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Destruction et incendie de locaux du secours populaire et de restaurants du cœur

Comment « qualifier » les auteurs de destruction et d’incendie de restaurants du cœur, de locaux du secours populaire, sinon de barbares et de racaille ?

Ce terme de racaille, je l’assume en toute conscience et détermination, pour qualifier ces auteurs de destruction et d’incendie de restaurants du cœur et de locaux du secours populaire… « racaille » oui, avec tout ce que ce terme peut contenir de violence, de mépris et d’envie de « tirer dans le tas » kalachnikov à bout de bras !

Et merde, mille fois merde, accompagné d’un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude, à tous ceux et celles d’entre vous qui trouveraient « insultant » et « déconsidérant » ce terme de « racaille » à l’égard de ces barbares qui détruisent et incendient des restaurants du cœur et des locaux du secours populaire !

De leur part, à ces barbares, à cette racaille, c’est faire violence, violence abjecte à la misère de millions de gens dont le quotidien de vie est très difficile, de gens qui sans les restaurants du cœur, ne mangeraient pas à leur faim !

Cette violence là, faite à la misère, est l’égale de la violence des dominants et des décideurs, des lobbies de la bouffe, notamment lorsque des produits alimentaires de grandes surfaces commerciales sont détruits ou pire, revendus aux méthaniers pour produire de l’énergie…

C’est la même violence que celle des milliardaires, des actionnaires, des croisiéristes qui font construire et naviguer d’énormes paquebots pollueurs des côtes et des ports (merde, soit dit en passant, ces « géants des mers » que sont ces navires de croisière, ne sont jamais incendiés ou attaqués par des commandos ! Ni non plus les assemblées d’actionnaires siégeant dans les PC des lobbies de l’agro chimie, de l’alimentation, de l’industrie, de la pharmacie ! ) C’est « plus facile » de s’attaquer à des mairies, à des écoles, à des centres culturels, à des locaux du secours populaire, à des restaurants du cœur !

Quelle époque ! Quelle époque abjecte ! Quelle « société de merde » !

Au moins, au 17ème siècle, lors de grands soulèvements et révoltes populaires – de paysans, de manouvriers, de gens de condition très précaire asservis sous les seigneurs, dans les villes et campagnes du Royaume de France… Au moins à cette époque là, les révoltés ne faisaient pas violence à la misère !





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