     

    Puis à mesure que le temps interminable s’écoulait, les groupes, et les « embarcations » à l’architecture surréaliste et compliquée, arrivaient ou partaient, de plus en plus nombreux…

    J’observais l’un des groupes en train d’embarquer : les personnes devaient franchir un espace de mer d’environ 30 à 40 mètres afin d’atteindre la structure navigante – un échafaudage de gradins et de barres métalliques monté sur une sorte de ponton, difficile d’accès, très inconfortable en position assise voire debout en équilibre instable – l’espace de mer assez profond pour ne plus avoir pied, les gens forcés de nager en maintenant tant bien que mal leur sac de plage, leur sac à dos ou musette au dessus de leur tête, avançant tout habillés dans l’eau, la marée montant lentement mais sûrement, la mer de plus en plus agitée…

     

    Ma hantise était de voir mes affaires dans mon petit sac à dos, mouillées en franchissant l’espace de mer – mon portefeuille, mon smartphone…

    Et sans arrêt et à un rythme de plus en plus accéléré, arrivaient et partaient les groupes appelés les uns après les autres selon un ordre d’appel qui semblait arbitraire et sans règle précise ; le groupe dont je faisais partie n’étant pas encore appelé (nous attendions depuis un temps très long indéterminé)…

     

    Nous (les personnes de mon groupe) étions adossés et très serrés les uns contre les autres, assis jambes allongées dans l’eau, à une vieille voiture des années 1920 dont les roues et tout le bas se trouvait dans au moins 50 cm d’eau ( que faisait là cette vieille voiture garée à moitié inondée?)…

     

    En désespoir de cause, n’en pouvant plus de cette attente interminable et extrêmement stressante, et avec la perspective de devoir traverser cet espace de mer profond (les gens devant nager il n’y avait pas pied) pour atteindre la structure d’embarquement faite d’échafaudages, mes affaires mouillées forcément, passer peut-être une heure dans l’« embarcation » en position très inconfortable et en équilibre instable et tous serrés les uns contre les autres, pour finalement arriver dans cette « île de rêve » dont je doutais qu’elle fût si paradisiaque que ça… L’envie me prit de me dégager, de fuir cet « enfer »…

     

    Mais comment parvenir à quitter cet endroit, coincé que j’étais au milieu du groupe, ne pouvant enjamber toutes ces personnes, me frayer le moindre chemin sans marcher sur des poitrines, des ventres, des têtes, des jambes ? Et avec cette carcasse de vieille voiture qui compliquait encore la situation, l’eau qui ne cessait de monter, les cris des gens, le bruit de ferraille de ces structures navigantes architecturées comme des compositions pseudo-artistiques surréalistes de divers matériaux métalliques ?

     

    Putain d’île de rêve ! Que faisais-je là en cet endroit si prisé de grand tourisme de masse ? Par quelle aberration de circonstances m’étais- je trouvé dans cette situation si éloignée de mes aspirations ?

     

    Réveil inconfortable dans une sensation de digestion perturbée…

     

     

  • La pensée du jour, mercredi 26 novembre 2025

    L’on lit tous les jours sur les murs où tout le monde va, assez de quoi connaître chacun de tous ces autres que l’on ne rencontre jamais, bien mieux que tout ce que l’on connaît de chacun nos proches que l’on voit et rencontre souvent…

    Et il y a ces repas de famille où l’on invite et où l’on est invité, sans pour autant que ces repas de famille nous rapprochent les uns des autres…

    En définitive, sur les murs où tout le monde va, ta solitude et leurs solitudes bruissent et même parfois tonnent , mais demeurent solitudes…

    Et dans les repas de famille, ta solitude et leurs solitudes se bardent de silences que les conversations ne parviennent pas à briser, les solitudes demeurant des solitudes…

     

  • Le Savoir emprunte toujours des voies de passage ...

