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  • Papy en Fiat Panda à Saint Tropez

    C’est un papy de 85 ans, 1137 euro de pension de retraite, il a pour son compte de la Banque Postale un découvert autorisé de 700 euro ; il habite à Wissart dans le Pas-de-Calais près de Boulogne sur Mer, il roule en Fiat Panda (voiture achetée d’occasion 120 000 km au compteur, embrayage d’origine et « un peu juste pour la courroie de transmission » et pour les pneus ils sont « limite »)…

    Il est un fan de Brigitte Bardot, jeune homme à son service militaire il avait accroché dans la piaule à la caserne un poster géant de Brigitte Bardot…

    Il vote RN

    Il veut se rendre le 7 janvier 2026 à Saint -Tropez pour les obsèques de Brigitte Bardot : il s’est renseigné pour un billet de train aller retour : c’est galère (plusieurs changements) et surtout c’est pas en rapport avec son budget (même en utilisant son découvert autorisé)…

    L’avion c’est hors de question : il faudrait se rendre à Lille au plus près ou aller jusqu’à Paris Orly pour un vol direct jusqu’à Nice, c’est galère aussi…

    Du coup il va y aller en bagnole mais ça fait largement plus de 1000 kilomètres, en empruntant des autoroutes au maximum pour le trajet aller, il l’envisage et y’en a pour plus de 100 euros de péage plus l’essence sa Fiat Panda elle fait 6 litres au 100 ; au retour il évitera les autoroutes… Il compte 16/17h en tenant compte des arrêts (il peut pas rester plus de 2 h sans pisser) pour faire le trajet aller, et au moins 20h au retour (il couchera pas en route en hôtel même un Formule 1)…

    Reste, comme il arrive la veille de l’enterrement, un hôtel à trouver autour de Saint Tropez : ça va être très galère et sans doute autour de 100 euro la nuit sans le petit déjeûner – s’il arrive à trouver vu le nombre de fans venus de toute la France assister aux obsèques de Brigitte Bardot…

    Et « cerise sur le gâteau » il a un « petit toutou » un caniche qui est malade en voiture et pas de voisin pour garder le toutou, il peut pas le laisser 3 jours enfermé dans la maison…

    De surcroît il est pas trop à l’aise pour de la conduite en bagnole sur grande distance, surtout sur les axes à grande circulation permanente et dans les traversées de villes régionales par les rocades très embouteillées et très compliquées de rond -points, de voies de présélection etc. … Çe voyage pour lui ça va être une grosse galère ! Mais ilveut, il veut absolument et résolument se rendre aux obsèques de Brigitte Bardot à Saint Tropez le 7 janvier 2026 depuis Wissart dans le Pas de Calais…

    La Fiat Panda « faut pas qu’elle lui chie une pendule » à l’aller comme au retour – quoiqu’au retour tant pis on verra – et… Le découvert autorisé « on le sucera jusqu’au trognon » ! (rire)…





  • L'individu ou la personne ?

    Un homme ou une femme de ce monde où présentement nous vivons – et il en a toujours été ainsi – Qu’il soit un chef d’état, un apprenti boulanger, un milliardaire, un SDF, un ingénieur, un chrétien, un juif, un musulman, une « dame pipi » de WC public, une mémé, une jolie jeune femme, un prof de Lettres, un cariste, un grutier, un médecin, qu’il réside dans une belle demeure ou dans une caravane ou sous un pont, qu’il soit un artiste, un écrivain, une vedette de Youtube, et qu’il ou elle ait mille followers sur Facebook ou Instagram… Ou qu’il soit un « éternel zappé »… Qu’il ne fasse rien d’extraordinaire dans sa vie ou qu’il qu’il soit l’auteur d’une grande œuvre… Quelle que soit sa condition, le langage dans lequel il s’exprime, sa « vision du monde », ses idées, ses croyances, sa notorité s’il en a une ou s’il est très peu connu…

    Est avant tout et en premier lieu… Une personne humaine, et si l’on le rencontre et si un échange s’établit avec lui, de près – ou de loin sans le voir… Peut être un interlocuteur – autant dire ni un arbre ni un mur ni un tas de cailloux devant soi…

    Et la relation qui s’établit alors avec cette personne humaine, celle là ou une autre… À partir du moment où le contact demeure normal, sans violence… Cet instant de relation – pouvant se renouveler – est toujours à mon sens « un moment d’échange privilégié comme suspendu sur la toile agitée et mouvante du monde »…

    Avant d’être dans le monde ou autour de toi ce que tu es selon de ce que tu fais et ce que tu as (ce qui t’identifie, te situe ou te classe, dans l’environnement humain qui est le tien à tel endroit ou en un autre endroit ou espace public là où des gens communiquent entre eux)… Avant tout cela, tu es d’abord un être humain, une personne… (le terme d’individu utilisé dans l’Ordre du Monde et en particulier dans l’Ordre marchand où règnnt pouvoir de l’argent et apparence, est un terme qui en aucune façon ne désigne, ne fait état d’un être humain)…

    Ce moment de relation humaine, totalement indépendant de tout repère que ce soit, de tout jugement ou appréciation que l’on peut se faire – même justifié… Dans un sens ou dans un autre… Est un moment unique, privilégié, privé, intime, personnel ; comme je dis « suspendu sur la toile agitée et mouvante du monde » et la conversation qui s’établit alors en l’occurrence, ce que l’on se dit l’un et l’autre à ce moment là, est différent de ce que l’on dit en public, en groupe, dans une réunion de personnes, de connaissances, d’amis…

    Comme je dis aussi « à défaut d’être croyant en Dieu, il y a cette croyance en ce qui se substitue à ce Dieu en lequel on ne croit pas, et qui n’est autre que l’existence même – et réelle- de l’Autre (et donc de cet interlocuteur qui est l’Autre)…

    Dieu en somme serait l’Autre en tant qu’interlocuteur avec lequel on échange, on confie, on partage, lors d’un moment unique, privilégié, de relation…

    Pour autant… Faut-il voir dans le propos dont je fais part ici au sujet du caractère privé, intime, personnel, de l’échange, du moment de relation… Et de la primauté de la personne sur l’individu, de la personne elle-même sur ce qu’est ou fait cette personne… Quelque « leçon de morale » ?

    Car il est évident que, en rapport avec des comportements que l’on dénonce, en face de ce qui est contraire à nos propres valeurs et à la vision du monde et des gens que l’on se fait soi-même ; il est évident que le propos dont je fais part ici, se trouve forcément en décalage par rapport à la réalité d’une situation en laquelle on se trouve (situation difficile, de confrontation, d’oppostion violente, de non acceptation, de rejet, de désapprobation)… En effet dans ce cas, la relation même aussi intime et privée ou priviléfgiée qu’elle soit – si elle peut l’être – se trouve dépendante de ce que l’on sait, de ce qui se dit et qui est vrai ou en partie vrai…