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  • L'univers en expansion

    Si l’univers est en expansion (selon la théorie admise par une grande partie de la communauté scientifique et en l’état actuel des connaissances scientifiques), aujourd’hui pour les Humains, l’univers observable avec les télescopes les plus puissants, âgé actuellement de 13,7 milliards d’années, a atteint la dimension d’une sphère de 93 milliards d’années – lumière de diamètre (il faudrait donc à la vitesse de la lumière – de 300 000 km/seconde, passer 93 milliards d’années à parcourir l’univers d’un bout à l’autre en passant par son centre)…

     

    Mais nous ne pouvons pas savoir la taille (le volume) qu’aura l’univers dans 1 milliard d’années – ni même dans seulement 1 million d’années- ni également, combien il y aura de galaxies en plus de celles que l’on peut de nos jours apercevoir avec les télescopes « qui ne voient que les galaxies existantes ou plus exactement ayant existé et dont la lumière a mis des milliards d’années ou au plus proche à des milliers d’années à nous parvenir »…

     

    Deux visions nous sont totalement impossibles :

     

    -Celle de ce qui se passe avant que l’univers a eu sa plus petite dimension ou taille ou volume soit un « point sphère » de 1,616255 x 10-35 mètre de diamètre (au delà de ce point c’est « l’ère ou le mur de Planck »…

     

    -Celle de ce qui va se passer – dès même après l’instant présent et à plus forte raison dans 1 million, dans 1 milliard d’années : c’est là « l’autre mur » au-delà duquel on ne sait pas ce qu’il y aura… Mais que l’on peut, contrairement à ce qui se passe dans l’ère de Planck, « imaginer » (imaginer en fonction de ce que nous savons de l’histoire, de l’évolution, du passé en quelque sorte, de l’univers aujourd’hui âgé de 13,7 milliards d’années)… Sauf que… « imaginer » ce n’est pas « voir à l’avance la réalité telle qu’elle sera… C’est même sans doute très éloigné, ce que l’on peut imaginer, de la réalité qui sera…

     

    Donc pour résumer : 2 « murs » infranchissables celui de Planck, celui du futur…

     

    « Normalemnet » (en fonction de cette théorie admise de l’expansion de l’univers) et donc « logiquement », les galaxies s’éloignent les unes des autres et les distances entre elles s’accroissent et il faut de plus en plus d’années – lumière pour aller de l’une à l’autre.

    Cependant « il y a un hic » (qui contrevient à la théorie de l’expansion de l’univers) : la Voie Lactée (notre galaxie) et Andromède (notre voisine) actuellement distantes l’une de l’autre de 2,5 millions d’années (en fait 2,5 millions d’années depuis la Terre) vont se rapprocher (leurs orbites) dans 5 à 7 milliards d’années et peut-être fusionner (50 % de probabilité de fusion)… La connaissance de cette chose là, d’un lointain futur, peut en quelque sorte être considérée comme une « révélation » qui nous serait faite (comme « octroyée ») car « à part ça » il est évident que le « mur » du futur reste le « mur » du futur… Donc totalement inaccessible – sauf pour notre imagination (de ce côté là on est forts)…

    J’entends par « révélation comme octroyée » du fait de l’avancement dans la connaissance scientifique en ce qui concerne le déplacement de 2 galaxies dans l’espace)…

     

    La lumière se déplaçant à la vitesse de 300 000 km par seconde, il en résulte qu’un objet céleste (une planète, une étoile, une galaxie) nous apparaît à l’instant présent où nous l’observons, à l’œil nu ou avec un télescope, tel qu’il était il y a 1 million, 1 milliard d’années… Et qu’au moment où nous l’observons il n’existe plus (il a existé) – s’il a disparu, s’est désagrégé, s’est éteint…

     

    Distance séparant 2 ou plusieurs galaxies, distances entre systèmes stellaires à l’intérieur d’une galaxie, d’une part… Et Temps, d’autre part… Sont deux réalités associées (associées parce que telle distance nécéssite le temps pour la parcourir à la vitesse de la lumière (vitesse indépassable)…

    Le Temps lui-même « avance » mais ne « recule jamais »… Il est « linéaire » (toujours dans le même sens de tel moment à un autre moment, ces moments pouvant être très éloignés l’un de l’autre)…

    Mais le Temps c’est du passé, de l’advenu, du d’avant tel moment… Et c’est aussi du futur (du futur que l’on ne connaît pas)… Et entre le passé et le futur il y a le présent…

    Or le présent lui, n’a pas de dimension : la « frontière » entre le passé et le futur ne peut être appréhendée ni définie ni fixée…

    Le présent c’est l’instant où l’on est, et à cet insatnt même le présent est partout identique dans tout l’univers.

