… Si c’est « ça » le visage de la culture du 21ème siècle – autant dans le monde occidental que dans le monde non occidental mais rappelons que les deux mondes sont tous deux aussi occidentalisés l’ un et l’autre question culte de l’ argent, de l’apparence, du consumérisme, de la dominance des modes et des opinions – alors je n’ adhère pas du tout à cette culture !
Passons, outre ce que l’ on peut voir avec cette image, sur la « flopée » ahurissante, démentielle, hallucinante, complètement déjantée… De tous les candidats de chaque pays ( presque tous) harnachés, travestis, vêtus, coiffés, piercingués, quincaillés, tatoués qu’ ils sont, tout cela avec les effets spéciaux technologiques, de scène…
Culture de la chanson et de la musique en l’ occurrence avec cette éditon 2024 de l’Eurovision… Mais aussi – et autant – culture de l’ écrit, du graphisme, de la peinture, de la sculpture, de la littérature, du cinéma, du théâtre… Et de toute forme d’ expression – personnelle ou de groupe… En ce 21ème siècle déjanté du « tout est possible » jusqu’à l’ inconcevable, jusqu’au plus surprenant, jusqu’au plus « fédérateur » d’ engouements manifestés par des tapements de pieds et de mains, des hourrahs et des « like » sur les réseaux sociaux, et des séquences vidéos smartphoniques tik-tokisées/instagramisées…
Du pur délire tout ça !
Une « note d’humour » de ma part… « Qui vaut ce qu’ elle vaut » :
« J’ invente » :
C’est Raëlle, la jeune candidate d’Israël qui arrive sur la scène, ovationnée par ses fans… À la moitié de sa chanson voilà-t-il pas que sa longue jupe déstructurée toute brillante de paillettes argentées se plaque contre sa jambe, toute mouillée que inopinément et brusquement elle est. Une petite fille parmi les spectateurs présents s’écrie : oh elle pisse Raëlle !
Et c’est Célestine, la candidate de la France, étudiante à Science Po, qui arrive à son tour sur la scène… Une nièce de Benyamin Netanyaou dans un kibbouz devant son poste de télévision assiste à l’édition 2024 de l’Eurovision. Elle s’écrie en voyant apparaître Célestine : « oh non, pas Célestine » !