… L’on peut ne pas être du monde, mais pas contre le monde.
Beaucoup de personnes sont du monde voire d’ un monde… Et sont des personnes très bien, avec lesquelles on peut dialoguer, s’entendre…
Si être d’un monde n’est pas être du monde, il n’en demeure pas moins que être d’un monde est être de l’ordre de ce monde.
L’on peut ne pas être du monde mais on est dans le monde.
Et en n’étant pas du monde, on peut aussi n’être d’aucun monde, et, en conséquence, d’aucun ordre.
Déjà quand on n’est pas du monde, l’on n’a pas pour préoccupation principale dans sa vie : la valorisation des biens que l’on possède ni le souci constant et affirmé de son apparence.
Or dans LE monde, la valorisation des biens que l’on possède, si on la néglige, si l’on déroge par rapport à ce qu’elle représente dans le monde, cela passe très mal aux yeux de nombreuses personnes de notre entourage (famille, amis, connaissances).
Le monde par lui-même est ce qu’il est, mais l’on y est dedans aussi peu du monde que l’on soit…
Et encore, quand on n’est pas du monde, outre l’indifférence que l’on a pour la valorisation de ses biens et pour son apparence ; il y a aussi cette même indifférence pour les opinions, les ordres de pensée qui dominent, pour les modes de vie et d’usage que l’on fait des choses que l’on achète…
Enfin quand on n’est pas du monde, on n’est pas forcément « sans grammaire »… Autant dire que ne pas être du monde et être sans grammaire, c’est comme être du monde sans grammaire (ce que sont beaucoup de personnes dans le monde actuel…