    Qu’aucun pouvoir, qu’aucune domination ne peut parvenir à obturer…

     

     

    L’on peut empêcher les gens de savoir ce qu’ils ne savent pas en entretenant et en organisant l’ignorance ou la méconnaissance de ce qu’il leur faudrait savoir ; l’on peut empêcher, contraindre par la force et par la coercition à ceux qui savent, de s’exprimer et de dire ce qu’ils savent, jusqu’à même les éliminer, les démettre de la fonction agissante qu’ils exercent en leur donnant le pouvoir de dire, lequel pouvoir de dire leur étant retiré ; l’on peut effacer, détruire des traces altérables telles que des documents d’écrits et d’images ou des lettres ou encore des photographies, des livres d’auteurs anciens ; l’on peut même aller jusqu’à détruire des traces moins altérables telles par exemple que celles laissées sur des supports, des matériaux, tels que la pierre, le bois, le fer (des traces inscrites ou gravées pouvant résister au temps qui passe, à l’oxydation, à l’usure, et en faisant en sorte d’accélérer la déterioration des traces laissées) ; l’on peut tenter de détruire ou de rendre invisibles des traces, des restes de matériaux, des ossements d’êtres vivants qui ont jadis vécu dans un passé lointain, des fondations de bâtiments de pierre, des éléments de bâtiments, tout ce dont l’usure et la déterioration ne peut naturellement s’accomplir que sur une durée longue de plusieurs centaines de milliers d’années et dont on essaye d’accélérer l’usure – ce qui s’avère très difficile… (pour les ossements on peut les rendre non visibles mais les détruire c’est difficile)…

    Mais… Si l’on peut entretenir et organiser l’ignorance, en une volonté déterminée et agissante comme le font certains personnages de pouvoir et de domination ; si ces personnages de pouvoir et de domination peuvent empêcher, contraindre par la force, par la coercition à ceux qui savent, de dire et de transmettre ce qu’ils savent ; s’ils peuvent détruire ou effacer des traces altérables… Il existera toujours pour le savoir – le savoir de ce qui s’est passé, le savoir de ce qui a été – des voies de passage accessibles aussi ténues, aussi peu visibles, aussi peu nombreuses, aussi dispersées, ou incertaines ou aléatoires qu’elles soient… Et ainsi le savoir passera…

    L’Histoire peut être arrangée, modifiée, falsifiée, refaite comme on dit… Mais elle laisse des traces qui résistent au temps et à l’usure…

    L’Histoire… Et la réalité des choses et des êtres dans leurs principes et lois fondamentales et intemporelles – physiques, chimiques, biologiques - de la grande mécanique et biomécanique de l’Univers…

     

     

  • Un rêve bizarre, nuit du 21 au 22 novembre 2025

    Je me trouvais projeté trente ans en arrière, au temps où avant 1997 j’étais conseiller clientèle à la Poste de Bruyères dans les Vosges ; j’avais donc 47 ans mais c’était -dans ce rêve- comme si je ressentais que trente années s’étaient écoulées et que depuis l’année 2005 donc vingt ans plus tôt qu’aujourd’hui j’ai cessé mon activité à la Poste… Et que j’avais de nouveau 47 ans mais cette fois en 2025…

    En trente ans évidemment, les conditions de travail et surtout les nouvelles technologies ont beaucoup changé…

    Je me trouvais dans mon bureau de conseiller, se présentent au guichet 2 personnes l’une un jeune garçon de 14 ans et l’autre un jeune adulte de 25 ans , qui l’un et l’autre sont des homonymes – mêmes noms et prénoms… Qui demandent à me voir…

    Je reçois en premier le jeune adulte qui désirait connaître la situation exacte de son livret A sur lequel il n’avait fait aucune opération depuis plusieurs années…

    Impossible de retrouver (et pour cause ! – modernisme informatisation -) la « fiche 1ter » (petit encart cartonné sur lequel à l’époque dans les annnées 1990 se trouvaient inscrites la nature, la date et le montant des opérations effectuées)…

