… Un jeune homme – peut-être le fils d’un cousin je ne sais plus- se trouvait depuis trois jours chez moi et s’était installé « à sa façon » - à la fois en dispersion hétéroclite et entouré de petits appareils technologiques et de « tout un bazar à lui » à l’endroit où je place mon ordinateur et se servait, d’ailleurs, de mon ordinateur…
Il avait fermé les volets des deux fenêtres du rez de chaussée de la maison, espace qui, en quelque sorte d’ordinaire est mon espace de séjour ; mais la porte d’entrée donnant sur le jardin, n’avait pas, elle, les volets fermés.
Mon espace personnel, et le bureau sur lequel je travaille – surtout la matin de bonne heure- se trouvant investi totalement par ce jeune homme (qui visiblement ne se préoccupait guère de ma gêne éventuelle) ,je déambulais, hésitant et ne sachant que faire, jusqu’au moment où je décidai de sortir dans le jardin – en fait un terrain recouvert d’herbe rase en cette saison hivernale, d’un peu plus de mille mètres carrés autour de la maison…
Et je me dirige vers le cabanon, au fond, qui me sert d’entrepôt de toutes sortes d’affaires dont je ne me sers plus et que j’ai remisées, et de garage pour ma tondeuse et pour mes 2 vélos électriques.
La chaine et le cadenas fermant la porte du cabanon avait été brisées, et à l’intérieur c’était un épouvantable fratras de choses retournées et mises à terre, la tondeuse avait disparu ainsi que l’un des deux vélos électriques (de l’autre il ne restait que le cadre, les roues et le moteur ayant été emportées) je réalisai que le cabanon avait été cambriolé…
Pourtant je n’oubliais jamais de joindre les deux vélos par deux antivols, et les deux antivols jonchaient le sol, brisés…
De retour dans la maison, je fais part au jeune homme de ce qui est arrivé dans le cabanon, et à ce moement là il venait d’interrompre ses activités sur mon ordinateur et me disait qu’il devait partir rejoindre des amis à lui, à Bayonne…
Il sort, et trouve sa voiture de location complètement écrabouillée juchée sur un tas de terre de 3 mètres de hauteur, lequel tas surmontait une énorme fosse de plus de 2 mètres de profondeur et de 5 ou 6 mètres de large et de longueur, fosse n’ayant pu être creusée que par une pelleteuse… Sur la partie du terrain en face de la maison, donnant sur la route…
Et tout le long de la clôture séparant mon terrain de celui de mon voisin, sur 50 mètres, avait été creusé un fossé profond d’un mètre cinquante et large d’un mètre. Et bizarrement, la clôture était demeurée intacte…
Ma voiture garée sur le côté donnant sur un chemin, du côté de mon autre voisin, avait disparu…
Dans l’entrée de ma maison (l’entrée principale, située devant côté route) la petite table soutenant la livebox était fracassée et la livebox enfouie sous un couche de gravats débris de plâtre, et évidemment hors d’usage… Mais très curieusement et inexplicablement, mon ordinateur utilisé par le jeune homme continuait d’être connecté à internet et sans point mobile activé depuis un smartphone…
Je ne comprenais pas comment à l’entrée c’était aussi dévasté, la livebox sous les gravats, le carrelage par endroits disloqué, des vêtements par terre, les pots de fleurs cassés jonchant le sol… Alors que la porte n’avait pas été fracturée ni forcée – d’ailleurs j’ai Verisure en bon état de fonctionnement…
Arrive mon autre voisin, celui de la maison située juste de l’autre côté du chemin de traverse menant à une ancienne ferme ; je lui fais part de ma situation, il constate les dégâts, l’état du cabanon cambriolé… Il me conseille de contacter la gendarmerie, ce que je fais…
Les gendarmes arrivent, ils prennent des photos…
Je suis dans l’escalier menant à l’étage, et très éprouvé, très choqué, je me sens mal, je vomis…
… Et je me réveille, bouleversé, totalement sonné, encore dans la « réalité » de ce rêve !