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généalogie

  • Généalogie : autre précision

    Il est certain qu’ un fichier GEDCOM sur une clé USB ou sur un disque dur externe, c’est avoir en permanence et dans la durée, à sa disposition, n’importe où et n’importe quand, et sans pour autant être connecté à internet, toutes ses données de généalogie, et que l’on peut, de surcroît, travailler sur ce fichier GEDCOM (modifier des données sur une personne, ajouter des personnes – conjoints, parents, enfants)…

     

    Mais au départ, pour pouvoir importer un GEDCOM à partir par exemple, de MyHeritage ou de Généanet – en version premium abonnement annuel – il faut impérativement, être aussi durant au moins un an sur Heredis en version premium qui est le seul site de généalogie à proposer un GEDCOM au format Heredis.

    Juste avant la date d’échéance au bout d’un an à Heredis, il suffit d’importer depuis Heredis son compte, le fichier GEDCOM tel qu’il est à la date avant échéance, de lui donner un nouvel intitulé différent du titre d’origine, et sans nécéssité alors de renouveler l’abonnement Heredis, par la suite il est possible de continuer à travailler sur son fichier GEDCOM ( en principe en un an – la première année d’Heredis – on a le temps de recueillir et d’inscrire un maximum de données )…

     

    La question se pose de la transmission à d’autres personnes – de sa famille – de ce fichier GEDCOM (par exemple en pièce jointe dans un e-mail) :

    Si la personne contactée n’est abonnée à aucun site de généalogie en version premium et ou n’est pas non plus sur Heredis ; il n’y a qu’une possibilité :

     

    Afin de pouvoir ouvrir et lire le fichier GEDCOM reçu, il faut passer par un logiciel spécifique de traduction de GEDCOM, à télécharger (il existe plusieurs types de logiciels à cet effet – des gratuits et des payants) … Mais le résultat obtenu est un fichier « gedcom transformé » qui n’a pas du tout la même apparence et structure que le GEDCOM Heredis…

    Autant dire que « ce n’est pas évident » et que, de surcroît, bon nombre d’opérations de téléchargement de logiciels (surtout les gratuits) ne sont pas sécurisées (risque de contenir dans les programmes intégrés et sous-programmes, des « logiciels espions » voire des virus potentiellement dangereux)…

     

    En conséquence je n’envoie pas en pièce jointe à des personnes de ma famille ou autres, mon fichier GEDCOM constitué de plus de 400 individus à ce jour… Sauf dans le cas où la personne serait sur Heredis, car dans ce cas, pas besoin d’un logiciel de transformation pour ouvrir et lire le fichier exactement comme sur Heredis…

     

     

  • Généalogie, précisions

    Seuls, les documents officiels tels que des actes d’état civil – naissance, décès, mariage – ainsi que d’autres documents historiques précis concernant une personne en particulier… Numérisés et consultables sur les sites départementaux d’archives (ou encore en se rendant au centre d’archives de son département afin de consulter les registres)… Sont les sources référentes et exactes.

     

    Sur les sites de généalogie – MyHeritage, Heredis, Généanet, Filae – et en particulier avec Généanet surtout plus encore que les autres (du fait que c’est sur Généanet que l’on trouve le plus grand nombre de renseignements et d’indices issus des arbres réalisés par des dizaines, des centaines de milliers de personnes de par le monde), apparaissent ainsi pour tel ou tel ancêtre de notre famille, ces indices exploitables…

    Ce sont ces indices communiqués qui nous permettent de construire au fur et à mesure, notre arbre.

    Cependant – et c’est souvent le cas – la liste des indices concernant telle ou telle personne, comporte plusieurs indications (au delà d’une seule, de deux, trois, quatre et jusqu’à au moins une bonne dizaine).

