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reconnaissance

  • Le contenu d'une vie

    C’est le contenu d’une vie qui valide une œuvre écrite ou artistique…

     

    Autrement dit une vie sans contenu ne valide rien…

     

    Il faut rendre justice à une réalité qui est celle de la reconnaissance (notion et fait de reconnaissance) dont tu peux ou pourrais bénéficier, si tu es l’auteur soit de livres ou d’œuvres écrites, soit de réalisations artistiques – dessin, peinture, musique, sculpture…

    Cette réalité c’est celle du contenu même de ta vie, depuis ton enfance, qui accompagne ton œuvre écrite ou artistique…

    Et qu’est-ce le contenu d’une vie, la tienne en l’occurrence, sinon la somme de tes agissements, de tes combats sur le terrain, de tes engagements, d’une aide humanitaire autour de toi, réalisée par exemple dans une association, de ce que tu as apporté aux autres, de par l’activité que tu as exercée et qui t’a mis en relation avec des gens autour de toi, ou dans un rayon d’action plus étendu ?

    Un contenu qui, en somme, a en quelque sorte justifié, validé ce que tu as pu produire purement intellectuellement soit en travail d’écriture, soit en réalisation artistique…

    Si ta vie n’a pas de contenu, si elle n’est faite que de jours, de semaines, de mois, d’années d’un quotidien tout ce qu’il y a de plus banal, de plus ordinaire, sans aucune participation ni engagement à quoi que ce soit, sans combat mené dans tel ou tel sens et pour telle ou telle cause, sans avoir apporté aux autres – à commencer par tes proches – quelquechose qui a changé tant soit peu leur vie… Tu as ou tu auras beau avoir produit une œuvre écrite autant en quantité qu’en qualité, ou une œuvre artistique la plus singulière, la plus belle ou la plus innovante soit-elle… Rien de ce que tu as produit dans une vie sans contenu ne demeurera lorsque tu auras disparu… Et, de ton vivant, au mieux, tu ne bénéficieras que d’une reconnaissance plus ou moins localisée, avec par exemple sur des réseaux sociaux internet, par la « magie » - si l’on peut dire- de ce qu’est la diffusion immédiate à la portée de tous, la présence d’une liste d’amis et de connaissances limitée à quelques dizaines de personnes…

     

    Jette donc un coup d’œil sur le contenu de ta vie, et tu comprendras alors, pourquoi la reconnaissance n’a jamais été au rendez vous en dépit de ton travail (c’est parce que ta vie en somme n’a pas de contenu tangible, réel)…

    À un certain moment de sa vie, il faut savoir ou pouvoir comprendre ça, qui explique le pourquoi et le comment, qui te permet enfin de « relativiser », de ne pas donner prise à l’amertume…

     

  • Les trois domaines d'environnement de relation

    L’on peut distinguer – en gros- dans les relations que nous entretenons au quotidien – et occasionnellement – avec nos proches, nos amis, nos connaissances … Trois environnements ou domaines de relation :

     

    - Le plus intéressant pour chacun de nous est celui des personnes qui, quoiqu’il arrive ou survienne, susceptible d’altérer la relation, nous serons toujours fidèles en ce sens que, sans forcément être toujours d’accord avec nous, ne cesseront jamais de nous reconnaître et de nous apprécier tels que nous sommes, et seront en conséquence, au quotidien, ou selon les occasions de se rencontrer, toujours présents, écouteront ce que l’on exprime, seront sur les réseaux sociaux – sur la Toile – ceux et celles qui nous suivent, nous lisent, et nous répondent, seront donc nos principaux interlocuteurs…

    Mais il faut dire que cet environnement là, de proches, d’amis, de connaissances ; le plus intéressant pour nous, n’est pas loin s’en faut celui qui compte le plus grand nombre de personnes… D’autant plus si ce que l’on est n’entre pas dans « l’ordre habituel des choses » et donc, se démarque de ce qui prévaut ou domine dans la société où nous vivons…

     

