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  • Ce monde là...

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    Nous entrons dans un monde où nous assistons, quasi impuissants – et il faut le dire- « entôlés » - pour ne pas dire « entoilés » - à la disparition de la démocratie et de la liberté…

    Sous une domination qui n’est plus celle que nous avons encore connue lorsque nous étions enfants dans les années 1950 et 1960 (les plus de 70 ans aujourd’hui), à savoir la domination des grands propriétaires, patrons d’industries, des rois, des princes, des « gouvernants qui gouvernaient »… Précédée, cette domination, dans des temps plus anciens, de celle des aristocrates possédant de grands domaines, des grands privilégiés assez riches pour prêter aux rois, des gens de cour, des rois et des princes…

    Les maîtres du monde du 21ème siècle, en effet, ne sont plus les mêmes, leur pouvoir n’est plus comparable à celui qu’avaient les anciens maîtres du monde…

    La taille des grandes fortunes, aujourd’hui, n’est plus la même, non plus, que celle des grandes fortunes qu’étaient au 15ème siècle celle de Jacques Cœur, et au 17ème siècle celle de Nicolas Fouché…

    Les humains qui naissent aujourd’hui, ainsi que ceux qui n’ont pas trente ans ni vingt ans, n’ont pas connu le monde d’avant, le monde d’avant la fin du 20ème siècle… Ils « entrent de plein pied » (ou sont entrés) dans le « nouveau monde », le monde où disparaissent la démocratie et la liberté…

    Qu’en est-il du « devoir de transmission, de témoignage de ce qui fut jadis », aux nouvelles générations présentes ; de la part de ceux et de celles d’entre nous qui ont connu le monde d’avant ?

    La transmission, le témoignage, se sont invités dans un mode de vie au quotidien, de confort, d’aisance, d’habitudes de consommation, pour des millions d’entre nous dans les pays d’économie développée ; et tiennent davantage du spectacle ou du divertissement que de la transmission de la connaissance…

    Profilage, algorythmes, logiciels, reconnaissance faciale… C’est ainsi que cela a commencé…

    Et au-delà, sinon d’ors et déjà, c’est tout ce qui peut être produit sans avoir ni la capacité ni la nécessité du travail et de l’effort ni la connaissance requise, à notre place, selon un « profil de personnalité » ; tout bonnement parce que l’on le veut, parce que l’on nous y incite, parce que cela nous place et nous conforte… Par ce qu’il est convenu d’appeler « l’intelligence artificielle » le « grand moteur déterminant dont se servent les développeurs, les employeurs, pour recruter les personnes qui vont « faire avancer le schmilblic » (et contribuer à l’Ordre du Monde décidé par les nouveaux maîtres du monde)…

     

     

  • Le contenu d'une vie

    C’est le contenu d’une vie qui valide une œuvre écrite ou artistique…

     

    Autrement dit une vie sans contenu ne valide rien…

     

    Il faut rendre justice à une réalité qui est celle de la reconnaissance (notion et fait de reconnaissance) dont tu peux ou pourrais bénéficier, si tu es l’auteur soit de livres ou d’œuvres écrites, soit de réalisations artistiques – dessin, peinture, musique, sculpture…

    Cette réalité c’est celle du contenu même de ta vie, depuis ton enfance, qui accompagne ton œuvre écrite ou artistique…

    Et qu’est-ce le contenu d’une vie, la tienne en l’occurrence, sinon la somme de tes agissements, de tes combats sur le terrain, de tes engagements, d’une aide humanitaire autour de toi, réalisée par exemple dans une association, de ce que tu as apporté aux autres, de par l’activité que tu as exercée et qui t’a mis en relation avec des gens autour de toi, ou dans un rayon d’action plus étendu ?

    Un contenu qui, en somme, a en quelque sorte justifié, validé ce que tu as pu produire purement intellectuellement soit en travail d’écriture, soit en réalisation artistique…

    Si ta vie n’a pas de contenu, si elle n’est faite que de jours, de semaines, de mois, d’années d’un quotidien tout ce qu’il y a de plus banal, de plus ordinaire, sans aucune participation ni engagement à quoi que ce soit, sans combat mené dans tel ou tel sens et pour telle ou telle cause, sans avoir apporté aux autres – à commencer par tes proches – quelquechose qui a changé tant soit peu leur vie… Tu as ou tu auras beau avoir produit une œuvre écrite autant en quantité qu’en qualité, ou une œuvre artistique la plus singulière, la plus belle ou la plus innovante soit-elle… Rien de ce que tu as produit dans une vie sans contenu ne demeurera lorsque tu auras disparu… Et, de ton vivant, au mieux, tu ne bénéficieras que d’une reconnaissance plus ou moins localisée, avec par exemple sur des réseaux sociaux internet, par la « magie » - si l’on peut dire- de ce qu’est la diffusion immédiate à la portée de tous, la présence d’une liste d’amis et de connaissances limitée à quelques dizaines de personnes…

     

    Jette donc un coup d’œil sur le contenu de ta vie, et tu comprendras alors, pourquoi la reconnaissance n’a jamais été au rendez vous en dépit de ton travail (c’est parce que ta vie en somme n’a pas de contenu tangible, réel)…

    À un certain moment de sa vie, il faut savoir ou pouvoir comprendre ça, qui explique le pourquoi et le comment, qui te permet enfin de « relativiser », de ne pas donner prise à l’amertume…