… Si une interruption d’alimentation électrique suite à une avarie, à un dysfonctionnement devait priver d’électricité, comme cela s’est dernièrement produit à Paris le 8 décembre 2022, durant plusieurs heures, des dizaines de milliers de personnes dans leurs habitations ainsi que des commerces, notamment d’alimentation en produits frais et surgelés… Quelle serait alors, dans le cas d’une interruption de 6, 8, 12 heures, la conséquence d’une rupture de la chaîne du froid, de cette durée de 6,8,12 heures, sur des produits alimentaires qui, dans une température ambiante de 15 degrés en intérieur (en période hivernale) et de 25 degrés en intérieur (en période d’été), forcément auraient commencé à se décongeler ?
« L’on dit » (c’est bien ce qu’il est courant d’entendre) que 2h d’interruption d’alimentation électrique d’un congélateur, c’est « sans conséquence », et même jusqu’à 24 heures… Mais pour ma part, et je suppose que je serais loin d’être le seul, je n’envisagerais pas de faire mes courses de produits surgelés chez Picart ou chez Thiriet, dans les jours qui suivraient une panne d’électricité ayant duré 6, 8 ou 10 heures (et à plus forte raison davantage)…
Les gestionnaires de chez Picart et de chez Thiriet, ainsi que de Leclerc, Carrefour, Intermarché, etc. doivent bien en être conscients, d’une telle panne pouvant survenir… Mais pour pallier à une interruption de plusieurs heures, je ne vois pas trop comment il leur serait possible, surtout en zone urbaine et péri urbaine, d’installer des groupes électrogènes… Quand on sait le volume et l’encombrement que prend un groupe assez important, qu’il n’est pas possible de placer dans un local fermé ni en extérieur aux abords du centre commercial… Rappelons qu’un groupe électrogène fonctionne avec du carburant (énergie fossile) qui permet l’entraînement d’un moteur produisant de l’électricité, et que le carburant consommé produit du gaz d’échappement, et en outre, fait énormément de bruit…
Bonjour, en ville, quand l’électricité aura été absente durant plusieurs heures, voire une journée, et pire, trois ou quatre jours… (et aussi en zone rurale urbanisée), les poubelles d’ordures ménagères pleines de sacs de produits décongelés)…
L’on peut imaginer, dans les immeubles détruits par les bombardements en Ukraine, tous ces congélateurs remplis de victuailles, les uns dans les décombres, les autres abandonnés dans des logements devenus inhabitables… La pestilence…