compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Manifestations d'agriculteurs, suite

    « Il ne fait pas bon du tout » en ce temps de manifs d’agriculteurs et de blocages aux rond-points et aux accès aux grands axes, d’avoir un infarctus, d’être victime d’un accident domestique grave, d’avoir besoin d’une assistance médicale à 3h du matin, et de devoir être transporté en « urgence absolue » vers le centre hospitalier le plus proche…

     

    Par exemple au rond-point de Bégaar près de Tartas dans les Landes avec l’aménagement mis en place interdisant tout accès ; ainsi qu’aux abords de Mont de Marsan aux 2 plus importants rond-points, je ne vois pas comment une ambulance, un véhicule d’assistance médicale et de transport d’une personne en difficulté – accident, maladie grave – avec son giro phare clignotant bleu, sa sirène et toutes les accrobaties de circulation auxquelles il peut se livrer, ce véhicule… Il pourrait parvenir à Mont de Marsan ou à Dax le plus vite possible.

    Il devra forcément passer par des petites routes très étroites voire des chemins plus ou moins carrossables, de contournements interminables et compliqués, ce qui retarde considérablement le transport, de telle sorte que le patient avec son goutte-à-goutte, son appareil à oxygène, ses branchements, sanglé sur son brancard et avec 2 assistants médicaux auprès de lui, risque de décéder avant l’arrivée à l’hôpital…

     

     

    « Il ne fait pas bon non plus » de devoir se rendre à l’aéroport de Bordeaux Mérignac – ou de Toulouse Blagnac – en ces temps de manifs d’agriculteurs : ton avion de liaison relais pour Orly ou Roissy, et en fait ton billet pour La Réunion, pour Los Angelès, pour Abu-Dabi ou pour Le Cap… « kaputt il est à renouveler – si on te le rembourse ou te le remplace tu auras de la chance…

     

    C’est vrai que devant ton écran télé, ou sur LCI sur ton smartphone, l’info avec images vidéos photos sur les manifs des agriculteurs c’est « plutôt confortable » en tant que spectateur – au lieu d’être sur le terrain en situation difficile réelle et donc bloqué immobilisé durant des heures…

     

    Béni soit le carrefour du coin, auquel tu peut te rendre en 10 minutes à vélo, le toubib à 2 rues de la tienne, et aucun déplacement à effectuer en bagnole ! Et aucun « pépin de santé » survenant au mauvais moment ! (Et je ne parle pas d’une cérémonie de crémation au funérarium le plus proche à 30 ou 50 km)…

     

    Cherchez outre l’éleveur qui a 80 ou 120 vaches, le « responsable » du décès en ambulance d’un patient, celui, aussi, du véto qui vient euthanasier une cinquantaine de vaches en bonne santé non contaminées « par précaution »…

    Est-ce que 10 ou 100 vaches de moins mourant de dermatose nodulaire ça vaut la vie d’un être humain ?

     

    Le billet d’avion, lui, c’est juste une question de pognon… Une « perte sèche » (il vaut mieux se payer un beau vélo électrique tout terrain plutôt qu’un voyage en touropérator de 15 jours aux Bahamas ou dans quelque « paradis tropical ») - rire…

     

     

     

  • Par quel "miracle" ? ...

    La « valeur » - si ç’en est une et si l’on peut appeler « valeur » cela – de quelqu’un qui a de l’audience et du rayonnement sur Facebook, Instagram et Youtube ( les 3 réseaux sociaux du Net les plus utilisés en France et dans le monde) se « mesure » ou « s’évalue » en nombre de « likes », en nombre d’abonnés (de « followers »), de « partages » obtenus à chaque « production » (post) de ce quelqu’un…

     

    Ce « quelqu’un » n’a en général aucun talent particulier en quoi que ce soit, n’a pas derrière lui des années de travail, d’effort, d’acquit de connaissances et de savoirs ; il n’ a rien, absolument rien qui fasse de lui ce qu’il est sur ce « mur » où il s’exprime, où il trace, à la vue de tous ; sa formulation, son orthographe, sa grammaire, son langage, ce qu’il raconte, ce qu’il expose accompagné d’image, de photo, de vidéo… Sont d’un « tout à l’avenant », d’une banalité, d’une médiocrité que seuls des « effets spéciaux », du « clinquant », du « tintamarre », du « battement de cœur de pieuvre », du « tam-tam de brousse », peuvent « propulser » en « scoop du jour »…

     

    En matière d’expression, de production de quoi que ce soit, que l’on porte à la connaissance d’un public par le biais des vecteurs de communication et de diffusion qui sont ceux d’aujourdhui ( Internet, les réseaux sociaux, l’édition « en ligne ») , les règles de nos jours ne sont plus, n’ont plus rien à voir avec ce qu’elles étaient aux 18 ème, 19 ème et 20 ème siècle ni même aux temps plus anciens jusqu’aux Romains et Grecs de l’Antiquité, jusque dans le monde Egéen de l’âge du bronze… Ce ne sont plus des règles mais des dérèglements, qui procèdent de l’absurde, du désaccordement, du désordre fait ordre…

     

    Par quel « miracle » - d’opportunité, de saisie adéquate d’un « bon créneau au bon moment », dans une « mécanique » faite d’algorythmes, d’intelligence artificielle, d’outils technologiques (d’outils de services d’ailleurs le plus souvent marchands et avec abonnements automatiques annuels payants), de combinaisons hasardeuses ou aléatoires, de toutes sortes d’artifices… Obtient-on, alors qu’on n’a pas plus de talent qu’un autre, qu’on ne mérite pas plus qu’autre de se trouver sur le devant de la scène… Tant de ces « likes », tant de ces « followers » ? Sur Instagram, sur Youtube, sur Facebook ?

    Que faut-il faire et comment faire, selon quelles « règles qui ne sont plus des règles » pour avoir les « likes » et les « followers » que certains (à la pelle) ont ?

     

    « Sale temps », temps absurde, temps de «zappe », temps de « tam-tam de tambour de brousse étouffant les musiques des chants d’oiseaux, de ruisseaux et de bruissements de feuillage… Pour les poètes, pour les penseurs, qui ont du vocabulaire, de la grammaire, de l’image ; pour les créateurs, les imaginatifs… Mais si peu de « likes », si peu de « followers »… Et ne sont pas de « certains Ordres du monde »… Ni des « désordres du monde faits ordres…