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  • La tentation autobiographique

    Il y a cette « tentation autobiographique » qui est celle de bon nombre d'écrivains – d'hier et d'aujourd'hui…

    André Gide dans « Si le grain ne meurt », Claude Lanzmann dans ses mémoires ( Le lièvre de Patagonie) et bien d'autres auteurs connus ou moins connus ; ont ainsi, à un certain moment de leur vie, eu la tentation d'écrire sur les événements dont ils ont été les témoins, de décrire les lieux en lesquels ils ont vécu, d’évoquer les personnages qui les ont accompagnés durant leur existence, ainsi que les situations en lesquelles ils se sont trouvés, drôles, ou dramatiques, ou singulières, ou encore anecdotiques…

     

    Dans la mesure où les personnages réels, encore vivants ou disparus, ont tenu le devant de la scène, c'est à dire ont eu la parole et le rôle principal ; et où ces personnages, ces lieux et ces événements ont constitué l'essentiel de l'histoire racontée par l'auteur... L'on peut dire je crois, que la « tentation autobiographique » est alors un acte plus « louable » (et sans doute plus « littéraire ») qu'une « exhibition de soi », de ses réalisations, de ses réussites, de ses « peines de cœur » et déceptions, en somme de tout ce qui est assez banal ou ordinaire… Et qui n’intéresse en fait que des proches et connaissance de soi (encore que…)

     

    Le « genre autobiographique » en littérature, est sans doute à mon sens , le genre le plus difficile et le plus aléatoire qui soit par son impact ou par son rayonnement puisqu'il n'intéresse même pas forcément, à priori, des personnes proches de l'auteur, de sa famille ou de ses connaissances ou de ses amis...

     

    Toutes les histoires de nos vies sont des histoires aussi banales qu'uniques... Banales parce qu'elles sont purement et seulement humaines d'une part ; mais uniques parce qu'elles ne sont que d'une seule fois et de cette manière ou arrangement là, pour chacune d'entre elles…

     

    Le caractère aléatoire de tout ce qui survient dans nos vies, du devenir et de la portée de ce que l’on exprime, de ce que l’on réalise ; de tout ce qui nous arrive ou ne nous arrive pas, pour telle ou telle raison « juste ou injuste »… N’est-il pas, ce caractère aléatoire, « ce qu’il y a en quelque sorte de plus juste ? » (ou de plus « conforme » si l’on peut dire, au fait que rien n’est jamais acquis fût-ce au prix d’un travail de toute une vie, d’un effort permanent et de la capacité, du talent que l’on peut avoir dans telle ou telle activité ?)

     

    Il y a là une vraie réflexion, grave, profonde, sans réponse « toute faite » ou « proposée »...

    Dans le caractère aléatoire des choses il me semble qu'il y a comme une « vérité naturelle » . Une « vérité » qui met chacun de nous, tout ce qui existe, sur un même « plan d'égalité » - ou d'uniformité – et qui se présente comme un prisme d’ un nombre infini de facettes différentes les unes des autres…

     

     

  • Saucisterre

    Saucisse Terre.jpg

    … Il faut reconnaître que les Musulmans ne se font pas une telle représentation de la Terre – en forme de saucisse au lieu d’un ballon – à moins que cette « saucisterre » soit de bœuf ou de poulet !

     

  • Le mot du jour

    … Si les baleines et les cachalots pouvaient parler, nous dire « c’est assez » ils ne pourraient pas le dire sur des réseaux sociaux… Sauf peut-être par ondes vocales de telle sorte que lors de la COP 23 du jeudi 30 novembre au mardi 12 décembre 2023 à Dubaï, les participants à cette conférence sur le climat, la Terre, les espèces en voie de disparition et les océans , verraient apparaître sur leurs smartphones ce tweet : « C’est assez », de Miranda…

     

     

  • Tri sélectif

    … Une réalité s’impose : vu tout ce qui va soit dans des sacs transparents jaunes dans les régions ou départements structurés en communautés de communes organisant un ramassage tous les quinze jours (papiers, journaux, revues, briques alimentaires, bouteilles en plastique, emballages, boîtes de conserve métallique), soit en d’autres régions ou départements, dans des containers à ouvertures bleues pour les papiers journaux revues et petits cartons ; à ouvertures jaunes pour les briques alimentaires, les bouteilles en plastique, les emballages et boîtes métalliques de conserve…

     

    Autrement dit vu tout ce qui ne va plus dans les déchets purement et uniquement ménagers, il est évident que le volume par semaine, de ce qui est « ordures ménagères uniquement » (que l’on lit sur les containers de couleur noire) est, devient largement inférieur à ce qui va dans le « jaune » et dans le « bleu » (Jaune et bleu en containers distincts dans les régions, départements, communes n’organisant pas de ramassage de déchets non purement ménagers ; en sacs jaunes transparents là où est organisée une collecte tous les quinze jours)…

     

    Alors face à cette réalité, à ce que chacun peut constater, pourquoi en zone rurale urbanisée dans des villes de 3000 habitants par exemple, en Nouvelle Aquitaine, voit-on davantage de containers « noirs » (pour ordures ménagères uniquement déposées en sacs fermés) que de containers bleus et jaunes ?

