compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Iran : un "bouillon de culture" explosif ...

Qui, à la chute -prévisible (mais non certaine encore) du régime des Ayatollas Gardiens de la Révolution Iranienne depuis 1979- risque de « mettre à feu et à sang » non seulement l’Iran, mais aussi l’Irak, la Jordanie, l’Egypte, l’Arabie Saoudite, les Emirats, le Qatar – en gros tous les pays du Moyen Orient par extension depuis l’Iran…



L’objectif de l’armée Israélienne est, à l’origine (au 1er jour) de l’attaque de l’Iran, de détruire les bases militaires, les défenses aériennes de l’Iran, et d’atteindre en les endommageant autant que possible, les bases souterraines de l’industrie nucléaire…

Mais pour détruire des bases situées à 80 mètres de profondeur, Israël n’a pas les bombes nécessaires, en revanche l’armée américaine les a…

Il semble que l’objectif initial soit, après une semaine de guerre, dépassé, et que des installations et bâtiments civils soient visés (avec ce que l’on appelle des « victimes collatérales » - donc des habitants dans les villes)…



La situation de l’Iran et de son régime en place depuis 46 ans, sous le coup de l’attaque Israélienne, est comparable – si l’on peut dire – à celle d’un animal sauvage dangereux grièvement blessé qui en aucun cas n’accepte d’être acculé et résiste farouchement afin de ne pas être pris. Blessé, donc, l’animal conserve encore son pouvoir de faire mal…



Il n’est pas certain que le régime Iranien au pouvoir depuis 46 ans, tombe, notamment si les Iraniens opposés au régime en un « sursaut de patriotisme » s’insurgent face à l’agression dont ils sont victimes, d’où le maintien du Régime et de son armée résistante à l’agression (surtout si les USA interviennent pour soutenir les Israéliens)…



L’option (la recommandation et l’agissement pour un cesser-le-feu) prise par Emmanuel Macron, au point où en est cette guerre, n’est pas réaliste, n’est pas concevable : l’Iran n’acceptera jamais de négocier après avoir été attaqué par Israël dans les conditions que l’on connaît et qui vont s’amplifier, élargies qu’elles seront aux infrastructures civiles… C’est bien là un « point de non retour »…



L’Iran en 2025, ce n’est ni la Lybie en 2011, ni la Syrie en 2011, ni l’Irak en 2003… Mais « ça y ressemble » tout de même – sauf que ça risque d’être dans les années qui viennent, pire que ce qui s’est passé en Irak, en Lybie, en Syrie…



Les forces et groupes et mouvements d’opposition en Iran peinent à s’imposer face à la répression, à la censure, au contrôle sécuritaire du régime ; mais elles restent néanmoins le reflet d’une société Iranienne de 87 millions d’habitants, en tension et en aspiration à un changement de régime…

Ces forces d’opposition sont surtout celles des Moudjahiddines du peuple Iranien (le MEK), groupement de tendance et orientation Islamo-marxiste, ainsi que celles des Baloutches sunnites (ils sont 5,6 millions répartis entre les régions frontalières du Pakistan, de l’Afghanistan et de l’Iran – dont 1 million dans le nord-est de l’Iran) et qui mènent des attaques contre les forces de sécurité Iraniennes…

Les Baloutches sont affiliés à Al Qaïda et à Daesh.

De surcroît – ce qui complique encore davantage le problème posé par les oppositions – il existerait selon certaines sources ou rapports occidentaux, des liens directs ou tactiques entre des responsables Iraniens et des membres d’Al Qaïda…



Il y a donc en potentiel inquiétant et réel, une « mouvance islamiste radicale, jihadiste et terroriste » prête à surgir et à se développer, susceptible de prendre le pouvoir en cas de chute du régime de Khomenei, dans un contexte de guerre civile chaotique en Iran entre factions rivales (pire que ce que l’on a vu en Lybie ou en Syrie)… Et tout cela avec une probable implication d’autres pays du Moyen orient – dont l’Arabie Saoudite, les Emirats et le Qatar, l’Egypte, la Syrie, la Jordanie, l’Irak…





Écrire un commentaire

Optionnel