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  • Réflexion sur le lien de realation parent-enfant, ou entre amis

    Un père peut avoir deux fils ou deux filles qui ne s’entendent pas, ont cessé de se voir, pour des raisons précises, particulières et en grande partie justifiées, du fait d’un différend survenu, ou d’un comportement de l’un ou de l’autre qui en plus d’une différence de sensibilité et de vision du monde, des gens et des choses, de la société, ou encore d’une différence de culture en soi… A élargi, amplifié le désaccord…

    Il n’en demeure pas moins que pour le père, ou pour la mère de ces deux fils, ou de ces deux filles, le lien parent – enfant ne peut se défaire, ainsi que la relation parent – enfant…

    Il en est à peu près de même pour un homme ou pour une femme âgé par exemple, de plus de 70 ans, qui a dans ses connaissances là où il vit, depuis plusieurs années, deux personnes autant appréciées l’une que l’autre pour des raisons différentes ; deux personnes autant amies l’une que l’autre de cet homme ou de cette femme de plus de 70 ans et qui vu leur âge, pouraient être comme deux fils ou deux filles en désaccord à la suite d’un différend…

    Si le lien qu’il pouvait y avoir entre ces deux personnes toutes deux amies de l’homme ou de la femme de plus de 70 ans est rompu, il n’en demeure pas moins que la relation entre cet homme ou cette femme de plus de 70 ans et chacune des deux personnes par exemple âgées l’une et l’autre de 30/40 ans, ne peut, elle, être rompue…

    Cependant, l’une ou l’autre de ces deux personnes de 30/40 ans qui sont des ami(e)s pour l’homme ou la femme de plus de 70 ans, comment réagisent-elles, confrontées à l’existence et au maintien d’un lien ne pouvant être rompu, d’un lien qu’elles ont du mal à concevoir qu’il puisse encore exister ?

    En un mot, si tu n’étais plus mon ami parce que tu as cessé à la suite d’un différend toute relation avec mon autre ami devenu pour toi ennemi et qui pour moi reste ami, alors je m’interroge sur le sens de ma vision de la relation humaine, de l’amitié… Qui n’est peut-être pas le « sens commun », le sens de « l’ordre des choses »…

    Ce qu’il y a de différend en soi par rapport aux autres, ne nous contraint-il pas – sans pour autant nous conforter dans la certitude d’une vérité- à affirmer notre singularité et à la défendre ?