    Et impossible aussi (il y avait trente ans que je n’exerçais plus) d’avoir accès avec code et identifiant de fonction (mon ancien code et identifiant d’accès à ma liste de clients et à leurs produits détenus à la Poste, de l’époque et de la technologie de l’époque) n’étant bien sûr plus opérationnels… Et je fus donc dans l’impossibilté de renseigner ce jeune adulte de 25 ans…

    Puis je reçois en second, le jeune garçon de 14 ans qui, lui, ne vient pas pour une opération, mais pour me dire que chez moi, les poules dans leur enclos derrière la maison ont  un drôle de comportement et surtout, la tête et les pattes enflées et qu’elles ont du mal à se mouvoir , et que chez le voisin demeurant à 500 mètres c’est pareil avec ses poules…

    Que faut-il faire me demande t-il…

    Je lui réponds qu’il faut contacter la Préfecture, afin que les autorités viennent voir sur place avec un vétérinaire et prendre les mesures nécéssaires, il s’agit sans doute d’une épizootie et les poules peuvent transmettre la maladie aux humains…

    Le matin même à la radio en prenant mon petit déjeuner j’avais appris que quelque part dans le nord de l’Oural en Russie, le permafrost en dégelant avait libéré des bactéries et des virus mortels qui s’étaient disséminés dans l’air ambiant, puis avaient été emportés dans les courants de circulation des vents et cela sur des milliers de kilomètres…

     

     

  • Le monde hostile de la circulation automobile

    Le monde (l’environnement) de la circulation automobile sur les routes de France, autoroutes, axes principaux et même départementales, ainsi et surtout qu’en milieu urbain et péri urbain ; est un monde « hostile » - de plus en plus hostile notamment depuis ces dernières années (et cela ne s’arrange pas bien au contraire)…

     

    Les personnes âgées de plus de 70 ans ainsi que les personnes « peu à l’aise » dans la conduite en milieu urbain (avec en plus les difficultés de stationnement) sont particulièrement affectées dans ce monde hostile de la circulation automobile.

     

    Hostile, oui, est ce monde pour cette raison évidente : en circulation automobile, il y a une personne qui est le conducteur – donc davantage un « individu » plutôt qu’une personne humaine- et, éventuellement accompagnée d’un passager sur le siège avant, ou de 2 à 3 personnes sur les sièges arrière, et cela dans un espace réduit et fermé… De telle sorte que lorsque vous voyez un véhicule en face de vous ou à côté ou derrière, vous ne voyez pas « des gens » ou « une personne humaine » mais une voiture, un véhicule, un camion (en somme une masse de ferraille qui avance (donc quelque chose de plutôt agressif qui a perdu de son humanité)…

     

    Dans une voiture en effet, ce n’est pas un homme ou une femme que l’on perçoit mais un individu. Et un individu c’est forcément individualiste, préoccupé de lui-même avant tout (et c’est souvent impatient, rageur, lorsqu’il se sent gêné ou empêché – d’où les appels de phare, les coups de klaxon ressentis comme étant agressifs)…

     

    En dehors du monde ou de l’environnement hostile, très hostile, de la circulation automobile, « ce n’est pas tout à fait la même chose » en ce sens que les « individus » redeviennent tant soit peu des « êtres, des personnes humaines » avec lequelles on entre en contact réel, en face de leur visage, et en les entendant s’exprimer (donc la relation est forcément -et heureusement- différente)…

     

    L’on pourrait en dire autant en ce qui concerne le monde des réseaux sociaux, des relations virtuelles, de l’internet et toute communication par le biais d’un écran d’ordinateur, de smartphone, de tablette… Un monde hostile, et dangereux en lesquel les gens ne sont plus des personnes mais des « entités », des « avatars » et sous des « pseudos » voire parfois même des robots, des « personnages » produits par l’Intelligence Artificielle ».