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  • Le Pour le Contre

    L'ennemour les crevettes qui puent le sexe sale le poulet à une patte et au bec de dinde

     

    Pète devant le frigo ouvert la plante des pieds qui bat coeur de pieuvre sur le carrelage

     

    Un trou devant pour avaler un trou derrière pour déféquer

     

    L'amour par le trou de bale la révolution bricolage le cendrier de la bagnole vidé au feu rouge

     

    La nostalgie qui te vrille la cervelle et te fait pleurer Madeleine éplorée après un paradis perdu

     

    Reste de gâteau glacé affaissé et fondu coulant de l'assiette sur la nappe

     

    Mais tous ces souvenirs heureux qui chantent comme des bûches dans l'âtre et éclairent et chauffent

     

    Ptit dèj au pieu plateau en équilibre instable posé sur le haut des cuisses sous le drap

     

    Ou ptit dèj en pyjam pas débarbouillé ni lavé les dents musardé des heures devant le bol de café au lait refroidi

     

    Télé Camille et Images koh lanta Grand Soleil The Voice Le Grand Bêtisier Camping Paradis Ford Boyard assiette salade composée sur les genoux

     

    Télé tu-es-laid d'ailleurs

     

    Mais ces souvenirs mal'reux évoqués avec un regard d'aujourd'hui qui se moque d'eux et font plier de rire

     

    Et la nostalgie de ce demain qui ne sera pas celui qu'on croit et qu'on ne verra pas...

     

    L’actu le pour le contre

     

    Les débats l’après JO la nuit des étoiles Marie passe moi le pot de chambre coup de klaxon rageur vélo sans selle trottinette à bascule un éléphant ça trompe une biche la queue en l’air coup de tête contestataire sur la hanche tatouée de Mémé

     

    Et ces élucubes qui caracolent dans les allées du grand parc expo ininvitées sur les estrades guirlandées spotées et zappées voire putrécantées hallebardisées par les unemus de la déconcertefarandole

     

    Le vrai le faux l’outrecuidant l’époustoufflant le derrière qui se dandine

     

    Une pâtée de limaces pour les canards

     

    Du poulet brésilien à super U

     

    Et des vaches naines bleupeinturlurées un nounours GIFI grimpé entre les cornes

     

    Discu patates salades la météo qui déconne le monde qui va mal la politicaille debout trois heures l’un et l’autre de part et d’autre de la clôture

     

    Le pour le contre le pas d’accord le oui ça me branche le oui on en parle

     

    Amen

     

    Ramène moi des allumettes géantes je veux faire dans l’âtre un feu pas d’artifice

     

  • Réflexion du jour, par 35 degrés à l'ombre, 13 août 2024

    Biens immobiliers.jpg

    Pour bon nombre de propriétaires de maisons et terrains attenants en zones recherchées – en fait partout dans notre pays – l’achat ou la vente de sa résidence principale ou secondaire est une priorité avec le souci de la valorisation de son patrimoine… D’où la « cote » des maisons que l’on voit sur cette image…

    Mais quelle est la « cote » de la relation que l’on entretient avec ses parents, ses frères et sœurs, sa famille, ses amis, ses connaissances, ses enfants et petits-enfants, ses voisins, les personnes avec lesquelles on travaille en atelier, bureau, entreprise, usine ; les employés dans les magasins, les commerces et les services ?

    Et la « cote » d’un bien immobilier – autant que possible un bien entretenu et valorisé – que devient-elle lorsque se fâche le ciel, que se soulève la terre, que le vent emporte les toitures, que les rivières à perte de vue débordent, que les forêts brûlent à proximité des maisons, que les murs se fendent sous l’action d’une sécheresse prolongée ou d’un affaissement du sol ?

    Et n’est-ce point la « décote » de l’être que tu es, qui n’a rien fait de ce que tout le monde fait, qui court les opinions, sépare, déconsidère, isole, moque, écarte, traite avec condescendance maquillée – tout cela « ni vu ni connu » parce que personne ou presque ne te dit ce qu’il pense de « cette affaire qui t’importe si peu mais qui importe tant aux autres »… Cette « décote » là ne se « décotera jamais » quand bien même le ciel nous tomberait sur la tête !