     

    Il est alors nécéssaire afin d’être « à peu près sûr » de la bonne indication parmi plusieurs, de comparer une à une, les « fiches » de renseignements et de s’assurer des correspondances en dates de naissance, dates de décès et lieux, nom du conjoint, enfants obtenus…

     

    Ce travail de comparaison et d’analyse des données fournies (accessibles sur Généanet par exemple, en cliquant sur un petit cercle contenant deux flèches rouge et bleu), il faut le reconnaître, est tout de même « moins fastidieux » que de consulter un à un, des actes d’état civil numérisés sur le site d’archives départementales… Il faut dire à ce sujet que, passer une vingtaine d’heures pour finir par tomber sur un acte « inexploitable » parce que trop mal écrit, indéchiffrable, c’est assez frustrant !

     

    Soit dit en passant, du fait que depuis déjà trente ans environ, nous n’écrivons plus de lettres manuscrites, que nous lisons et écrivons « standardisé » (caractères d’imprimerie claviers Azerty et autres) sur ordinateur, smartphones… Nous avons perdu la faculté de lire et de comprendre les écritures manuscrites, et que nous-mêmes d’ailleurs, n’écrivons plus comme on écrivait jadis, avec un stylo plume ou à bille ou au crayon sur papier (et s’il nous arrive de le faire on écrit en « standardisé »… Résultat on ne sait plus lire ni comprendre quand c’est écrit à la main par quelqu’un qui a son style d’écriture et de formation des lettres…

     

    Enfin, au sujet de la question des limites pour la constitution d’un arbre (jusqu’où et jusqu’à qui on peut aller, ou inclure qui) il faut savoir que la filiation déjà, directe, est autant et tout aussi également, paternelle ET maternelle et implique donc que l’on avance dans le passé, autant du côté paternel que maternel jusqu’au delà de la 6ème génération ; que toutes ces personnes du côté paternel et du côté maternel ont eu pour la plupart d’entre elles des frères et des sœurs, constituant ainsi les branches collatérales…

     

     

    Un exemple de « vraie limite » :

     

    Prenons un Dehez Etienne né en 1794, qui, âgé de 19 ans en 1813, se marie avec Anne Larroque déjà mère d’un fils qu’elle a eu avec un autre homme, deux ans plus tôt.

    Cet Etienne Dehez met sa femme Anne Laroque enceinte et, le 14 avril 1813, nait son enfant -de lui- qu’il appelle Etienne aussi…

    Le jour de la naissance de son fils Etienne, Etienne Dehez père né en 1794, reconnaît officiellement l’enfant qu’avait eu sa femme avec un autre homme, lequel enfant portera le nom de Dehez.

    Cet enfant reconnu, donc, ne peut être inclus dans l’arbre de l’auteur et propriétaire de l’arbre, puisqu’il n’est aucunement de la lignée conjugale (de son père ET de sa mère) mais de la lignée de sa mère ET d’un autre homme…

     

    Un enfant « reconnu » (engendré par un autre homme) ne peut donc être inclus dans l’arbre, avec sa descendance…

     

    Autre exemple de limite :

     

    Prenons un Albert Daudhomme « pacsé » avec une Jennifer Lafon, qui a avec sa compagne deux enfants Robert et Julie.

    La compagne Jennifer Lafon figure – comme en tant qu’épouse qu’elle n’est pas – dans l’arbre, incluse donc en tant que mère de Robert et de Julie.

    Mais l’ascendance de Jennifer Lafon (à commencer par son père et par sa mère) ne peut être incluse dans l’arbre.

    Il appartiendra alors à Robert et à Julie, s’ils le souhaitent l’un et ou l’autre, de constituer l’arbre d’ascendance à partir de leur mère (l’arbre créé par Robert et ou par Julie et qui lui, sera constitué de l’ascendance de son père Albert Daudhomme et de l’ascendance de sa mère Jennifer Lafon.

