compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Réflexion du jour, dimanche 16 novembre 2025

    Lors de la cérémonie de commémoration des attentats du 13 novembre 2015, indépendamment de ce que l’on peut penser de cette cérémonie et de ce qu’elle fut dans sa réalité du moment…

    Dix ans après le drame – 132 victimes et plus de 400 blessés dont certains très lourdement handicapés – n’a pas été invitée TOUTE la classe politique : élus et personnalités du RN n’étaient pas invités alors qu’ils représentent le tiers des Français…

     

    Pardon de vous le dire, gouvernants et autorités en place en 2025, qui, par le biais des médias, des plateaux télé de débats et de forums, contribuent à la montée du RN  d’une part ; mais d’autre part déclarent combattre le RN ; avec un tel comportement qui consiste lors de la cérémonie commémorative des attentats du 13 novembre 2015 à ne pas inviter d’élus et de représentants du RN (et idem pour d’autres cérémonies commémoratives relatives à l’élimination dans les camps de la mort de 75 000 Juifs Français entre 1942 et 1945), vous prenez bien là une décision contre-productive en ce sens qu’en « stigmatisant » un parti (le RN) que vous jugez implicitement « indigne », vous ne pouvez ainsi que le grandir, ce parti (le RN) aux yeux de non seulement le tiers des Français mais d’autres encore qui vont le rejoindre le jour du vote en 2027 ou avant…

     

    Un état républicain et démocratique ne peut pas fonctionner ainsi et pourtant c’est bien ainsi qu’il fonctionne – et qui lui fait perdre son statut d’état républicain et démocratique… Ou, plus dans la réalité du temps : qui lui fait prendre l’apparence d’un état républicain et démocratique… (C’est en effet une question d’apparence, autant pour les partis de gauche, de droite, de centre et du RN)

     

    Et à l’apparence s’associent l’hypocrisie, le non dit, le calcul… La « danse des canards », le « cinéma à 2 balles », la « télécrassie », les promesses, les discours… Et la gabegie, les désordres, les haines, la mise en coupe réglée des richesses du pays au profit d’une minorité, l’avion moins cher que le train, le « klaxomerdage » des automobilistes rageurs et impatients, le tout chinetoque dans les GIFI, le poulet brésilien… Qui tout ça ensemble et en même temps haut et fort dénoncé par tout le monde et véhiculé par les médias (mais moins par les médias le rackett des ultra riches)… Rend invisible la France qui va bien, c’est à dire plus de la moitié de la pomme !

     

    Allez dans un village Vosgien, dans un bourg des Ardennes, dans un quartier de ville moyenne dans les Landes ou en Corrèze, et vous la verrez de vos yeux, la France qui va bien ! Et, dans cette France là, on ne regarde pas quel bulletin de vote les gens mettent dans l’urne ! Et, cette France là, le RN ne la changera pas, elle résistera au RN en dépit du bulletion mis dans l’urne, à sa manière tout comme elle a résisté de tout le meilleur de ses habitants à toutes les scoumounes qui se sont évertuées à lui puer le nez  sans y parvenir vraiment depuis Pétain et avant Pétain jusqu’à même avant 1789 …

     

     

  • Bruits et paroles

    « Des paroles et des bruits entendus, et qui nous ont pénétrés, peut-être à notre insu, remuent en nous un monde ignoré de nous-mêmes. »

     

    [ René Boylesve ]

     

    C’est la citation qui figure juste avant le prologue, dans le livre de Laurent Mauvignier, « La maison vide », Prix Goncourt 2025.

     

    Ces paroles et ces bruits entendus sont ceux que des enfants, que des adolescents reçoivent de leurs parents, notamment de leur mère ou de leur père lorsque ces derniers se séparent dans la violence et dans le drame, et qui, inévitablement les pénètrent ; certes pas à leur insu ces paroles et ces bruits entendus parce qu’ils les touchent directement en influençant leur pensée et leur comportement à l’égard d’un père – ou d’une mère- qu’ils jugent indigne et ne veulent plus voir…

     

    Mais il en est d’autres de ces paroles et de ces bruits, ceux-là peut-être à leur insu parce que dans la réalité et dans la sensibilité dramatique de la situation vécue dans le moment ils n’en ont pas conscience, qui leur viennent du plus profond, du plus intériorisé d’eux-mêmes, et qui les pénètrent aussi, remuant en eux ce monde ignoré -ou méconnu- qui est celui qui se trouve en eux-mêmes mais aussi celui de leur père, de leur mère, dont ils ne savent que ce qui leur a été dit, raconté ; que ce qui a été vécu auprès de leur père et de leur mère avant que ces derniers ne se séparent…

     

    Ces paroles et ces bruits entendus en eux ne sont pas forcément ceux qui révèlent, ils sont à vrai dire intuitifs, ils « soulèvent un voile » et surtout, le plus souvent, ils viennent « après » (parfois longtemps après)…

     

    Tout enfant, tout adolescent, et cela quel que soit l’environnement familial dans lequel il vit entre son père et sa mère et les autres membres de sa famille, et aussi importante que soit exercée sur lui l’influence d’une mère, d’un père, d’un proche (l’un ou l’autre des grands-parents, un oncle, une tante)… Porte en lui quelque chose d’inviolable, qui lui est intime et particulier, et qui ne peut être investi ; et ; de ce quelque chose là, viendront les paroles et les bruits entendus qui le pénètreront, remuant le monde ignoré en lui, ainsi que ,le monde ignoré de ce père, de cette mère dont ils ne savent qu’une partie de leur histoire – et d’avant leur histoire…

     

    Non seulement un enfant ou un adolescent, mais encore toute personne porte en elle une part d’intime, d’inviolable, ne pouvant être investie, aussi influencée, soumise, conditionnée qu’elle soit cette personne, par l’environnement familial, sociétal, relationnel, exerçant sur elle une pression très forte et la rendant dépendante, sa liberté écrasée… Et c’est cette part là, si réduite, si petite soit-elle, qu’il faut parvenir à atteindre – sans effraction- et qui va d’elle-même « s’allumer »… Même si le « feu » a du mal, tant de mal à prendre… Et une fois pris, le feu ne s’éteindra plus…