… Deux questions me viennent à l’esprit :
-En quoi la présence de la culture française pouvait-elle être une nécessité dans un territoire qui, depuis 2007 se trouve sous la domination du Hamas ?
Bien que les Gazouis se soient vus imposer le Hamas par un coup de force – et non par des élections libres – ces mêmes Gazouis en majorité d’entre eux, ne se sont pas opposé le moins du monde à la domination du Hamas… Et quel regard pouvaient-ils bien porter sur la présence d’une culture française dont ils étaient loin, bien loin d’appeler de tous leurs vœux ? Dont ils n’ont que faire ?
-Et n’est-il pas « fortement probable » que le Hamas ait décidé le positionnement d’un PC de combat à proximité de ce centre, en pensant que l’armée Israélienne dotée de moyens pour « mieux cibler » ferait en sorte de ne pas atteindre ce centre ?
Je « subodore » que, dans les « hautes sphères de l’intelligensia culturelle française où l’on s’imagine que les « belles et grandes idées humanistes » peuvent impacter des peuples qui ne sont pas particulièrement demandeurs de nos valeurs et de notre culture, et ainsi rendre ces peuples « plus réceptifs sinon amis »… L’idée d’installer à Gaza un Institut culturel Français, a été jugée porteuse d’une grande espérance et d’une très louable intention…
Mais bon, « v’là le résultat » : « boumbadaboum, plus d’institut Français à Gaza… Faut-il pour autant « faire un trou au cul à Tsahal » ?