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  • Du temps - et du champ et des moyens- donnés aux détenteurs du Pouvoir

    … Aldous Huxley, né le 26 juillet 1894 et décédé le 22 novembre 1963, est un écrivain, romancier et philosophe Anglais, auteur de près de 50 ouvrages dont le plus connu est « Le meilleur des mondes », un roman d’anticipation écrit en 1931 et paru en 1932 dans lequel il définissait ainsi ce que serait une dictature du futur ayant toutes les apparences de la démocratie mais dans un système de gouvernement, d’économie et de société, de hiérarchie des pouvoirs, de collusion avec des groupes et organisations occultes en marge des lois (mafias) ; tout cela rendant les gens du commun dépendants de tout ce que produit le marché de la consommation, des loisirs, du divertissement, et d’une culture de masse fondée sur des valeurs d’apparence, d’appartenance, dans un ordre dominant de pensée et d’opinions…

     

    Une dépendance accrue par le conditionnement des esprits et des habitudes, des choix et des comportements, s’apparentant à de l’esclavage (les fers ou chaînes ayant été remplacés par les addictions) ; à une prison sans murs ou à un immense camp d’internement sans clôture, prison ou camp duquel les gens n’imaginent pas s’évader, tant ils trouvent en un espace entièrement organisé, structuré, formaté, policé, tout ce qui les conforte, les rassure, leur profite en tant qu’individus…

     

    Il est évident que tant que fonctionne ce système de domination du monde et des peuples par ceux qui détiennent le pouvoir, les détenteurs du pouvoir ont devant eux le temps nécessaire pour fourbir et perfectionner leurs armes… De telle sorte que, le jour où les populations parviendraient à se libérer du joug de leurs addictions et de leur conditionnement, du moins la plus grande partie possible des populations ou en suivant l’exemple d’un peuple en particulier, de tel ou tel pays…

    Alors les détenteurs du pouvoir, lourdement armés qu’ils seraient, instaureraient une dictature qui n’aurait plus l’apparence de la démocratie …

     

    Nous sommes « par les temps qui courent », bel et bien en train de « donner du temps et du champ - et des moyens accrus » aux détenteurs du pouvoir, par nos addictions de toutes sortes – dont la plus forte est celle, comme « l’Epice » de Dune, liée aux technologies de la communication, de l’information, de la diffusion (Internet, smartphone, ordinateur, réseaux sociaux), et aux besoins énergétiques…

     

    La « vraie démocratie » implique que nous parvenions à nous approprier, au détriment des détenteurs du Pouvoir, les technologies de la communication et de l’information et les bases de données…

     

     

  • Fourneau refroidi

    … Sans braises encore incandescentes au matin, dans le fourneau refroidi, le feu ne reprend pas…

    Mais au dehors, ces bois, ces champs, ces chemins, ce grand ciel, ce vent, ce soleil, ces défilés de nuages… Qui invitent à s’éloigner du fourneau refroidi… Et de cette flamme qui, aux matins où les braises étaient ardentes, s’élevait, éclairant autour d’elle plus d’images de visages que de visages…

     

     

  • Budget de vie

    … Le salaire médian en France pour deux personnes vivant mariées ou en couple et tous les deux ayant un emploi, s’élève à 3538 euros net par mois, dont lui 1899 euro et elle 1639 euro…

    Si environ trente millions de personnes de 18 à 65 ans en France, travaillent (toutes activités confondues et tous types de contrats à temps complet ou partiel), quinze millions de ces personnes gagnent plus que le salaire médian et quinze autres millions gagnent moins…

     

    Le budget de vie que je détaille concerne particulièrement les personnes dont le salaire s’établit entre 1500 et 2000 euro (ou entre 3000 et 4000 euro pour un couple)… Ce qui est le cas d’environ sept à huit millions de personnes en France travaillant à temps complet…

     

    Prenons le cas – particulier – d’une famille de deux adultes et de trois enfants âgés de 6 à 14 ans :

    Lui gagnant 1899 euro net par mois et elle 1639 euro net par mois. Soit 3538 euro donc, revenu médian, auquel s’ajoutent en rapport avec les revenus du couple, les prestations familiales et autres aides, de 301 euro…

     

    Ces deux personnes avec leurs trois enfants ne sont pas propriétaires de leur habitation (ils n’ont pu obtenir de prêt immobilier)… Ils payent un loyer en agglomération (ville moyenne) de 900 euro, et du fait de leur revenu mensuel ils ne bénéficient pas d’ aide personalisée au logement…

     

    Leurs charges et dépenses « incompressibles » (quoique pouvant être un peu réduites en fonction de choix et de comportements) s’élèvent à 164 euro de gaz et électricité, 24 euro d’assurance habitation, 528 euro de crédits divers, 300 euro de carburant pour leurs déplacements travail et courses, 20 euro de consommation eau, 48 euro d’assurance ; les courses alimentaires et autres, la cantine, les vêtements, la garde (occasionnelle) d’enfants, leur coûtent 1534 euro dont 1069 l’alimentation, 155 les vêtements, 225 la cantine, 310 la garde d’enfant ; la mutuelle, les téléphones, internet, les frais bancaires et le transport scolaire leur coûtent 372 euro.