    Si un déplacement était possible dans le présent (dans l’instant même) seraient alors abolis la distance et le temps…

    Ainsi ce qui se passe à l’instant sur une planète de la galaxie d’Andromède, au même moment que sur la Terre, n’est plus à 2,5 millions d’années – lumière de nous et il n’y a plus en distance, 2,5 millions d’années à franchir à la vitesse de la lumière.

    Le présent est le même partout dans l’univers mais il change, il se modifie, il évolue, ce présent, d’un millième de seconde à l’autre, d’un milliardième de seconde à l’autre…

    Un déplacement dans l’instant, immédiat, d’un lieu à un autre fûssent ces lieux très éloignés l’un de l’autre… C’est « de la téléportation »… Nous n’avons pas nous les humains, parvenus que nous sommes au niveau de la technologie et de la science qui sont aujourd’hui les nôtres, la technologie qui permet la téléportation…

     

    Puisque ce que nous voyons (un objet céleste, une galaxie, un amas d’étoiles, etc. …) met tant de millions ou de milliards d’années pour nous parvenir, dans la contrainte qu’est la vitesse de la lumière, il en résulte que cet objet céleste que nous voyons à tel moment donné, donc dans notre présent, se trouve tel qu’il était, tel qu’il existait dans son environnement d’alors, donc forcément dans un univers moins grand que celui d’aujourd’hui.

    En conséquence l’objet céleste que peut voir le télescope James Webb, qui se trouve dans « le grain de sable » qu’est l’univers il y a 13,7 milliards d’années, est l’objet le plus lointain que l’on peut apercevoir…

     

    Le fait que des galaxies puissent se rapprocher et même fusionner (quelques unes dans l’univers parmi beaucoup d’autres qui elles, continuent de s’éloigner les unes des autres) indiquerait que l’univers « pourrait amorcer une phase de compression » d’ici 5 à 7 milliards d’années (donc dans un futur que nous ne connaissons pas)… Et « compression » cela fait penser à une alternance d’expansions et de compressions…

     

    D’autre part (là aussi il y a un « hic ») le tout petit « grain de sable » qu’est la taille de l’univers à son début, et à plus forte raison à son « ultime début », peut aussi être comme une « surface limite » (une sorte de « mur ») au-delà de la quelle, cette surface, on ne sait rien, absolument rien…

     

     

     

  • GAIA, énergie créatrice

    Dans la mythologie grecque, Gaïa (du grec ancien Γαῖα / Gaîa ou Γαῖη / Gaîē), ou Gê (du grec ancien Γῆ / Gê, « Terre »), est la déesse primordiale identifiée à la « Déesse Mère » et à la « Mère des titans ». Ancêtre maternelle des races divines (grand-mère de Zeus), elle enfante aussi de nombreuses créatures.

    En rapport avec la mythologie grecque – et, si l’on peut dire « par extension » - à notre planète dans soia n intégralité à savoir le monde vivant et le monde minéral et air, eau… Puis au Système Solaire, à notre galaxie la Voie Lactée, ainsi que toutes les autres galaxies, et tout l’univers en somme…

    L’on pourait dire de Gaïa qu’elle la « créatrice de tout » - de tout ce qui existe et est répandu dans l’univers…

    Cela commence avec les éléments (les atomes) présents dans l’univers dont 97,7 % de tous ces atomes sont l’hydrogène pour 74,41 % et l’hélium pour 23,31 %…

    Les 2,28 % restants se répartissent entre :

    L’oxygène, le carbone, le néon, le fer, l’azote, le silicium, le magnésium, le soufre…

    Le Vivant c’est à dire les végétaux, les êtres vivants en plus de trente millions d’espèces sur notre planète depuis il y a 65 millions d’années (dont Homo Sapiens actuel) ainsi que les « éventuels » (mais « probables ») autres êtres vivants dans l’univers (et végétaux)… Le Vivant donc) s’élabore (a pour origine) pour former ce que l’on appelle « les briques de la vie » à partir de 4 éléments (atomes) de base : l’hydrogène, l’oxygène, le carbone, et l’azote…

    C’est – sur notre planète- et probablement dans notre galaxie la Voie Lactée, et dans une grande partie de l’univers toutes galaxies confondues, que se réunissent et s’assemblent à l’origine selon une « dynamique » dans laquelle entre des « variables ou « paramètres » les 4 éléments de base formant ainsi des molécules ( dans le Vivant ces molécules sont considérées comme étant les « briques de la vie » ( lesquelles « briques de la vie » ensuite, toujours selon une « dynamique complexe dans laquelle entre des « variables » ou « paramètres », se réunissent et s’assemblent entre elles… Ce qui aboutit à des premiers organismes vivants unicellulaires qui par la suite se complexifient et se diversifient pour donner vie à des êtres vivants…

