compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Disparition de Françoise Hardy

    Le mardi 11 juin 2024, annoncée par son fils Thomas, tard dans la soirée ce mardi 11 juin…

     

    Cette chanson – pour moi « emblématique » parmi bien d’autres qui ont accompagné ma jeunesse, dans les années 1970-1975, en particulier lorsque je demeurais en 1971 au 62 boulevard de Bercy à Paris 12ème arrondissement, dans un appartement de trois pièces au rez de chaussée d’un immeuble de six étages, en compagnie de deux de mes « potes » du Centre de Tri Postal PLM situé au 7 de la rue du Charolais – à moins de 500 mètres…

    Nous travaillions tous les trois en brigade de nuit ( de 2 nuits sur 4) et durant nos heures de liberté nous écoutions « à fond la caisse » des disques de Françoise Hardy en 45 et 33 tours… Heures durant lesquelles nous animions à l’ époque, Michel Mas et Michel Petit, mes deux amis, une association de poésie, d’ écriture et de littérature – de 700 membres, qui s’ appelait « Service Composition » et avait pour « icônes » Françoise Hardy et Georges Brassens…

    Nous imprimions une revue de textes envoyés par les membres, sur une ronéo, et nous entretenions une correspondance avec d’ autres jeunes de notre âge… Nous étions donc bien occupés…

    Boîte postale 89 au bureau de poste Paris 30, environ 30 à 40 lettres reçues par jour, nous répondions à toutes…

     

    Voici le texte de « L’Amitié », chanson de Françoise Hardy :

     

    « Beaucoup de mes amis sont venus des nuages

    Avec soleil et pluie comme simples bagages

    Ils ont fait la saison des amitiés sincères

    La plus belle saison des quatre de la Terre

     

    Ils ont cette douceur des plus beaux paysages

    Et la fidélité des oiseaux de passage

    Dans leurs cœurs est gravée une infinie tendresse

    Mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse

    Alors ils viennent

    Se chauffer chez moi

    Et toi aussi

    Tu viendras

     

    Tu pourras repartir au fin fond des nuages

    Et de nouveau sourire à bien d’autres visages

    Donner autour de toi un peu de ta tendresse

    Lorsque qu’ un autre voudra te cacher sa tristesse

     

    Comme on ne sait pas ce que la vie nous donne

    Il se peut qu’à mon tour je ne sois plus personne

    S’il me reste un ami qui vraiment me comprenne

    J’oublierai à la fois mes larmes et mes peines

    Alors peut-être

    Je viendrai chez toi

    Chauffer mon cœur

    À ton bois »

     

    Sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=B0dAuvCRzV0

     

    … C’est comme – comment dire ? - « De l’autre côté du monde » : tu vois la scène du monde telle qu’ elle est, immense, faite d’ innombrables tableaux de personnages en toutes sortes de situations, drôles, dramatiques… Et au fond est plaqué le « rideau » ou le « mur » avec de fausses portes et fausses fenêtres… Tu as l’ intuition – souvent inconsciente, parfois fugitive – de ce qui peut se trouver de l’ autre côté de la Scène, derrière le « rideau » ou le « mur »…

    Et… Quand tu écoutes la chanson « L’ Amitié » de Françoise Hardy, c’est comme si d’un seul coup s’ ouvrait à ta vue ce qu’ il y a de l’ autre côté de la Scène ( l’ autre côté du monde ) : c’est un paysage immense avec des routes et des chemins qui se croisent, s’éloignent, se rapprochent… Mais il n’y a aucun panneau indicateur nulle part… Et néanmoins tu ne te sens jamais perdu, et cette « solitude tout seul dans ta peau » dont tu ne pouvais te dévêtir et te collait au dos, a disparu, et… C’est « être existé » qui a remplacé « t’exister »…

     

    … L’Amitié, de Françoise Hardy…

    C’est avec cette chanson – paroles et musique – que je « m’envolerai » un de ces jours en l’une ou l’autre de ces prochaines années à venir…