… Quand bien même serions nous dix milliards et peuplerions dix Terres, chacun de nous, êtres humains – et pour n’importe quel autre être vivant il en est de même – est un être unique, absolument unique tel qu’il est parmi des milliards d’autres… Et unique d’une seule fois dans le temps ; la nature ne fait jamais de clone ni dans le temps présent ni dans un autre temps à venir…
Et pourtant en dépit de milliards de différences, de milliards d’êtres tel que chacun est une seule fois dans le temps ; tout ce qui vit sur Terre ou ailleurs, est fait des mêmes éléments, des mêmes particules, vient de la même source d’une origine que nous méconnaissons en dépit de notre savoir et de notre science de tout ce qui existe dans la dimension que nous percevons…
Ce sont les similitudes – ou les ressemblances – qui nous rapprochent ; mais les différences ne nous opposent pas forcément puisqu’elles nous permettent de nous associer, d’être en relation de symbiose, de nous compléter entre nous, même si les différences sont génératrices de conflit, de combat – ce qui procède de la loi naturelle…
Mais les similitudes ou les ressemblances ne nous rapprochent pas forcément…
La « lecture » de toi, que se fait l’autre selon ce qu’il peut voir de toi, qu’il voit peu voire une seule fois ou beaucoup ou souvent, n’est qu’une « lecture » parmi d’innombrables « lectures » pouvant être faites, quand bien même des dizaines, des centaines, des milliers de personnes voyant de toi ce qu’elles voient, font à peu près la même « lecture »…
Il n’y a jamais de « lecture absolument exacte », au mieux, la « lecture » est révélée – lorsqu’elle procède d’une connaissance et d’une conscience aiguë de l’existence de l’autre, approfondies, déterminées, volontaires et en constant travail…