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  • Le cirque Morello

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    Ayant assisté au spectacle produit par ce cirque, le samedi 31 mai 2025 à Audon en Haute Chalosse dans les Landes, où s’étaient rendus environ 20 personnes dont en majorité des familles avec jeunes enfants ; la première pensée qui m’est venue à l’esprit au bout d’à peine 10 minutes de spectacle, est celle- ci :

    Le monde du cirque et cela quelle que soit l’importance ou la renommée du cirque, est celui d’une vision du monde et de la société, différente de toutes les autres visions que l’on peut avoir, du monde, de la société, de la relation humaine…

    Une vision qui, du temps du spectacle, nous projette hors de l’actualité du monde et qui, en quelque sorte, nous réconcilie avec le genre humain… Parce que cette vision là qui nous vient, durant le spectacle, est intemporelle et nous renvoie à ce qui est essentiel (et l’a toujours été) dans la relation humaine : la cohésion, l’unité, le partage, le caractère familial qui est celui de la troupe c’est à dire des artistes et des intervenants pour l’intendance et pour l’organisation…

     

    Si l’actualité du monde telle qu’elle se présente dans toute sa violence, dans toute sa dureté et avec toutes ses inégalités, ses injustices, ses désordres, ses perversions, ses délitements, ses crispations, ses appétits de consommation et ses individualismes accrus…

    La vision, la toute autre vision que nous donne le monde du cirque – et en l’occurrence le cirque Morello en particulier et à sa manière - « bouscule » si l’on peut dire, tout autrement que par la violence, la réalité dramatique du monde… Et « cela n’a rien à voir avec quelque leçon de morale que ce soit » (c’est une réalité qui éteint la désespérance – du moins pour un temps et qui « fait trace dans notre vie »)…

     

    Cette vision du monde et de la société, outre celle du monde du cirque, nous la retrouvons aussi dans le monde des artistes, des créateurs, des écrivains, des poètes, des penseurs, des acteurs et réalisateurs de cinéma, de théâtre… Et « en élargissant », dans le monde de toutes les personnes de bonne volonté sur cette Terre… MAIS – il faut le dire : « pour autant que l’individualisme et que le développement personnel de chacun puisse ne pas primer sur le bien être, sur l’intérêt, sur la cohésion, sur l’unité d’une collectivité globale faite d’innombrables êtres « uniques tels qu’ils sont chacun »… Car il y a bien – naturellement et intemporellement depuis des dizaines de milliers d’années – une interaction entre d’une part l’être unique dans sa singularité et dans ce qui fait que cet être ne ressemble à aucun autre ; et d’autre part la collectivité humaine toute entière…

     

     

     

    Depuis dix générations, Eugène l’actuel « patriache » âgé de 70 ans (il est entré dans le monde du cirque à l’âge de 3 ans en 1958) exerce son activité de clown musicien avec son fils Juanito et le fils de ce dernier, Aran, âgé de 11 ans, jongleur… Le cirque Morello fait vivre deux familles, en tout une dizaine de personnes et des animaux : un âne, un poney, une chèvre et deux pigeons…

     

     

  • GAIA, énergie créatrice

    Dans la mythologie grecque, Gaïa (du grec ancien Γαῖα / Gaîa ou Γαῖη / Gaîē), ou Gê (du grec ancien Γῆ / Gê, « Terre »), est la déesse primordiale identifiée à la « Déesse Mère » et à la « Mère des titans ». Ancêtre maternelle des races divines (grand-mère de Zeus), elle enfante aussi de nombreuses créatures.

    En rapport avec la mythologie grecque – et, si l’on peut dire « par extension » - à notre planète dans soia n intégralité à savoir le monde vivant et le monde minéral et air, eau… Puis au Système Solaire, à notre galaxie la Voie Lactée, ainsi que toutes les autres galaxies, et tout l’univers en somme…

    L’on pourait dire de Gaïa qu’elle la « créatrice de tout » - de tout ce qui existe et est répandu dans l’univers…

    Cela commence avec les éléments (les atomes) présents dans l’univers dont 97,7 % de tous ces atomes sont l’hydrogène pour 74,41 % et l’hélium pour 23,31 %…

    Les 2,28 % restants se répartissent entre :

    L’oxygène, le carbone, le néon, le fer, l’azote, le silicium, le magnésium, le soufre…

    Le Vivant c’est à dire les végétaux, les êtres vivants en plus de trente millions d’espèces sur notre planète depuis il y a 65 millions d’années (dont Homo Sapiens actuel) ainsi que les « éventuels » (mais « probables ») autres êtres vivants dans l’univers (et végétaux)… Le Vivant donc) s’élabore (a pour origine) pour former ce que l’on appelle « les briques de la vie » à partir de 4 éléments (atomes) de base : l’hydrogène, l’oxygène, le carbone, et l’azote…

    C’est – sur notre planète- et probablement dans notre galaxie la Voie Lactée, et dans une grande partie de l’univers toutes galaxies confondues, que se réunissent et s’assemblent à l’origine selon une « dynamique » dans laquelle entre des « variables ou « paramètres » les 4 éléments de base formant ainsi des molécules ( dans le Vivant ces molécules sont considérées comme étant les « briques de la vie » ( lesquelles « briques de la vie » ensuite, toujours selon une « dynamique complexe dans laquelle entre des « variables » ou « paramètres », se réunissent et s’assemblent entre elles… Ce qui aboutit à des premiers organismes vivants unicellulaires qui par la suite se complexifient et se diversifient pour donner vie à des êtres vivants…

