… En toutes choses, humain, être vivant, pays, société, culture, mode de vie, passé, avenir, histoire… ( pour « religion » je ne saurai dire ou plus exactement je ne sais pas quoi dire d’autre sinon de mauvais très dominant)… En toutes choses donc, rien n’est « tout blanc » ou « tout noir »…
Le blanc et le noir ne se mélangent pour former du gris, qu’en dessin ou en peinture car en toutes choses existantes – en particulier l’humain, la société, un pays, une culture, une civilisation, une idée, une pensée, un agissement – il y a pour le blanc des nuances de blanc et pour le noir des nuances de noir ; le blanc étant la clarté, la lumière ; le noir étant l’obscurité, la sombritude, l’absence de clarté… Le blanc, encore, symbolisant le bien, ce qui est bon ; le noir symbolisant le mal, ce qui est mauvais…
Et les nuances autant dans le blanc que dans le noir sont innombrables, par exemple il ya le blanc écru, le blanc neige, le blanc mat, le blanc brillant, etc. … Il y a le noir ciel de nuit, le noir bleuté, le noir d’encre, le noir brou de noix, le noir de jais, etc. …
En toutes choses existantes, les différentes nuances de blanc et les différentes nuances de noir co-existent ou peuvent être associées – dans la contradiction et en opposition ou dans la complémentarité – mais ne peuvent se mélanger au sens de ce qu’est un mélange (comme en dessin ou en peinture du gris)…
Ainsi la bonté et la méchanceté ne se « mélangent » pas : elles peuvent être associées en existant l’une la bonté et l’autre la méchanceté, comme par exemple une pièce de monnaie présentant toujours deux faces…
La question se pose du choix, de la préférence, de l’adhésion, du « parti à prendre » en toute chose existente, lorsqu’il nous est quasiment impossible de demeurer neutre ou indifférent… Aussi ce que l’on choisit, ce à quoi on adhère, ce qui nous incline d’un côté plutôt que de l’autre ; ne peut être que pris, porté en soi, qu’avec tout son contenu, ce contenu fait de blanc et de noir… Et avec ce que cela implique de réflexion, de mesure, de regard, d’acceptation (mais d’acceptation sans adhésion, sans pour autant approuver)… Par exemple dans un combat pour se défendre, dans une cause que l’on soutient et pour la quelle on se mobilise, l’acceptation sans y adhérer, des conséquences collatérales néfastes voire désastreuses et entraînant des victimes, des morts, des blessés, lors d’une opération de guerre… Fallait-il en juin 1944, depuis les navires destroyers bombadiers des forces armées alliées, ne pas tirer au canon sur les côtes françaises et donc ne pas détruire des villes, des villages, épargner les habitants de ces villes et villages ?
Quand on a un ami, une personne que l’on apprécie et soutient, un fils, une fille, un père, une mère, un voisin que l’on fréquente ; que l’on fait partie d’une association, d’un groupe, d’une communauté… Pour autant que cet ami, que cette personne appréciée, que ce fils, que cette fille, que ce père, que cette mère, que cette association, que ce groupe, que cette communauté « entrent dans notre vie » on les prend en soi avec « tout leur contenu fait de blanc et de noir et de toutes les nuances de blanc et de noir »… Ce qui exclut – ou « devrait exclure » une « rupture brutale et radicale » (notamment à cause d’un différend, d’un « pétage de plombs » de l’un ou de l’autre à un moment donné, lequel « pétage de plombs » ne « reflétant pas », pas du tout, ce qu’est dans sa « vérité/réalité » la personne concernée…