… Les ennemis de l’opinion dominante, pour un certain nombre d’entre eux, sans doute – et à dessein- de plus en plus nombreux, n’ont plus ce statut d’ennemi qui était le leur lorsque la masse leur tombait dessus à bras raccourcis…
Ils passent désormais sur scène, sont applaudis et ils bénéficient du statut d’amuseur public, de contestataire en vogue et de novateur plébiscité… Et les dominants n’ont pas de meilleurs alliés qu’eux !
Reste que les ennemis de l’opinion dominante qui ne passent pas sur scène, ne sont jamais plébiscités – et qui deviennent de moins en moins nombreux, isolés qu’ils sont – quant à eux, lorsqu’ils ne reçoivent plus de coups, suscitent de l’indifférence, personne ne vient les chercher…