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N'être point propre sur soi fait obstacle à l'aide pouvant être apportée par les autres

Une pauvre femme, d’âge indéfinissable et vivant seule, demeurant dans un village ou plutôt un hameau, éloigné de 8 kilomètres de la plus proche surface commerciale, effectue très souvent à pied, le trajet entre la maison délabrée où elle habite, et le l’Intermarché de la ville voisine…

En général cette femme, assez grosse, mal vêtue, dans le trajet de retour de 8 km, transporte au bout de chacun de ses deux bras, deux gros sacs emplis de ce qu’elle a acheté selon ses besoins, à l’Intermarché.

Lorsque le temps est à la pluie et au vent, et à plus forte raison en hiver, elle tend le pouce levé, arrêtée au bord de la route, espérant être chargée par un automobiliste de passage.

Selon divers témoignages de personnes l’ayant une fois ou deux prise à bord de leur voiture, elle dégage une odeur pestilentielle, de « putréfaction cadavérique » du fait qu’elle ne se lave jamais et qu’elle garde sur elle les mêmes vêtements sales et usés…

Il fut un temps où elle effectuait le trajet sur un vieux vélo, mais elle a déclaré un jour à la personne qui l’avait chargée, que l’on lui avait volé son vélo…

Les automobilistes qui passent, connaissent cette femme, et ayant entendu les témoignages accablants au sujet de l’odeur qu’elle dégage, ne s’arrêtent pas pour la charger… Il faut dire que – toujours selon les témoiganges – l’odeur reste et persiste un bon moment dans la voiture…

Là où elle habite, il n’y a ni salle de bains, ni donc, de douche ou de baignoire, juste un évier dans la cuisine.

Si cette femme a « assez de sous » pour s’acheter des légumes, de quoi manger, alors que n’achète- t – elle pas au moins un savon – « de Marseille » - pour se laver le corps – de la tête aux pieds – avec l’eau du robinet de l’évier, dans une cuvette ou une bassine ?

Assister des gens démunis, dans la solitude, l’isolement, la détresse… Oui, mais encore faut-il que ces gens aient « un minimum de dignité », veillent à être propres sur eux, et donc ne pas puer comme des blaireaux sortis de leur terrier…

L’odeur notamment lorsqu’elle est insupportable, et pour ainsi dire asphyxiante et de surcroît persistante… Est un obstacle « de taille » à la relation humaine, décourage les meilleures volontés d’aider son prochain dans le besoin…

 

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