… Tout le long du GR 10 traversée des Pyrénées en 47 étapes, imaginons que les préfets des départements pyrénéens traversés par les randonneurs du GR 10, décident de fournir à chaque randonneur une grenade de guerre afin qu’en cas d’attaque d’un ours, le randonneur puisse se servir de cette grenade en la lançant sur l’ours tout proche…
Une grenade de guerre vaut environ 500 euros.
Au départ à l’étape initiale choisie, le randonneur moyennant un chèque de caution de 500 euros, se voit remettre par l’autorité locale, une grenade de guerre (le modèle le plus efficace et donc meurtrier contre un ours)…
Et à l’arrivée à l’étape finale choisie, le randonneur remet la grenade inutilisée… Ou… La photo de l’ours déchiqueté à titre de preuve d’utilisation de la grenade pour s’être défendu de l’attaque de l’ours… Dans ce cas le chèque de 500 euro n’est pas encaissé (mais il l’est si la photo n’est pas produite, la grenade non rendue, et avec en plus une amende et ou condamnation pénale pour port d’arme non autorisé)…
L’on peut aussi imaginer l’impact produit en « scoop du jour » ou en « story » sur Facebook, Tik Tok, Instagram, en publication de vidéo de l’attaque de l’ours, de la projection de la grenade et de l’ours atteint, sa tête arrachée, une masse de chair, de poil et de sang éparpillée au sol…
L’on peut imaginer encore, la « bronca furibarde et ultra choquée » des amis protecteurs d’espèces animales protégées, des amis et adeptes de la ré-insertion de l’ours dans nos montagnes françaises…