     

    Dans les régions à communautés de communes organisant un ramassage, il est évident que une fois par semaine pour les ordures ménagères et une fois tous les quinze jours pour les sacs jaunes, cela devrait être le contraire…

     

    Et dans les régions où l’habitant dépose ses déchets dans des containers noirs, bleus, jaunes, les containers noirs sont « inutilement trop nombreux »…

     

    Le tri sélectif c’est « faire le travail » - de tri et surtout de portage – soi même. Alors il serait « judicieux » que les autorités gestionnaires rendent plus aisé à l’habitant, ce travail, notamment le portage et le dépôt, en multipliant le nombre de containers jaunes et bleus, ou en modifiant la périodicité du ramassage des sacs jaunes (une fois par semaine au lieu de une fois tous les quinze jours)…

     

    À noter qu’en zone rurale urbanisée (lotissements, maisons individuelles avec terrain ou jardin) tout ce qui est épluchures, déchets végétaux, va dans des composteurs installés au fond du jardin ; ce qui réduit considérablement le volume des déchets (ordures) purement ménagers, placés en sacs noirs et déposés en containers noirs…

     

    Le travail de portage et de dépôt n’étant donc pas « particulièrement facilité », la réalité (très évidente) d’un volume de déchets – plastiques, briques alimentaires, emballages, boîtes de conserve papiers, cartons, journaux, revues – très important en comparaison du volume des ordures purement ménagères… A pour conséquence (évidente aussi) que les quelques containers bleus et jaunes en nombre insffisant sont souvent archi pleins et débordent (dépôt sur le côté), ou que les gens au lieu de faire un tri sélectif, en viennent finalement à déposer des sacs noirs d’ordures ménagères dans les quels ils mettent aussi des petits emballlages, des pots de yaourt, des bouteilles platiques, des boîtes de conserve, du papier, enfin, un peu de tout…

     

    De l’incivilité, de la négligeance, oui, il y en a… Mais il y a aussi l’organisation, la gestion, qui est en cause…

     

     

  • Séisme Turquie Syrie

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    … Une fois de plus, ce violent séisme survenu le 6 février 2023 en Turquie et en Syrie, dont on voit l’étendue sur cette carte, nous montre à quel point, l’espèce humaine, des populations de l’ordre de milliers ou dizaines de milliers de personnes, en un endroit de notre planète situé le long d’une faille (jonction entre deux plaques tectoniques), se trouve exposée, fragilisée, précarisée… D’autant plus si l’on associe ce phénomène naturel violent qu’est une secousse sismique à d’autres catastrophes naturelles (ouragans, tormades, incendies, inondations)…

     

    D’une intensité de 7,8 sur l’échelle de Richter, il y en a environ une vingtaine par an, sur notre planète, de ces séismes d’une telle violence, impactant ainsi des zones géographiques avec leur population, de l’ordre de cinq à six cents kilomètres de long et autant de large…

    Imaginons par exemple le même séisme de 7,8 sur l’échelle de Richter dans le quart sud est ou dans le quart nord est de la France…

     

    L’échelle de Richter de 1 à 9 n’est pas comme une échelle dont les barreaux sont à égale distance l’un à la suite de l’autre. En effet, au niveau 5, la secousse est dix fois plus forte qu’au niveau 4, et au-delà de 5, l’écart s’accentue plus que de dix fois, de 6 à 7, puis de 7 à 8 et de 8 à 9… Non seulement en intensité, en violence mais aussi en étendue territoriale…

     

    De 6 à 6,9 pouvant être assez destructeurs il y a environ 120 séismes par an sur notre planète…

    Il est évident que dans la zone que l’on voit sur la carte entre la Turquie et la Syrie, la plupart des constructions, des habitations, maisons, immeubles, n’étaient pas « aux normes sismiques » (comme elles le sont par exemple au Japon ou en Californie ou dans le sud est de la France)…

    Si en fait, les quelques 120 séismes par an sur notre planète, de niveau 6 à 6,9 pour la plupart d’entre eux ne causent en général que des dégâts matériels (peu de victimes), il n’en est pas de même à ce niveau là, autour de 6,5, dans les pays pauvres…

     

    Il faut espérer que les catastrophes naturelles (séismes, incendies, inondations, ouragans, tornades) survenant déjà assez souvent un peu partout dans le monde, n’augmentent pas en fréquence et en étendue, afin que les aides internationales aient la capacité d’agir en envoyant des secours et de l’assistance sur place…

     

    Soit dit en passant, comme cela a toujours été le cas depuis des milliers d’années dans les sociétés humaines, la solidarité de l’espèce (un phénomène naturel commun à tous les êtres vivants) est une réalité… Autant que la guerre, que la prédation, que la violence, que la domination, que les inégalités de condition, sont aussi des réalités…

    J’imagine que dans des pays très critiqués pour ce qui s’y passe (par exemple en Russie avec le régime de Vladimir Poutine, ou en Afghanistan avec les Talibans au pouvoir), si une énorme catastrophe naturelle survenait dans ces pays, le moteur ou levier qu’est l’aide internationale, se mettrait en marche…