    - Le monde – de relation- le plus étendu, le plus commun, autour de nous ; est celui des gens – les proches, les amis et les connaissances – qui « font comme s’ils nous reconnaissaient », et, en quelque sorte nous acceptent comme « faisant partie du paysage social »… Mais souvent se montrent indifférents, silencieux à notre égard ou au mieux si l’on peut dire, accueillent nos propos, tout ce que nous pouvons exprimer, montrer, « par principe et par civilité » et parfois avec une certaine condescendance n’apparaissant pas forcément… En somme « ils », « elles » font comme s’ils, elles aimaient (alors qu’au fond d’eux mêmes ils, elles n’aiment pas ou s’en contrefichent)…

     

    -Et il y a enfin le monde – de relation – qui nous est étranger, hostile, impénétrable : celui des gens – les proches, les connaissances (mais assurément plus les amis comme dans les deux domaines précédents) – avec lesquels nous sommes en désaccord sur presque tout, et qui eux, lorsqu’ils se manifestent, nous agressent, dénaturent nos propos, contestent systématiquement tout ce que l’on exprime, nous méprisent, cherchent à nous nuire… En général ces gens là sont d’un milieu social et intellectuel très différent du milieu dans lequel on vit…

     

    Cependant – et c’est bien là le « hic » - chacun de ces trois domaines ou environnements de relation n’a pas comme une sorte de frontière bien délimitée qui le sépare de l’autre, car il existe une « zone de transition » plus ou moins étendue où règne l’incertitude, l’aléatoire…

    Et, à tout ce qui se trouve dans la « zone de transition » notamment ces repères imprécis ou parfois changeants ; s’ajoute tout ce qui en soi nous conditionne c’est à dire nos croyances, nos préjugés, nos modèles, notre culture et notre vision personnelles du monde, des êtres et des choses…

     

     

  • Reconnaître, oui ; mais accepter c'est "autre chose"

    Reconnaître la dureté du monde, oui

    Reconnaître l’ordre du monde, oui

    Et… Même les religions ? Oui

     

    Parceque la dureté du monde, parce que l’ordre du monde, parce que les religions

    C’est la réalité du monde

    Du monde où nous vivons

     

    Mais reconnaître ne veut pas dire forcément accepter

     

    Dans la dureté, dans l’ordre, dans les idéologies du monde

    Les humbles, les éclopés, les oubliés, les délaissés

    Ne sont pas reconnus

    Ne sont jamais valorisés ni introduits nulle part

    Là où président et officient les élus, les reconnus

    Là où « clientent » les foules de suiveurs dans les ordres et dans les idéologies du monde

     

    Ne pas accepter

    Ne pas se soumettre

    Contester

    Oui

    Mais reste à trouver la forme de violence qui fait disparaître l’ordre existant

    Et rend inutiles les religions et les idéologies

    Et habilite les inintroduits dont les valeurs n’ont pas été reconnues

     

     

  • Reconnaissance en disparition, violence accrue

    Le monde du 21ème siècle est celui du renoncement à la reconnaissance des êtres et aussi celui de la violence des uns et des autres partout dans le monde mais peut-être surtout dans les pays dits développés…

    La reconnaissance est remplacée par la visibilité, la violence est diffuse, masquée, feutrée, latente…

    En ce temps présent de visibilité aussi instantanée qu’accrue – et « sanctifiée » par des « like » et des « nombres de vues » de tout un chacun sur les réseaux sociaux, ou encore marquée par des bandeaux rouges autour de livres « best-sellers du moment » dans les étals des grandes surfaces commerciales boutiquières ; s’attacher à sauvegarder son intériorité, sa personnalité, sa capacité à rêver, à imaginer, à penser, et à éviter que son intériorité se fonde dans celle des autres – en quelque sorte se nivelle en se laissant porter par le courant général… C’est assurément prendre le risque de ne jamais être reconnu, de n’être que très peu visible, et c’est aussi prendre le risque d’être confronté à la violence diffuse, masquée, feutrée (et parfois manifeste et brutale) des uns ou des autres en s’exprimant…

    D’ailleurs se pose cette question : « pourquoi exprimer » et -ou - « exprimer quoi et de quelle manière » ? …

    Ce que l’on entend soi-même de ce que l’on dit aux autres, et même ce que l’on se dit à soi-même et qu’écoute notre pensée… C’est peut-être à cela qu’il faudrait renoncer, du moins en partie…

    Y-a-t-il « quelque beauté » dans ce renoncement là ?

    La compréhension que les autres ont de nous, est faite de mésintelligences complexes, au mieux, d’intelligences incomplètes…