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  • Le rapport accru à l'argent modifie la relation

    « Tout est de plus en plus cher » entend-on dire par tout le monde : l’alimentation, l’habillement, enfin tout ce que l’on achète…

    Et « c’est de plus en plus dur à la fin du mois » entend -on dire aussi par tous ceux et celles qui ont des revenus minimum… Et même par ceux et celles dont les revenus sont « dans la moyenne »…

    MAIS … Tout le monde dépense, tout le monde achète, il n’y a jamais eu autant de monde aux terrasses des cafés, dans les magasins, dans les cinémas, pour partir en vacances, pour circuler sur les routes et sur les autoroutes…

    J’observe, sur les marchés de villes comme Dax ou Mont de Marsan, les files d’attente devant les marchands de fruits et légumes, charcuterie boucherie, plats préparés à emporter, habillement, produits artisanaux… Des centaines de personnes de toutes générations à perte de vue car ces marchés s’étendent sur plusieurs endroits proches les uns des autres…

    Et à Grand Frais, Intermarché, Leclerc, Carrefour c’est pareil : files d’attente aux caisses, nombre de gens circulant entre les rayons et les étalages, caddies pleins…

    Et – surtout le midi- les terrasses de restaurants qui débordent sur la rue en plus des tables à l’intérieur, c’est occupé partout…

    Et les magasins de jardinage, de bricolage, d’électroménager, Darty, Conforama, etc. … Du monde partout, et aux caisses ça bouchonne !

    Mais… « Tout cela » c’est ce que l’on voit…

    En effet, en dépit de ce nombre aussi important de gens qui achètent, consomment, dépensent – alors que beaucoup de produits sont de plus en plus chers… Il y a un autre nombre de gens que l’on ne voit pas là où l’on peut se procurer de « tout à gogo et à perte de vue dans une infinie diversité de marques et d’origines (souvent de choses qui viennent de pays lointains)…

    C’est le règne absolu de l’argent (qui fait la consommation) et de l’apparence… Et, depuis une dizaine d’années – et cela aujourd’hui s’accélère – il y a ce rapport à l’argent qui a complètement changé et bouleversé le rapport de relation (même entre proches et amis) d’une part, et d’une manière générale tout le monde du travail, de l’emploi, du salariat, de la communication, d’autre part…





  • L'arme nucléaire

    Lors d’une frappe nucléaire occasionnant sur une surface de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de kilomètres carré, une destruction totale de tout ce qui se trouve sur cette surface – bâtiments, végétaux, êtres vivants – il y a aussi dans le « champignon » qui s’élève dans l’atmosphère, au dessus même de l’impact, les particules radio-actives (ce que l’on appelle les retombées), et, par la circulation atmosphérique (l’air, les nuages) les particules radio-actives vont donc « voyager » dans le courant ambiant, de telle sorte sorte qu’à 2000 -ou plus- kilomètres de l’impact, et par extension sur une partie de la planète, vont retomber au sol notamment avec la pluie…



    Ainsi, supposant – ou prévoyant- avec une forte probalité, que l’Iran parvienne à se doter de l’arme nucléaire ( avec 500 kilogs d’uranium enrichi à 90 % il est possible de fabriquer 10 bombes nucléaires) et que le territoire d’Israël soit frappé par une ou plusieurs bombes nucléaires ; il s’avère quasi certain que l’Iran sur son territoire, subira forcément les « retombées » puisque 2300 km séparent Israël de l’Iran (circulation atmosphérique d’ouest en est)…

    L’on a déjà vu « ce que cela a donné » lors de l’accident de Tchernobyl : des retombées radio-actives jusqu’en Amérique Centrale !

    Certes, la radio-activité ambiante, que l’on retrouve dans les plantes, les légumes, les céréales cultivées, les fruits, et dans bon nombre de produits alimentaires animaux d’élevage, impacte diversement la santé des gens et ne tue pas forcément à court terme… Mais cette radio-activité s’installe dans une durée qui dépasse de très loin la durée de la vie humaine.

    Hiroshima et Nagazaki en août 1945, Fukushima en 2011, il y a eu des retombées…



    Reste la question, cependant, de la différence qu’il peut y avoir entre du nucléaire à usage énergétique (centrale de production d’électricité) et du nucléaire de guerre en ce qui concerne les dégâts, les destructions locales, les vies humaines, les retombées radio-actives.

    Autrement dit, le nucléaire de guerre en cas d’utilisation, est-il « plus terrible », plus destructeur, que le nucléaire à usage énergétique production d’électricité, en cas d’accident ?

    La réponse est assurément oui : le nucléaire de guerre a des conséquences nettement plus graves en cas d’utilisation, que le nucléaire civil en cas d’accident… Cela vient du fait que pour le nucléaire civil, 20 % seulement d’uranium enrichi suffisent, alors que pour du nucléaire de guerre il faut 90 % d’uranium enrichi…

    Or l’Iran dans son programme de développement du nucléaire, était déjà arrivé récemment à 60 % d’uranium enrichi, ce qui constitue une preuve formelle confirmant la fabrication d’une ou de plusieurs bombes nucléaires…



    Dans la mesure où « une vie dégradée » - « post nucléaire » peut exister soit sur une partie de la Terre voire la Terre toute entière, et qui, cette « vie dégradée » impliquerait de l’adaptation à un environnement dégradé… Peut-être que certains pays nucléarisés, en cas de « conflit majeur » en quelque sorte « accepteraient » de devoir poursuivre leur évolution (leur « marche dans le monde ») dans un environnement dégradé – et avec, conséquemment, un mode de vie différent de ce qu’il avait été avant…





    L’attaque d’Israël contre les installations et les bases militaires de l’Iran, surtout après la révélation de l’AIEA sur l’avancement du programme nucléaire Iranien, ne peut qu’inciter et déterminer l’Iran à accélérer l’avancement de son programme nucléaire… D’autant plus qu’il ne reste au régime Iranien, après ce qu’il vient de subir et qui l’impacte durement, que cette possibilité pour réagir : arriver à fabriquer une ou plusieurs bombes nucléaires… Puisque le militaire classique des Iraniens se trouve fortement mis à mal…

    C’est la raison pour laquelle les « injonctions à modération » de la communauté internationale (même de la Russie) faites à l’Iran, seront sans effet, absolument sans effet, et que toute négociation est devenue totalement impossible…



    Il ne reste contre l’utilisation de l’arme nucléaire à très haute probalité par le régime Iranien, que – éventuellement – un renversement du régime Iranien des Ayatollahs détenteur du pouvoir à fois religieux, civil, politique, militaire ; un renversement du régime qui se ferait forcément dans une coordination d’opportunité des forces d’opposition. Or ces forces d’opposition ne sont pas unies dans leurs objectifs et dans leurs idéologies, d’où un chaos résultant qui risque d’avoir des conséquences quasi aussi désastreuses pour tout le Moyen Orient… Car dans toutes ces oppositions il y a des « dictatures en puissance sous couvert de démocratie théorique de façade » et avec derrière, des mafias, des organisations terroristes… Et… « De très gros tireurs de ficelle »…



    Le 20 ème siècle fut le siècle de deux grandes guerres mondiales, un siècle d’acier …

    Et le 21ème siècle sera un siècle de feu et de sang : le feu nucléaire et le feu du soleil, le sang des populations massacrées sous les bombardements…