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  • La norme, le convenu

    Lorsque tu n’es pas dans la norme, dans le convenu, dans – comme pour les Mots Croisés et Fléchés en deux lettres « IN » autrement dit « à la page », « de ton temps ou de ton époque et dans la Moderntité ambiante »…

    Question comportement, pensée, opinion, langage, écriture ; habillement, coiffure, consommation alimentaire, arrangement du lieu où tu vis (à savoir ta maison, ton appartement), mode de déplacement (quelle sorte de voiture par exemple), rapport avec les nouvelles technologies de communication et d’information Internet Téléphonie Mobile…

    Lorsque tu déroges ou dénotes dans l’un ou l’autre ou plusieurs de ces domaines ; notamment et surtout dans le domaine de l’arrangement de ton lieu d’habitation et de ses abords ; que tu n’es donc pas dans le convenu, dans le « comme tout le monde autour de toi », dans le « comment ça doit être de nos jours »…

    Alors ta visibilité au quotidien parmi tes connaissances y compris dans ta famille, est d’autant plus réduite que tu diffères de la norme, du convenu…

    Une visibilité et une considération qui ne sont – au mieux – que de la condescendance ressemblant à de la reconnaissance (mais qui n’en est point)…

    Qui parmi tes connaissances, ose te faire part bien en face et « sans fioritures » de ses critiques à ton égard ?

    Les villes, les campagnes, les quartiers, les lotissements de maisons, les associations de diverses activités, les réunions ou assemblées publiques lors de festivités, de marchés, de manifestations locales ; les réseaux sociaux Internet, le monde de l’entreprise et du travail et du commerce ; le monde du sport, le monde de la culture – peut-être moins le monde des artistes… quoique… - Sont faits de tous ceux et celles qui, très majoritairement, adhèrent par habitude, par tradition en quelque sorte, par entraînement… À ce qu’il convient d’être, de faire, de dire, de penser, d’arranger sa maison ou son appartement, de « naviguer sur internet » notamment pour « acheter en ligne » des produits et des services, effectuer des démarches administratives…

    Il ne faut donc pas s’étonner que les « vues » (en nombre exprimé en « K »), que les « followers » ou « abonnés » ou « amis », que les commentaires « au kilomètre », que les « like »… Soient pour l’essentiel – à plus de 90 % - « du côté » des « IN » c’est à dire des gens « dans la norme du temps »…

     

    Il est clair ( et significatif et représentatif de notre époque ) que, question rapport aux nouvelles technologies de communication, rapport à Internet et aux réseaux sociaux et à tout ce qui se montre, se diffuse, s’affiche sur le Net… La très grande majorité des gens de toutes générations et plus encore les jeunes générations, « verse » dans ce qu’il convient de dire, d’exprimer, de montrer et qui suscite de l’engoûment, de l’adhésion, du partage, parce que c’est accessible, que ça impacte, que « ça en jette », que ça prend pas trop de temps à regarder, que «  ça te prend pas la tête »…

     

     

  • L'intelligence confrontée à l'indifférence

    Si l’intelligence c’est proposer à l’autre ce que l’on a de plus précieux, en faisant tout pour qu’il puisse en disposer – s’il le souhaite, quand il le souhaite…

    Si l’intelligence, c’est l’amour avec la liberté…

    Est-ce que pour autant, l’intelligence, ce n’est pas aussi – et peut-être surtout – de se demander à quel autre l’on doit proposer ce qu’il y a en soi, inné, acquis, et développé, de plus précieux ?

    Autrement dit « est-ce que l’autre souhaite recevoir ce que l’on tient en soi, de plus précieux ? »

    Il n’est pas aisé – et c’est même parfois très difficile - de découvrir si une personne ou une autre parmi nos connaissances, souhaite recevoir ce que l’on tient en soi de plus précieux…

    La quasi évidence qui s’impose dans le monde d’aujourd’hui où dominent les apparences, l’immédiateté de l’information ; la réduction de l’effort, de la recherche, de la réflexion, de la pensée, au plus accessible à tous… C’est cette indifférence générale, endémique dirais-je, en face de ce que l’on propose de plus précieux en soi que l’on se hasarde à offrir…

    Et l’intelligence confrontée à cette évidence qu’est l’indifférence, doit cependant s’exercer dans un choix difficile : celui de proposer, d’offrir, de donner, de communiquer, de s’exprimer « envers et contre tout » au risque d’être incompris, déçu, sciemment ignoré, ou fustigé… Ou celui de se taire, et qui en ce cas, prive les autres (certains autres) de ce qu’ils auraient besoin de recevoir de plus précieux…

    « Se taire » en quelque sorte, c’est renoncer, et renoncer c’est fermer… À moins d’avoir la certitude que l’autre en face, c’est un mur (On ne dialogue pas avec un mur)…