… Et donc, de tous les ouvrages, livres de vulgarisation destinés au « grand public », accessibles à tous, de la série « pour les Nuls » en Histoire, Littérature, culture générale, acquistion de savoirs…
« Pour les Nuls » : je n’adhère pas du tout à ce « vocable », pas plus que je n’adhérais dans les années 2002 et 2003 du Gouvernement Raffarin, à l’expression « France d’en bas »…
La culture, la connaissance, le savoir dans tous les domaines – Histoire, Littérature, Sciences – ne sont pas (et ne doivent pas être) à mon sens, réservés à une société d’intellectuels, d’élites, de personnages influants, dominants, du « devant de la scène du monde et de l’ actualité événementielle…
Pourquoi « ce qu’il y a de meilleur » ne serait-il accessible qu’aux élites, qu’aux intellectuels, qu’à ceux et celles qui sont versé(e)s en connaissances et en savoirs-faire ? Et en conséquence pourquoi y-aurait-il une culture « de masse » fondée sur ce que croient les dominants et les possédants des savoirs et maîtrisent les savoirs acquis, au sujet des millions de personnes du « commun des mortels » qui, selon eux, n’ auraient pas les capacités, ou en somme, l’intelligence qui « fait la différence » ?
Dans l’Ordre du Monde tel qu’il est – et que d’ailleurs il a toujours été – ce sont l’ignorance et les croyances (crédulité) qui ont été sciemment et à dessein, entretenues, afin que les dominants et les possédants puissent exercer leur pouvoir sur les « masses »…
De nos jours, sous couvert de vulgarisation et d’accessibilité à la Culture en tous domaines, et par le biais de la « société de consommation », l’ignorance et surtout les croyances ont été « habillées » ou plus exactement « maquillées » ou encore « masquées », et en quelque sorte, elles existent toujours, sinon même amplifiées, standardisées, codifiées, informatisées numérisées internétisées « à grande échelle » et uniformément partout sur la planète… De telle sorte que « tout a été réduit au plus simple, au plus accessible à tous »…
Ce qui n’est pas dans l’Ordre du Monde – qui n’y a en fait jamais été – ou qui a pu parfois exister grâce à quelques personnes de bonne volonté - (sauf à une époque en gros celle de l’ École au 20ème siècle) c’est la transmission des savoirs dans un rapport de relation entre celui ou celle qui sait, qui a appris ; et celui ou celle qui ne sait pas, auquel(le) on n’a pas appris ou qui croit savoir…
Et avec la transmission des savoirs, il y a aussi, inséparable de la transmission , le partage des savoirs… Qui existait dans les premières communautés humaines de l’ époque préhistorique, qui existe encore dans des communautés humaines vivant à l’écart du monde développé – sans être cependant isolées – en symbiose avec leur environnement naturel…
Cela dit, il y a cette question de la motivation (qui vient ou ne vient pas) des uns ou des autres, et donc de la volonté d’acquérir des savoirs… La motivation étant en effet un moteur essentiel…
Et cette autre question qui, elle, est celle de l’ inégalité naturelle des êtres en capacité à réagir et à s’adapter ; inégalité naturelle « dans un ordre cosmique, universel »… Et qui n ‘a rien à voir avec les inégalités créées par les Hommes…