    Soit dit en passant il n’est pas sûr du tout que les « briques de la vie » partout,vraiment partout dans l’univers, soient constituées forcément des mêmes atomes que sont l’hydrogène, l’oxygène, l’azote et le carbone… Selon un « modèle » qui serait commun à TOUT l’univers…

    Les « variables » ou « paramètres » sont dans l’ensemble, déterminés par des conditions environnementales particulières – de température, de présence d’eau, de composition de l’atmosphère, de gravité, d’attraction, de toutes sortes de mouvements et interactions (une sorte de chimie)…

    Donc les « briques de la vie » les mêmes partout, ce n’est pas sûr… En revanche ce qui est sûr, vraiment sûr, pour les molécules du Vivant, il faut obligatoirement au moins de l’hydrogène et sans doute aussi de l’azote et de l’oxygène … Mais pas forcément du carbone mais du silicium)… Selon un « modèle différent » (peut-être moins répandu, moins présent dans l’univers)… Et quoique le silicium ne soit pas du même potentiel pour les « briques de la vie » que le carbone…

    Il existe encore un champ inexploré dans les mécanismes de la vie : il n’ y a pas de hasard… Ce champ encore inexploré serait celui d’une « intelligence de chaque chose existant dans l’univers – de la molécule à un assemblage complexe de molécules », une forme d’intelligence mécanique, naturelle, qui nous dépasse, qui est à la fois « primaire » et « globale » et fonctionne selon une logique et aussi selon une dynamique – de lois physiques et chimiques, et d’interactivités…

    Toute évolution dans le Vivant, sur notre planète et ailleurs, lorsque vient le Vivant, lorsque naissent puis disparaissent, et se renouvellent les espèces dans leur complexité et dans leur diversité, n’est jamais seulement la rencontre d’un assemblage purement chimique et hasardeux : il y a une énergie, une intelligence naturelle et d’un niveau très largement supérieur à notre IA du 21ème siècle issue de la Silicon Valley en Californie ou à Shangaï en Chine ! Une intelligence qui ne se manifeste ni par le langage ni par la pensée humaine… Et qui a toujours existé…

    Dans la mythologie grecque « on n’était pas si éloigné que ça de la Vérité » avec Gaia !



  • Condition humaine

    Depuis les années 1980 et ensuite au-delà des années 1990 et 2000 dans un accroissement exponentiel, nous voyons se développer, partout dans le monde, dans quasiment tous les milieux sociaux y compris les moins favorisés d’entre eux ; une dynamique qui s’articule et s’organise sur une culture de la satisfaction personnelle, individualiste, consumériste, avec l’apparition chez les jeunes enfants, de plus en plus tôt en âge – jusqu’aux bébés- de « besoins formatés » par le marqueting, la publicité ; dans une culture éducative ( des écoles, des collèges, des lycées, des universités, des enseignants, des intervenants dans les activités sportives et autres qui encadrent la jeunesse) qui privilégie le développement personnel, plus que la transmission des savoirs…

    Dans une société devenant de plus en plus inégalitaire – dans la réalité même de ce que deviennent et de comment se creusent ces inégalités – et, tout à fait paradoxalement dans cette même société très inégale où cependant « prennent le pas » des « idéologies égalitaristes fortement mâtinées de progressisme sociétal » qui prétendent « niveler » les inégalités plutôt il faut dire, par le bas que par le haut ; il en résulte que de nombreux jeunes – enfants et adolescents- perdent leurs repères, ainsi éduqués depuis « après mai 1968 », et, « ne se sentant pas bien dans leur peau – et dans leur tête- » dans cette société devenue ce qu’elle est ; par réaction pour bon nombre d’entre eux, versent dans la violence…

    Comment parvenir à un équilibre – ou en une gestion au mieux, en soi – entre d’une part tout ce qui nous met en colère, nous horrifie, que l’on dénonce parfois dans une violence extrême, qui nous fanatise jusqu’à vouloir son élimination à tout prix, nous rend dépendants de l’opinion majoritaire, conditionne nos comportements dans le sens de ce qui est commun, qui ne tient compte que des apparences… Et d’autre part ce qui « intérieurement » nous éclaire et nous porte à nous questionner, à nous libérer de cette violence et de cette dureté en nous, fondées sur ce que nous ressentons et dont nous sommes dépendants ?

    Parvenir à cet équilibre là, est-ce une gageure ?

    Lorsque l’on voit par exemple, autour de soi, dans les hôpitaux, en visite d’un ami ou d’un proche hospitalisé, ou lors d’une consultation externe, poussées sur des fauteuils roulants des personnes lourdement handicapées, l’on est alors bouleversé d’apercevoir ainsi diminuées, réduites à l’immobilité, ces personnes dans l’état où elles se trouvent (c’est ce que je ressens moi-même à la vue de ces personnes)…

    En face, à la vue, d’une personne handicapée, diminuée physiquement, et entourée d’appareils médicaux, en milieu hospitalier… Une réflexion sur le sens de la vie, sur le sens de nos comportements, sur la nature et sur la justification oui ou non de nos besoins – et lesquels de ces besoins…, sur le sens de la relation humaine, sur ce qui est essentiel et sur ce qui ne l’est pas, sur ce qui est peut être l’œuvre de notre vie, sur ce qui concerne nos aspirations, nos projets, sur tout ce qui fait notre « intériorité », sur tout ce dont nous dépendons « par la force des choses » ou mû par notre volonté propre… Ne nous vient-elle pas alors ?