… Il n’y a certes pas de « sots métiers »… Mais il y a – n’en déplaise à ceux et à celles qui acceptent « n’importe quel travail même le plus précaire et mal payé qui soit et de surcroît à temps incomplet »… Des « boulots de merde » !
L’on peut au moins en citer deux, de ces « boulots de merde » :
-Distributeur en boîte aux lettres du journal régional nécessitant de se lever à 4h du matin et devant utiliser sa propre voiture avec une indemnité mensuelle qui est loin de couvrir la dépense en carburant (et l’usure du véhicule), et cela tous les matins y compris le dimanche, ce qui fait une vingtaine d’heures par semaine payé sur la base du SMIG…
Bonjour l’hiver quand il gèle et que le parebrise de la voiture « couchant dehors » est givré, au moment du départ !
Et dire que des retraités « pas forcément à moins de mille euro par mois » font ce « travail » afin de pouvoir par exemple se payer une croisière en Méditérranée avec promenade à âne en Crête ! Comme si durant 40 ans d’activité professionnelle ils n’avaient pas été souvent obligés de se lever très tôt le matin, partir en voiture notamment l’hiver par temps de gel et de neige !
-Répartiteur de colis ou livreur chez Amazon dans les conditions de travail que l’on sait, qui sont celles d’Amazon, où d’ailleurs 1 salarié sur 2 en moyenne, soit part de lui-même au bout d’un mois, soit est licencié pour manque d’atteinte des objectifs de production imposés par Amazon.
Il faut avoir assurément « le cœur bien accroché et l’âme bien enchaînée » pour concevoir en tant que chômeur ou jeune en recherche d’emploi, de travailler chez Amazon !
… Ah oui, c’est vrai : quel habitant de lotissement ne trouve-t-il pas « confortable » de trouver dans sa boîte aux lettres – surtout le dimanche matin – son Sud-Ouest, sa Dépêche du Midi, son Est-Républicain ?
Et 9 Français sur 10 ne commandent-ils pas les produits qu’ils achètent « en ligne » chez Amazon ? ( D’où l’immensité et le nombre d’entrepôts de traitement de colis – et de livreurs Amazon )…