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Le bal des rats sur une peau de génisse cuite au soleil et rongée

«Éperdus de matérialisme, passionnés de “choses”, de luxe, de pondérable, de raisonnable, de bouffable, de roulable, de vendable, de ventrable, la matière nous a muflisés, avilis, banalisés, ahuris, affadis, asservis à en dégueuler de nous connaître. »

Louis-Ferdinand Céline— L’École des cadavres (1938), Éditions Denoël, 1938. Littérature et Poésie

 

La « matière » en l’ occurrence ( rapport au monde d’aujourd’hui) c’est la civilisation dévoyée, absurde, cruelle, imbécile, faussement confortable, en grande partie inculte en dépit du nombre de ses instruits, toute pétée enfoirée de morale, de religion, de principes, de dogmes, de shoote, de football… La civilisation du consumérisme et de l’ immédiateté et, en conséquence, de la pensée pendue haut et court !

 

La fête des rats sur ce qui reste d’ une peau de génisse cuite sous le soleil et rongée de toute part…

 

 

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