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Episode cévenol

Après les inondations en Eure et Loir, Seine et Marne, ainsi que dans d’autres départements situés au nord de la Loire, dont Paris et l’Ile de France entre le 9 et le 12 octobre 2024, voici à présent le 17 octobre et les jours qui suivent, cet « épisode cévenol » bien connu depuis déjà plusieurs années, qui sévit, causant de catastrophiques inondations en Ardèche, Lozère, département de la Loire… Ce sont, du jour au lendemain, de nombreuses habitations, commerces, entreprises artisanales, agricoles et industrielles, dévastées, des centaines de personnes sinistrées, évacuées, dont les maisons de nombreuses personnes sont devenues inhabitables vu les dégâts occasionnés…

Et nous ne sommes qu’en automne, avec l’hiver à passer, plusieurs mois durant lesquels, inévitablement, d’autres intempéries dévastatrices vont survenir dont ces fameuses très fortes tempêtes hivernales avec des vents de plus de 120 km/h, des arbres et des toitures qui vont être arrachés… De la détresse en perspective pour des milliers de personnes, de familles…

Que va-t-il en être de la capacité des assureurs à gérer et à indemniser ? Car ce sont à chaque fois, des centaines de déclarations de sinistre en l’espace de quelques jours, que reçoivent dans leur boîte mail, les sociétés d’assurance qui, chacune d’entre elles, pour leur secrétariat, travaillent « à flux tendus » devant répondre à toutes ces demandes, bien plus qu’il n’en faut par jour et par employé au secrétariat… Au point d’arriver à saturation…

Et par la suite, pour les indemnisations, il faudra des mois, voire des années afin que les sinistrés puissent financer des réparations voire des reconstructions d’habitations, de telle sorte qu’en attendant les sinistrés restent plus de six mois avec la bâche des pompiers recouvrant la toiture dévastée. Et, se débrouillant par leurs propres moyens forcément limités, et devant donc opter pour du provisoire !

Et toutes ces voitures emportées par les eaux, devenues inutilisables, des centaines de véhicules… Cela donne le vertige rien que d’y penser !

Et tous ces maçons, ces menuisiers, ces couvreurs, déjà « en temps normal » si fortement sollicités, souvent des entreprises d’à peine 5 salariés, qui devront être « partout à la fois » ! Une gageure !

Il y a bien – c’est une réalité de surcroît durable – une énorme et évidente disproportion entre d’une part la capacité des assureurs à gérer et à indemniser ; et d’autre part, le nombre exponentiel, croissant, des sinistres !

 

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