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  • Quand vote un Russe, quand vote un Israélien

    Si un Russe pouvait voter « en son âme, en son cœur et selon l’intériorité dont il est fait » - et pour peu qu’il sache au moins lire et écrire et que demeure en lui la faculté de penser par lui-même lorsque par exemple il est assis, seul sur un banc dans un jardin public, n’ayant rien de spécial à faire… Il n’est pas du tout sûr qu’il voterait pour Vladimir Poutine…

    Si un Israélien, dans l’état démocratique que demeure Israël, qui a été l’un des 1 115 336 votants pour le Likoud de Benyamin Netanyaou le 1er novembre 2022 (23,41 % des voix) ; devait à nouveau voter en 2024, il n’ est pas sûr du tout que ce même Israélien, voterait encore pour Benyamin Netanyaou…

     

    La différence entre voter en Russie et voter en Israël, c’est qu’en Russie l’ élection est « fortement influencée et très étroitement surveillée » et qu’en Israël, l’ élection est, tout comme en France, démocratique…

     

    Quand, dans un pays tel que la Russie, et que dans bon nombre d’états Africains, le vainqueur de l’élection obtient plus de 90 % voire 98 ou 99 % des voix, c’est « qu’il y a un problème »…

     

    Je n’adhère pas à « élections piège à cons » de je ne sais plus quel parti d’extrême gauche ou anarchiste (« pseudo-anarchiste »)…

    Dans un système (ou régime politique) démocratique – ou sensé être démocratique – le fait qu’une élection – municipale, cantonale, législative, présidentielle – puisse se faire au suffrage universel c’est à dire concerner tout citoyen et citoyenne d’un état ; demeure dans le temps présent en cette fin de premier quart de 21ème siècle, « comme une étape » sur le « chemin » - si je puis dire – qui finira peut-être par conduire la société humaine à la « non nécéssité d’élire, à la non nécessité qu’il y ait un gouvernement autre que celui de tous, de tous et de toutes communiquant les uns avec les autres et se concertant afin de prendre les décisions « les plus justes », d’opter pour tel ou tel choix…

     

    La société humaine dans son ensemble ne peut pas « brûler cette étape » qui est celle d’élire des gens chargés de représenter, de gouverner, de légiférer… C’est bien là « une étape nécessaire » dans le long cheminement, dans la longue évolution de l’Histoire…

     

    Cela dit, à propos d’« étape », la religiosité avec les croyances assorties à la religiosité – toutes religions et croyances confondues – est une « étape qui s’ accroche au point d’ être quasi indéracinable »… Et l’on voit donc mal comment un beau jour – de toute manière très éloigné – la religiosité ne sera plus une nécéssité dans la société humaine…

     

    Il faut assurément « une foi de charbonnier » pour croire qu’ un jour, les religions n’ auront plus lieu d’ être… Mais bon oui, l’ on peut avoir cette foi là !

     

     

  • Déclin de la littérature, effondrement de l'Histoire

    Bernard Pivot, journaliste, né le 5 mai 1935 à Lyon et décédé le 6 mai 2024 à Neuilly sur Seine, a été de son vivant le témoin le plus observateur des étapes successives du déclin de la littérature Française… Lequel déclin d’ ailleurs, s’inscrit dans un « rétrécissement » et dans un « effondrement sur lui-même » de l’Histoire…

    L’une des dernières étapes du déclin de la littérature Française c’est celle d’une simplification de la grammaire, de l’ orthographe ( abandon ou modification de règles), d’ une réduction du vocabulaire Français associée cependant à un emploi généralisé et croissant d’ « angliscismes », et de cette « horreur » qu’ est l’écriture inclusive…

    Et n’y a pas QUE la littérature Française qui est en déclin, mais aussi la littérature de bon nombre de pays dans le monde…

    Peut-être ? Les langues qui ne s’écrivent pas en caractères latins ou anglosaxons ou slaves (d’origine indo-européennes) résistent-elles un peu mieux ? Subissant elles aussi, tout comme le Français, l’ Anglais et les langues européennes, la pression exercée par ce qu’implique l’ usage du numérique, de l’internet, de la messagerie instantanée et simplifiée sur smartphone, de la communication par les réseaux sociaux ?

    Cela dit, est-ce que la technologie dans ses évolutions en matière d’ expression écrite et parlée, et donc de littérature, de langage, de communication entre les humains, de rapport de relation… Doit « forcément » être la cause même, déterminante, de l ‘ « effondrement de l’ Histoire », du déclin de la littérature et du langage dans les formes qui ont prévalu depuis la première « mondialisation » Égéenne de -3000 à -1200 avant notre ère ?

    La technologie – numérique internet robotique logicielle – n’aurait-elle pas pour vocation, au contraire de ce que l’on observe, de « reconstruire » l’ Histoire ? Et dans ce cas, n’ y aurait-il pas ou ne viendrait-il pas – au 21ème siècle ou plus tard – des « artisans » (et en même temps) des « artistes » de la « reconstruction » de l’Histoire ?