    Soit dit en passant il n’est pas sûr du tout que les « briques de la vie » partout,vraiment partout dans l’univers, soient constituées forcément des mêmes atomes que sont l’hydrogène, l’oxygène, l’azote et le carbone… Selon un « modèle » qui serait commun à TOUT l’univers…

    Les « variables » ou « paramètres » sont dans l’ensemble, déterminés par des conditions environnementales particulières – de température, de présence d’eau, de composition de l’atmosphère, de gravité, d’attraction, de toutes sortes de mouvements et interactions (une sorte de chimie)…

    Donc les « briques de la vie » les mêmes partout, ce n’est pas sûr… En revanche ce qui est sûr, vraiment sûr, pour les molécules du Vivant, il faut obligatoirement au moins de l’hydrogène et sans doute aussi de l’azote et de l’oxygène … Mais pas forcément du carbone mais du silicium)… Selon un « modèle différent » (peut-être moins répandu, moins présent dans l’univers)… Et quoique le silicium ne soit pas du même potentiel pour les « briques de la vie » que le carbone…

    Il existe encore un champ inexploré dans les mécanismes de la vie : il n’ y a pas de hasard… Ce champ encore inexploré serait celui d’une « intelligence de chaque chose existant dans l’univers – de la molécule à un assemblage complexe de molécules », une forme d’intelligence mécanique, naturelle, qui nous dépasse, qui est à la fois « primaire » et « globale » et fonctionne selon une logique et aussi selon une dynamique – de lois physiques et chimiques, et d’interactivités…

    Toute évolution dans le Vivant, sur notre planète et ailleurs, lorsque vient le Vivant, lorsque naissent puis disparaissent, et se renouvellent les espèces dans leur complexité et dans leur diversité, n’est jamais seulement la rencontre d’un assemblage purement chimique et hasardeux : il y a une énergie, une intelligence naturelle et d’un niveau très largement supérieur à notre IA du 21ème siècle issue de la Silicon Valley en Californie ou à Shangaï en Chine ! Une intelligence qui ne se manifeste ni par le langage ni par la pensée humaine… Et qui a toujours existé…

    Dans la mythologie grecque « on n’était pas si éloigné que ça de la Vérité » avec Gaia !



  • L'univers à portée de main, de Christophe Galfard

    Flammarion, juin 2015

     

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    … Une odyssée cosmique, actualisée selon les dernières découvertes, avant que n’ait été lancé dans l’espace le télescope James Webb… Qui permet, depuis juillet 2022, de s’approcher à moins de trois cents millions d’années lumière des origines de l’univers, du moins de l’univers que nous connaissons, à savoir celui que nous observons depuis la Terre notre planète, déjà à l’œil nu en regardant le ciel nocturne, et ensuite grâce aux télescopes les plus perfectionnés…

    Soit dit en passant, depuis une planète qui serait une « planète sœur «  de notre Terre, dans la galaxie d’Andromède ou dans une galaxie très lointaine, l’univers observable serait exactement le même, mais bien sûr, « vu » depuis le lieu de son observation…

    L’on peut donc « imaginer », par exemple, l’univers visible, tel qu’il apparaît depuis un monde de type terrestre, d’un système de type solaire, de la galaxie d’Andromède : la Voie Lactée, galaxie spirale située à deux millions et demi d’années lumière, toute petite dans le ciel nocturne d’une planète de type terrestre…

    Ainsi, les représentants d’une espèce intelligente, « habitants » d’une planète de type terrestre, n’importe où dans le cosmos, auraient l’impression et « croiraient-ils dur comme fer » que leur monde ou leur « Terre » est au centre de l’univers… À moins qu’ils ne soient bien plus avancés que nous dans la connaissance de l’univers et dans leurs technologies, découvertes…

     

    Docteur en physique théorique, Christophe Galfard a co-écrit avec Stephen Hawking son directeur de thèse à Cambridge : « Georges et les secrets de l’univers »…

     

    Cet ouvrage « l’Univers à portée de main » est accessible à tous, mais demeure cependant, à le lire, un ouvrage scientifique… Notamment lorsque Christophe Galfard explique dans son livre ce qu’est la physique quantique (l’étude du comportement des atomes et des particules et de leurs propriétés selon d’une part les lois physiques connues et d’autre part selon des lois ou principes différents et dépendant d’un environnement particulier autre que les environnements que nous pouvons observer ou connaître)…