… Sur France 2, mardi 10 juin 2025 de 20h 45 à 23h 55…
… Une troisième conférence des Nations Unies sur l’océan se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025…
De tout ce qui a été dit lors du débat télévisé, ce mardi 10 juin 2025, par les intervenants Laurent Ballesta, Heidi Sevestre, Anne Sophie Roux, Thomas Pesquet, et le président Emmanuel Macron en face de Léa Salamé et d’Hugo Clément animateurs du débat… Et du public des téléspectateurs ( 5 785 000 Français ) …
De tout ce qui a été dit…
Une partie a depuis moins de cinq ans, été acté – mais à plus vrai dire « a fait l’objet de lois et de dispositions prises qui demeurent sans effets réels ou sont amendées, ou limitées, lorsque toute une économie de marché – agriculture, pêche, industrie textile notamment – et donc des emplois salariés, s’est trouvée en difficulté…
Et il reste beaucoup à accomplir – ce qui est l’objet de cette 3ème conférence sur l’océan – et, il faut le dire « dans l’urgence »…
Or l’urgence c’est le plus rapidement possible…
De tout ce qui va faire l’objet de nouvelles dispositions, lois, traités, puis acté… Dans l’urgence, en plus de ce qui a été fait ; en l’état –déjà très déterioré – des sols, des océans, des cours d’eau, de l’air, des forêts ( et de la société humaine )…
Cela, « au mieux » nous fera gagner le temps d’une ou de deux générations mais pas davantage… Sachant que si rien n’avait été fait ou que si l’on ne faisait pas plus qu’il n’a été fait ; c’est, autour des années 2050, l’humanité toute entière, et la vie sur Terre qui sont menacées d’extinction massive en l’espace de quelques années… Tout s’écroulera d’un seul coup en même temps, en effet, après avoir « couvé en accéléré » durant les 25 ou 30 prochaines années…
Nous allons donc au mieux gagner entre 20 et 50 ans, ce qui « en quelque sorte sauve nos enfants et nos petits enfants » - enfin « sauver c’est beaucoup dire !…
Gagner une ou deux générations… Pour autant que ce qui va être décidé soit acté !
Alimentation, habillement, équipements et objets d’usage courant (dont nos ordinateurs, nos smartphones, nos voitures, nos habitations avec leur aménagement autant intérieur qu’extérieur, notre mode de vie… Tout cela c’est de l’économie de marché, ce sont des emplois, tous les emplois… Dans une réalité du monde telle qu’elle est, et dans toutes les dépendances qui sont devenues les nôtres…
Comment dans l’urgence – en moins de 5 ans- reconvertir tout cela, en un autre mode de vie, en une autre économie de marché, en autres emplois ?
J’imagine mal par exemple, comment l’on pourra ne plus rien acheter sous emballage plastique : même à « Biocop » dans les rayons réfrigérés de produits de viande, de charcuterie, de fromages, tout est sous emballage plastifié… Et si l’on fait le compte de tous les Carrefour, Leclerc, Intermarché, LIDL, Aldi, Grand Frais et autres, où des centaines de milliers de toutes sortes de produits alimentaires, de plats préparés, sont sous emballage plastique (avec la saumure soit dit en passant qu’il y a dedans pour la conservation – donc des quantités de sel importantes) … Cela en fait des tonnes et des tonnes de matière plastique !
Et tous les vêtements qu’on achète, qui s’usent très vite et que l’on jette !
En moins de cinq ans tout ça : plus d’emballage plastique pour les produits alimentaires même à Biocop…
Plus de pêche en haute mer en raclant les fonds avec des filets qui ratissent tout dont on rejette une grande partie pour ne récupérer qu’une espèce convoitée…
Pas d’expoitation minière dans les fonds marins quand 65 pays seulement s’engagent ou promettent de ne pas forer au fond des océans… Avec les USA de Donald Trump dotés d’une énorme puissance industrielle, sans compter les Chinois ?
Et si oui, on peut trouver du Lithium dans du sous sol Français et construire des usines en France pour fabriquer des batteries de voitures électriques, qu’en est-il de tant d’autres métaux rares que l’on ne peut trouver dans le sous-sol Français ?
Les uns font un effort, mettent des normes, règlementent… Mais d’autres rien de tout cela, de telle sorte que tous ces autres sont les maîtres du marché et de la main d’œuvre à faible coût…
La transition écologique dans l’urgence c’est de l’activité humaine de reconversion qui, par son ampleur et surtout du fait d’un bénéfice ne pouvant être immédiat, ne peut que peser lourdement durant le temps où elle s’exerce, sur la capacité de notre planète à supporter la pression sur les ressources car le temps de l’exercice est trop long…
La transition écologique aurait dû s’étendre dans un temps plus long, aurait dû commencer beaucoup plus tôt, dès les années 1970 ; autant dire qu’elle se fait trop tard et dans une accélération trop inégalement partagée…