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Combats

Certains combats que l’on mène toute sa vie durant – contre l’Ordre du Monde (ou plus en vérité contre DES ordres de l’Ordre du Monde mais aussi contre les désordres du monde (ou plus en vérité contre les désordres du monde faits ordres)… Combats en lesquels on est seul engagé aussi personnellemnt que l’on l’est contre ordres et désordres, ne rencontrent ces combats que l’on mène, que silence, indifférence de tout le monde, oui, indifférence et silence des personnes qui nous entourent avec lesquelles nous devons coexister… Ces combats là sont souvent, le plus souvent, des combats désespérés, perdus d’avance… Mais que l’on refuse d’abandonner et que seule notre mort interrompt…

 

La meilleure défense (ce qui nous soutient, nous anime, nous fait agir, nous fait nous exprimer) dans ces combats que l’on mène contre l’indifférence, contre le silence, contre la violence, contre les Ordres et les désordres… C’est encore la littérature, l’art, la musique, la création, la pensée… Et surtout ce « quelque chose en soi à nul autre pareil » qui, même sans la littérature, sans l’art, sans la musique – dont on peut ne pas être imprégné, et même aussi sans le don, sans le talent dans l’accomplissement ; est une force en soi, donne un sens à notre existence…

Ce « quelque chose en soi » tous les humains l’ont même le plus démuni d’entre les humains…

Et en ce sens, il n’y a plus de combat désespéré, perdu d’avance…

Ce « quelque chose en soi » - de son vivant – rejoint toujours « quelque chose du quelque chose en soi » des autres et, à partir de là s’ouvre le possible…

Tout le monde n’a pas la capacité de réaliser, de dire, d’exprimer, de rallier, d’entraîner, d’impacter, de « faire trace » durable sur le mur ou par des livres ou par des compositions artistiques…

Mais tout le monde, chacun d’entre nous même le plus démuni, le plus fragile, le moins bien connu, qui « ne fera rien dans sa vie au sens de ce que l’on entend dans l’Ordre du Monde par faire » a en lui ce qui le différencie des autres et dont l’image est son visage, et dont le regard est son langage… Et dont l’œuvre est son rapport, sa relation à l’autre…

 

 

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