compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les différentes générations de retraités

    Lorsque fut mise en place en 1945 en France, la retraite par répartition, la toute première génération de retraités qui en a bénéficié, c’est celle des né(e)s dans les années 1880/1885 qui, âgés de 60/65 ans – plutôt 65 à vrai dire – en 1945, ont connu alors les premières pensions de retraite financées par les cotisations des salariés de 1945, 1950, etc. … Autrement dit les actifs – de 15 à 65 ans- de 1945, 1950, etc. … Payaient les retraites…

     

    Avant 1945, les gens qui cessaient leur activité, d’ouvriers, d’employés… Soit percevaient des pensions de retraite versées par les grandes compagnies minières et de métallurgie, sociétés des Chemins de Fer, Armée, Gendarmerie… Soit devaient compter sur des économies de toute une vie de travail constituant un capital qui, à l’âge souhaité, était converti en rente ; soit encore – ce qui était fréquent avant 1945 – se trouvaient à la charge de leurs enfants…

     

    On ne peut comparer, des différentes générations de retraités qui se sont succédées depuis 1945 jusqu’à de nos jours, les premières ( celles de 1945 à 1960) de toutes les autres (celles d’à partir de 1960 et en particulier celles d’après 1980/1990, de gens nés de 1920 à 1930, et à plus forte raison encore, celles d’après 2005/2010 et au-delà, de gens nés après 1945…

     

    « Autant que je me souvienne » du temps où j’étais conseiller clientèle à la Poste de Bruyères dans les Vosges entre octobre 1989 et décembre 1999, je « voyais défiler » dans mon bureau de conseiller, ou je voyais à leur domicile, un certain nombre de jeunes retraités alors âgés de moins de 70 ans (des né(e)s entre 1920 et 1930) ; qui, quasiment tous, de « mentalité » affichaient leurs certitudes dont ils étaient bardés, faisant ressortir ostensiblement leurs droits, leurs convictions fondées sur les « valeurs » auxquelles ils croyaient, avaient des livrets A « au plafond », la Poste n’étant pas forcément leur établissement financier principal mais la BNP, le Crédit Agricole, et pour assureur l’UAP (à la Poste c’était la CNP – Caisse Nationale de Prévoyance)…

    Je les revoies encore au guichet de la Poste, impatients, « tapototant » du doigt ou de la clef de leur bagnole sur le comptoir du guichet, fiers, arrogants certains, jamais un sourire, toujours une observation, une critique à faire pour un oui pour un non…

    Et le mardi matin dès 7h 30, le coiffeur d’en face de la Poste, qui ce jour là était sans rendez-vous, ouvrant à 8h, avec son éternelle et même « brochette » de 5 ou 6 jeunes retraités de moins de 70 ans attendant debout devant la porte depuis plus d’une demi-heure…

     

    Tout cela pour dire qu’à partir de 1980/1990, et à plus forte raison à partir de 2005/2010, les générations de retraités qui se succèdent – tranches d’âge évoluant – sont devenues celles qui consomment, qui dépensent, qui sont les clients des voyagistes, qui financent les études de leurs petits-enfants, qui vont transmettre à leurs enfants un patrimoine immobilier – une maison – de 250, 300 mille euro ou plus, qui achètent des camping-cars, que l’on retrouve dans les restaurants « gastronomiques » à plus de 30 euro le menu, dans les cinés, les théâtres, les grands festivals d’été Avignon La Rochelle etc. …

     

    Bien sûr pas question d’oublier pour autant (de « faire l’impasse ») sur ces millions de retraités qui eux, vivent avec des retraites inférieures à 1300 euro, minimum vieillesse, ou en dessous du seuil de pauvreté !

     

    Tout cela dit… À quoi ressembleront les futures générations de retraités d’après 2030/2040 ?

     

    NOTE : Lorsqu’il m’arrive de me rendre dans le cimetière de cette « bonne ville de Bruyères dans les Vosges » - cimetière où je n’ai pas les miens soit dit en passant – je lis sur les tombes les noms de ceux et de celles de ces gens qui venaient me voir à La Poste, à l’époque entre 1989 et 1999 âgés de 60 à 70 ans donc nés entre 1920 et 1930, aujourd’hui disparus enfouis sous de « grands pieux de marbre », n’ayant point emporté avec eux leurs livrets A, leurs maisons, leurs voitures, leurs camping-cars… Mais peut-être laissé visible leur page Facebook ou Instagram désormais inactive et dont la postérité est une « petite, très petite « éternité provisoire » - rire …

    Il y a, à ce que je vois selon les dates inscrites – de naissance et de décès – les « qui ont  court vécu » (morts avant 80 ans) et les « qui ont « long vécu » (morts à plus de 90 ans)… Ces derniers ayant passé, certains, les trois ou quatre années terminales de leur vie en EHPAD…

    Ah les EHPAD… Les futurs EHPAD des années 2040, 2050, 2060… À plus de 4000 euro par mois ! Avec moins de croûtons (et moins craquants) dans la soupe à l’oignon du goûter !

