… Benyamin Netanyaou qui était chef du Likoud en 2006, avant d’être premier ministre d’Israrël à partir de 2009 – sauf durant une courte période entre 2021 et 2022- a intentionnellement contribué à l’arrivée du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza le 25 janvier 2006…
Avant cette date du 25 janvier 2006, c’était le Fatah, une formation politique laïque, qui se trouvait au Pouvoir à Gaza ; une formation qui n’était ni islamiste jihadiste ni terroriste quoique combattant Israël…
L’on peut dire que le Hamas a été en quelque sorte, l’« œuvre » de Benyamin Netanyaou qui a permis au Hamas de renforcer son autorité et de s’imposer aux Gazaouis…
Avec le Fatah, Benyamin Netanyaou craignait qu’un état palestinien soit créé, c’est pourquoi il a « préféré » le Hamas qui lui, avant de vouloir un véritable état palestinien, n’avait pour principal objectif que celui de prendre le pouvoir sur un peuple soumis et racketté et islamisé… (Mais cela dit, le Hamas lui aussi, à présent, est pour un état palestinien qu’il veut gouverner avec droit de vie et de mort sur ses « sujets »)…
Benyamin Netanyaou n’est donc pas, dans la situation où se trouve Israël actuellement, le premier ministre « idéal »…
Sans aucun doute une politique différente (celle d’un combat contre le Hamas « plus ciblé » et donc « qui aurait affecté un peu moins durement les Gazaouis ») aurait-elle pu être appliquée par un autre gouvernement que celui de Benyamin Netanyaou…
Cependant, comment combattre le Hamas dans la bande de Gaza, sachant que les activistes armés du Hamas se fondent dans les populations locales de civils, d’hommes, de femmes et d’enfants, terrorisés, islamisés, rackettés ; tous conditionnés depuis leur enfance, par le Hamas au pouvoir, dans la haine des Israéliens ?
Les Israéliens, qu’ils aient pour gouvernement celui de Benyamin Netanyaou ou qu’ils en aient un autre ; et d’ailleurs quelle que soit la tendance et la sensibilité politique de chaque Israélien, de leur Gauche jusqu’à leur extrême droite et à leurs religieux ; font afin de se défendre – chacun d’eux et leur pays, leur société – ce que n’ont pas fait les Occidentaux en Afghanistan durant 20 ans contre les Talibans (qui eux aussi, tout comme les combattants assassins du Hamas, se fondaient dans les populations locales, dans les villages, les villes, les campagnes, les montagnes) … Autrement dit ils ont fait le choix d’un combat qui forcément ne peut qu’affecter les populations locales…
Les Talibans ne seraient jamais arrivés au Pouvoir en Afghanistan si l’on avait « vitrifié » avec les armes les plus « radicales » toutes ces caches, toutes ces grottes, carvernes, abris dans les montagnes, ainsi que ces villes et villages dans lesquels ils se mêlaient à la population…
Qu’a -t-on fait après le 6 juin 1944 en Normandie, pour éliminer les nazis solidement retranchés dans les villes de Caen et du Havre ?
Qu’a-t-on fait pour éliminer les mêmes nazis au pouvoir dans leur propre pays l’Allemagne, mêlés aux populations de Dresde, de Berlin, de Hamburg, de partout en Allemagne ? Sinon par des bombardements et en « rayant de la carte » des villes de plus de cent mille habitants ?
En face des Islamistes tels ceux du Hamas, du Hezbolah, des groupes jihadistes, des Mollahs d’Iran ; en face des Russes de Poutine, en face des Talibans, en face des ennemis de l’Humanité les plus acharnés, les plus terrifiants, les plus fanatisés, tous fondus dans les populations locales… Et propagandistes de la haine et du meurtre, et des parties de population qui les soutiennent, les aident, les financent – de leur bon vouloir ou par soumission acceptée – il n’y a pas d’humanisme possible, pas de dialogue, aucun de ces ennemis de l’humanité ne peut être un interlocuteur…
… Cela dit, cette réalité – si dure, si intemporelle – de l’incapacité de l’humanisme en face de la violence et de la brutalité… Est- elle une fatalité ? Est-ce que c’est cela le destin de l’espèce humaine ?
Avant même d’espérer, de croire, de rêver, d’imaginer, de concevoir… Et de commencer, de tout juste commencer à agir mû par l’espérance…
Se poser cette question « est-ce une fatalité »… C’est -peut-être déjà – comme une « porte qui s’entrouvre »…