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Ce qui manque le plus au monde

Dans un monde où de toute évidence depuis l’origine des sociétés et civilisations humaines - et à mon sens encore plus marqué, plus accru dans le monde du 21 siècle, où l’argent, la violence, l’orgueil, l’individualisme, le culte de l’apparence, le prestige, la visibilté de chacun en fonction de ce qu’il exprime et produit, où la révolution, où le pouvoir, où ce qui compte le plus, où ce qui s’impose dans les pensées, dans les opinions de chacun, c’est de gagner, d’être performant… Il m’est toujours venu depuis ma lointaine enfance, de la mansuétude, de la sympathie, de l’affection, de la considération, de la bienveillance, de la solidarité… Pour les perdants, les « losers » comme on dit, pour ceux qui « ratent », ne réussissent pas en dépit de leurs efforts et de leur travail, pour ceux et celles qui sont méprisés, maltraités, abusés, réduits au silence, ignorés, dévalorisés, « zappés » sur les réseaux sociaux, lorsqu’ils « taguent ou graffitent – ou même pour quelques uns d’entre eux « font des monuments de littérature si ça se trouve » sur tous ces murs le long desquels tout le monde passe, tout le monde écrit ou trace…

 

En tant que « témoin de mon temps » je dis que ce qui manque le plus au monde, qui a toujours manqué d’ailleurs et qui aujourd’hui fait encore plus défaut que jamais… C’est de la bonté, de l’humilité, du « bon sens des choses » (de la vie, de la relation humaine) associées bonté et humilité, de simplicité, de sincérité, de dignité, d’honnêteté et de ce « quelque chose en soi à nul autre pareil » qui n’ a rien à voir avec gagner, être performant, réussir, avoir une belle maison, un bon compte en banque, des tas d’amis, de la prestance, du talent…

 

Je ne dis pas que le monde actuel est dépourvu de tout cela, de ces valeurs là si essentielles ; oui ça existe je l’ai vu, bel et bien vu… Seulement je dis que « ça fait encore pas pencher la balance du côté tant espéré tant attendu tant rêvé ! »…

 

Néanmoins je souhaite demeurer vivant, conscient, observant, exprimant, témoin… Le plus lontemps possible sur cette Terre des Hommes, et sans désespoir autre qu’occasionnel et donc passager, en dépit d’interrogations qui me viennent, d’inquiétudes – je ne dirais pas de peurs- si lourdes à porter en moi, ces interrogations et ces inquiétudes… Je ne crois pas en Dieu, sinon que Dieu pour moi ce sont les interlocuteurs que peuvent être les autres autour de moi…

 

 

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