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maisons

  • Alternance périodes prolongées de sècheresse et d'humidité : conséquence sur les habitations

    Notamment lorsque ces périodes sont très marquées et renforcées…

     

    Ce que l’on peut lire dans les notices des assureurs ( Axa, Generali, Maif, Groupama, Allianz…) :

     

    « En habitation, le nombre de dossiers ouverts pour dégâts liés au changement climatique – inondations, affaissements de terrain, tempêtes etc. – a augmenté – en France – d’environ 20 % depuis 2019… En lien, souvent, avec des épisodes de pluies diluviennes provoquant inflitrations et autres dégâts aux murs, aux toitures…

    L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques a ainsi contraint le Gouvernement à revoir les cotisations qui alimentent le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles avec une surprime obligatoire de 5 % pour tous les assureurs.

    Dans ce contexte, les assureurs absorbent une partie de la hausse des coûts en puisant dans leurs fonds propres, mais sont cependant contraints de procéder à des hausses tarifaires, ces hausses pouvant être de 2,5 à 3 % sur la cotisation annuelle payée par l’assuré… »

     

    Dans la réalité :

     

    En ce qui concerne la prise en charge et l’indemnisation pour dégâts aux habitations, classées « catastrophes naturelles » il faut impérativement que la commune impactée par un événement climatique dévastateur, ait introduit auprès du Gouvernement (par la préfecture) une demande de prise en charge… Ce n’est en effet que dans ce cas là, que l’assureur indemnise…

    Mais il faut savoir que cette indemnisation souvent tarde à venir du fait du nombre de sinistres et donc de dossiers à traiter, et qu’elle n’est jamais à 100 % mais évaluée en fonction de divers critères dont les principaux sont : l’état de l’habitation avant l’événement, la situation locale du marché immoblier, l’implantation de l’habitation en zone à risque…

     

    Et d’autre part dans cette réalité :

     

    Les fissures importantes, lézardes, décrochements, affaissements qui remettent en cause l’habitabilité d’une maison, ou qui, sans danger dans l’immédiat et pour une durée de quelques années encore, pour les occupants de l’habitation ; sont causés par une alternance de période de sècheresse et d’humidité avec gonflement et rétractation durcissement de la couche argileuse en sous sol… Ne sont pas considérés ces dégâts là, « catastrophes naturelles » au même titre qu’une inondation, qu’une tempête…

    En conséquence pour ces dégâts là, les assureurs indemnisent « en partie » (ou n’indemnisent pas du tout, c’est selon)…

    Il faut dire que pour ces dégâts là, dix millions d’habitations en France sont concernées (dont la plupart « heureusement » n’ont pas pour conséquence de rendre la maison inhabitable)… Et que vu le nombre d’habitations impactées, il ne faille trop guère compter sur une prise en charge des travaux de réparation…

    Certaines régions notamment la Lorraine ou Grand Est ont eu entre 2016 et 2019 un déficit pluviométrique de 50 % par rapport à la normale, assorti à de longues périodes de sècheresse et de chaleur forte en été ; puis entre 2020 et 2024, des épisodes pluvieux assez marqués dont le dernier en date de mi octobre 2023 à l’été automne 2024…

    Ce qui explique le nombre de maisons fissurées…

     

     

  • Ce qui vieillit en nous ...

    « Ce qui vieillit en nous, c’est le logement. Le locataire ne vieillit pas »… [Charles Gounod, compositeur Français, 1818-1893]

     

    En effet, selon Charles Gounod, le « logement » c’est en quelque sorte « l’étui » » c’est à dire le corps, ou « l’emballage » (charnel)…

     

    Sauf que… Dans le cas du logement au sens de « habitation » ou de « maison », lorsque meurt le locataire – ou le propriétaire- le logement (maison) survit… Mais il faut dire aussi que le logement qui survit est celui qui a été bâti pour durer, où le locataire a payé un loyer qui lui a coûté chaque mois entre la moitié et le tiers de son revenu mensuel ; ou que le propriétaire a mis vingt ans de sa vie à payer…

    Et que les maisons, les immeubles, ont pour « yeux », des fenêtres seulement mouillées par la pluie, et le locataire ou le propriétaire quant à lui, disparu et enseveli dans la tombe, ou incinéré, fait des yeux, les yeux de ses proches, de ses amis et de ses connaissances, qui sont comme des « fenêtres » mouillées… De larmes…

    Les maisons peuvent se dévaloriser, s’abîmer, voire parfois même être détruites sous l’effet d’un violent événement climatique, mais assez souvent elles survivent en leur état tel quel ou en l’état où elles sont devenues, rénovées… Ce qu’il y a de sûr c’est que leurs fenêtres ne sont jamais comme des yeux qui pleurent, les maisons n’ont en effet jamais de chagrins…

    Les gens, oui, ils ont des chagrins…

    C’est à la fois « marrant et tragique » et, à mon sens, « surréaliste », de constater à quel point les gens sont attachés à leurs biens, notamment à la maison qu’ils habitent et ne cessent d’embellir, de valoriser, d’aménager, de doter de nouveaux équipements, mobiliers, d’agrandir – une ou deux pièces de plus… Tout cela est bien beau mais… Les ans « caracolant » - au-delà des 70/80 – un jour ou l’autre « quitter tout cela » pour « finir » en EHPAD… Ou entrer dans le tombeau en laissant tout en plan… Et sachant que les enfants vont vendre, faire vider « tout le fourbi »… Ce n’est guère « très enthousiasmant » !

     

    Mais bon… Y’a pas que les maisons… Y’a aussi « les œuvres de sa vie » sous quelque forme que ce soit… Qui, peut-être seront évoquées – un temps - par les amis, les connaissances, les proches… Mais que le cours de l’Histoire emportera et diluera dans l’immensité de tout ce qui s’est fait sur cette Terre depuis les Solutréens, les Magdaléniens…

     

     

  • Réflexion du jour, par 35 degrés à l'ombre, 13 août 2024

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    Pour bon nombre de propriétaires de maisons et terrains attenants en zones recherchées – en fait partout dans notre pays – l’achat ou la vente de sa résidence principale ou secondaire est une priorité avec le souci de la valorisation de son patrimoine… D’où la « cote » des maisons que l’on voit sur cette image…

    Mais quelle est la « cote » de la relation que l’on entretient avec ses parents, ses frères et sœurs, sa famille, ses amis, ses connaissances, ses enfants et petits-enfants, ses voisins, les personnes avec lesquelles on travaille en atelier, bureau, entreprise, usine ; les employés dans les magasins, les commerces et les services ?

    Et la « cote » d’un bien immobilier – autant que possible un bien entretenu et valorisé – que devient-elle lorsque se fâche le ciel, que se soulève la terre, que le vent emporte les toitures, que les rivières à perte de vue débordent, que les forêts brûlent à proximité des maisons, que les murs se fendent sous l’action d’une sécheresse prolongée ou d’un affaissement du sol ?

    Et n’est-ce point la « décote » de l’être que tu es, qui n’a rien fait de ce que tout le monde fait, qui court les opinions, sépare, déconsidère, isole, moque, écarte, traite avec condescendance maquillée – tout cela « ni vu ni connu » parce que personne ou presque ne te dit ce qu’il pense de « cette affaire qui t’importe si peu mais qui importe tant aux autres »… Cette « décote » là ne se « décotera jamais » quand bien même le ciel nous tomberait sur la tête !