     

     

  • Imposition des ultra riches

    Derrière l’idée d’imposer les très riches se tend l’idée selon laquelle l’argent repris aux très riches permettrait de financer tout ce dont tout le monde a besoin notamment en services publics, école, hôpitaux etc. …

    Autrement dit l’argent repris sur les 1 % les plus riches, vu ce que ces derniers gagnent par mois , « devrait suffire à tout financer » selon cette idée d’imposer les très riches…

    Imposer les très riches oui mais uniquement par « justice sociale » et non avec l’idée que cela résoudrait tout !

     

    C’est donc l’idée qui n’est pas juste (l’idée selon laquelle « faire marcher la boutique » devrait reposer sur ce qu’on reprend à quelques centaines de personnes), pas le fait que les très riches contribueraient s’ils étaient imposés en fonction de leurs revenus !

     

    C’est une question d’échelle : en effet les immenses fortunes des très riches sont comparables par exemple à une mer comme la Méditerranée à laquelle on ajoute la mer Noire et la mer Caspienne plus tous les lacs de la Terre et l’eau des fleuves et des rivières en plus… Plus si l’on veut, encore, l’eau que donneraient les banquises de l’Arctique et de l’Antarctique si elles fondaient…

    Et tout ce qu’il faut financer pour le bien public, pour les besoins de tous, services publics, hôpitaux, écoles etc. … C’est comme tous les océans de la Terre réunis (donc pas tout à fait la même échelle… Mais ça, personne n’en parle !

     

    Cependant « justice sociale » c’est bien mais ça reste de l’idéal parce que l’important, le vraiment important c’est l’efficacité, l’utilitaire, la logique !

    Et l’utilitaire, l’efficacité, la logique c’est que tout le monde, que chacun participe en fonction de ses moyens, de ses capacités…

     

    Ainsi l’assiette de l’impôt devrait être élargie et concerner l’ensemble de la population… Et c’est ainsi que l’on pourrait arriver à tout financer…

     

    Tu ne gagnes – péniblement – que 1000 euro, tu dois donner ne serait-ce que 10 euro ! Tu gagnes – jamais trop facilement il faut dire – 2500, 3000, 4000 euro, tu dois donner 5 % par exemple, et à partir de 4000 tu dois donner 10 % … Bien que ces pourcentages ou fractions de revenus ne soient pas pour autant « gravé dans le marbre » ! (Mais laissé libre en partie à une appréciation de chacun, liée à un « sens de la responsabilité » de chacun…

     

    C’est l’idée de la responsabilité qu’il faut introduire dans les esprits… Beaucoup de très riches – je pense- seraient d’accord avec ce que je dis là… Sauf bien sûr et hélas les gros prédateurs qui se fondent sur la loi du plus fort et de la domination des moins forts à leur profit accru ! … Ainsi – il faut le dire aussi- de toute la masse des profiteurs, resquilleurs, trafiquants en tout genre  réfractaires au moindre effort, à tout travail, peu soucieux des autres et ne pensant qu’à s’en foutre plein la lampe pour pas un rond ! (ceux là veulent que ce soient les riches qui paient et, non seulement les riches mais les autres en général)… Tout ça avec des Gauches-ventre mou, des progressistes d’une complaisance crasse, et même des droite et extrême droite qui hurlent aux valeurs bafouées, du genre «ôte- toi de là que j’m’y mette à bas la racaille et qui sont les premiers demandeurs d’ un système qui les arrangent. Et les gouvernements que l’on connaît sont tous pro ultra-dominants et plus hypocrites les uns que les autres, costardés cravatés recueillis devant les catafalques des héros morts, perclus d’humanisme de façade, fouteurs d’olives bien huilées dans le fondement sans le souci des brûlures inévitables et consécutives dans les boyaux et dont les gens finissent par crever !

    Amen !