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"On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs"

Dans toutes les guerres opposant deux ou plusieurs parties (armées, pays, union de pays) il y a toujours de part et d’autre des victimes civiles en plus des victimes du côté des combattants en armes…

La question que l’on peut à juste titre se poser est la suivante : « fallait-il en 1944 et et 1945, raser sous des bombardements massifs, de grandes villes allemandes de 300 000 mille habitants ? » ou encore « fallait-il raser entièrement Grosny en 1999 » ou, plus actuel « est-il nécessaire de raser Gaza » ?

 

Il y a « une réalité comptable » cependant, « absolument et mathématiquement certaine » : plus les destructions sont étendues et importantes en nombre de structures, de bâtiments, d’infrastructures routières, voies ferrées, centres industriels, ponts, habitations, et plus en conséquence le nombre de combattants en centres opérationnels, en unités, en formation, en concentrations locales, en postes de commande (combattants disséminés au beau milieu des populations civiles)… Est important… Ce qui fut le cas lors du débarquement allié anglo-américain le 6 juin 1944 sur les côtes normandes, où périrent de nombreux civils et furent détruites de nombreuses habitations…

 

Cette « idéologie » ou ce « concept » purement abstrait, ou purement « moral » si l’on veut, nouvellement apparu à la fin du 20ème siècle, du « zéro mort » (parmi les civils et même parmi les combattants autant que possible) et de « frappes ciblées » (du fait d’une technologie permettant justement de mieux cibler avec précision), est une « idéologie battue en brèche » - et donc s’avérant irréalisable – depuis les guerres locales et régionales du 21ème siècle – Afghanistan, Irak, et depuis le 24 février 2022 Ukraine Russie… Et à présent depuis le 7 octobre 2023 entre Israël et le Hamas…

 

Tout ce qui procède de l’assistance et du secours apporté aux populations civiles éprouvées, dans chacune des deux parties et pays combattants , relève de l’aide humanitaire en organisations et en unités d’action dotés des moyens dont ces organisations humanitaires disposent… Encore que les actions d’assistance et de secours aux blessés, aux victimes et à leurs familles soient selon la situation locale, difficiles et périlleuses à mener si tant est qu’elles puissent l’être…

 

Plus l’ennemi est « cruel et fanatique » et plus il représente un vrai danger pour qui doit le subir, plus il représente une menace pour une société, pour un pays, pour un ensemble de pays ; et plus en conséquence les moyens à mettre en œuvre pour le détruire doivent être importants… Jusqu’à devoir « accepter » (par la force des choses) que, disséminé qu’est ce cruel et fanatique ennemi parmi les civils dont il se sert de bouclier ou d’otage, des hommes, des femmes n’étant pas eux, des combattants – et leurs enfants, soient victimes… (C’est ce qui s’est passé au débarquement anglo-américain du 6 juin 1944 en Normandie, c’est ce qui s’est passé lors de la réaction des Alliés à la contre-offensive allemande en automne 1944 dans les Ardennes, en Belgique et aux Pays bas , c’est ce qui se passe depuis le 24 février 2022 sur le front de guerre Ukraine Russie, c’est ce qui se passe depuis le 7 octobre 2023 entre Israël et le Hamas…

 

« On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » … Sachant que dans les œufs, y’a pas que des œufs de poule mais aussi des œufs d’autres volatiles -que l’on aimerait bien ne pas casser… et que l’on casse quand même, ne pouvant faire la différence, puisque des œufs c’est des œufs…

 

 

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