     

     

     

  • La généalogie révèle l'évolution de la société

    Les travaux de recherche généalogique auxquels se livrent aujourd’hui de nombreuses personnes, pour autant qu’ils aboutissent à la réalisation d’un arbre familial « assez étoffé » - ce qui est mon cas – sont révélateurs d’une évolution de la société dans l’Histoire…

    En gros, peut-on dire, l’on distingue trois périodes :

     

    La première est celle qui court de ce que l’on appelle « le haut moyen âge » depuis la dislocation de l’Empire Romain d’Occident et des grandes invasions dites « barbares » de peuples venus d’Asie et d’Europe orientale ; celle de l’époque de « l’ancien régime » des Rois et de leurs dynasties (Capétiens, Bourbons), tout cela jusqu’en 1793 quatre ans après la révolution de 1789, où fut instauré l’État Civil…

    Avant 1793 les naissances – souvent à quelques jours près suivies du baptême – étaient transcrites sur des registres paroissiaux.

    Cette première période peut être qualifiée d’homogène en ce sens que de mêmes caractéristiques la définissent :

    Une mobilité réduite, la plupart des gens étant des travailleurs de la terre, ou exerçant des activités professionnelles, des métiers, sur place dans le bourg, le village, la cité où ils demeuraient…

    Des guerres successives et parfois longues, avec beaucoup de destructions notamment de villages et de cités avec leur église (et par conséquent les registres paroissiaux dans les incendies).

    Durant cette première période, pour autant que les registres paroissiaux n’aient point été détruits, ce qui est tout de même le cas dans un certain nombre de localités même en tant de guerre, il faut voir de quelle manière étaient tenus ces registres paroissiaux. En effet les gens en très grande majorité ne savaient ni lire ni écrire et les curés à peine lettrés rédigeaint les actes en patois local, ou dans un Français sommaire, très malhabilement écrits, illisibles, inexploitables pour des chercheurs de notre temps présent.

    Seuls les aristocrates, les grands propriétaires et bourgeois, citadins, seigneurs, capitaines d’industrie, les intellectuels – soit à peine 1 à 5 % de la population- pouvaient compter sur des transcriptions de naissance et de baptême « à peu près correctement rédigées » et donc lisibles et exploitables par des chercheurs de notre temps présent.

     

    La deuxième période est celle qui court de 1793, traverse la totalité du 19ème siècle, puis le 20ème siècle, soit une période plus stable si l’on peut dire, à l’exception des années des deux grandes guerres mondiales du 20ème siècle.

    C’est une période de développement économique, industriel, technologique et qui, comme la précédente est homogène dans le sens où la même caractéristique la définit à savoir une mobilité relativement réduite, la plupart des gens exerçant des métiers, des activités de culture et d’élevage, des professions, sur place dans leur village, bourg, cité ou terroir ou région (à l’exception cependant des grandes vagues migratoires d’Europe vers l’Amérique par exemple)…

    De 1793 jusqu’en 1806, la consultation des actes d’état civil révèle le peu d’éducation des officiants (les maires de village) : les actes sont rédigés d’une écriture malhabile, tout d’un seul tenant sans espace, sans aller à la ligne, et sont pour la plupart d’entre eux, illisibles, inexploitables, ou très difficiles à déchiffer.

    Après 1806 et plus on va vers le milieu du 19ème siècle, les actes sont alors beaucoup mieux exploitables, à peu près correctement rédigés avec les noms des père et mère et témoins bien indentifiables.

     

    La troisième période est celle qui commence dans les dernières années du 20ème siècle et dans les premières années du 21ème, et qui se précise d’autant plus que l’on avance dans le 21ème.

    C’est la période de la reprise – cette fois accélérée – des flux migratoires, mais surtout celle de l’éclatement de la société, des structures familiales, d’une mobilité des gens bien plus importante qu’elle ne l’avait été jadis, de l’accroissement des divorces, des séparations, de ce que l’on appelle « des familles recomposées », de la dissolution des liens de relation dans les familles du fait de la fragilité et de la temporalité réduite de ces liens… De telle sorte qu’en ce qui concerne des recherches généalogiques de descendance (mais aussi d’ascendants récents), cela devient de plus en plus difficile, aléatoire…

     

    Aussi, « construire sa généalogie » implique de devoir se heurter aux difficultés relatives à la première période, d’autant plus insurmontables que l’on recherche loin dans le passé ; et aux difficultés relatives à la troisième période, d’autant plus insurmontables du fait de l’éclatement de la société…