     

    En fin de mois, le déficit budgétaire pour ce couple est de 330 euro environ (autorisation personnalisée de découvert accordée par leur banque)…

     

    Dans ces conditions, il leur est difficile d’envisager ou de prévoir : une semaine de vacances à 1200 euro, de changer un vieux frigo congaléteur ou une machine à laver, de se rendre au cinéma ou au restaurant et encore moins au théâtre, d’acheter 2 livres par an et par personne, etc. …

     

    Cela dit, un tel budget est celui de millions de gens dans les pays développés (dont la France où l’on bénéficie d’aides sociales)… Et ce budget n’a rien de comparable avec celui d’un habitant du Bangladesh, d’Inde, de Haïti, de Madagascar, de nombreux pays Africains, de gens vivant avec des revenus de 30 à 300 euro par mois…

    Et il n’a rien de comparable non plus, ce budget, avec celui de 1 % des plus riches dans le monde (qui eux, n’ont à vrai dire pas de budget tant leur fortune et leurs revenus sont immenses), ni même avec le budget des 10 % les plus riches…

     

    Mais la question de la répartition des richesses, de la manière dont elle se pose de nos jours, est inséparable de la question des choix et des comportements dans les modes de vie, d’usage et de consommation, dans un monde de huit milliards d’humains…

     

     

  • Pierre Palmade

    … Pierre Palmade est un personnage que je connais très peu. Sa vie, son œuvre, en tant qu’humoriste, comédien, réalisateur, acteur… Me sont aussi étrangers que tout ce dont je me préoccupe peu, dont je ne sais rien ou pas grand-chose…

     

    Parmi les humoristes, des noms me viennent à l’esprit : Fernandel, Raymond Devos, Pierre Desproges, Coluche et « les restaurants du cœur », Louis de Funès qui caricatura si bien ce que l’on pourrait appeler « la médiocrité française »… Et quelques autres. Mais Pierre Palmade que puis-je dire de lui sinon rien…

     

    Est-ce que j’ai « raté » quelquechose à ne point connaître Pierre Palmade ?

     

    L’état en lequel il se trouve (sérieusement blessé) à la suite de l’accident qu’il a provoqué, me laisse indifférent…

     

    En revanche au sujet de ce terrible accident ayant impliqué trois véhicules dont celui que conduisait Pierre Palmade sur cette route à double circulation en Seine et Marne, je pense à ce que sera – s’il survit- la vie de cet enfant de six ans, désormais, une vie d’handicapé très lourd – ainsi qu’aux vies que seront celles de la femme enceinte qui a perdu son enfant, et du beau frère de cette femme, tout deux gravement blessés et traumatisés… Qui ont vu arriver d’un seul coup, sans pouvoir éviter la collision, devant eux, la voiture conduite par Pierre Palmade… Effroyables secondes d’horreur avant le choc…

     

    J’imagine que les « fans » de Pierre Palmade, ses amis, ses connaissances, ses proches, doivent être désolés…

     

    Sur une sorte de « cartelette » imaginaire que je leur adresse, à ses amis, à ses proches, à ses connaissances, je leur fais part de ma « souveraine indifférence » pour ce que sera après cet accident, la vie et l’œuvre de leur ami, de « l’un des leurs »… Si œuvre il pourra y avoir encore et laquelle et comment…

     

    Les réseaux sociaux dans cette « cancel culture » qui la caractérise ( culture de rejet, d’ostracisation, de dénonciation et de stigmatisation allant jusqu’à la haine ) pullulent de propos hostiles à l’égard de Pierre Palmade…

     

    Mais qui les « alimentent » ces réseaux sociaux, sinon des gens qui eux aussi, tout comme Pierre Palmade, s’adonnent à des drogues « dures » telles que la cocaïne, l’héroïne, ou même des drogues « moins dures » mais très fréquemment consommées… Des gens qui eux aussi, conduisent des véhicules…

     

    Va-t-on « avoir la peur au ventre » chaque fois que sur une route à double circulation, l’on croisera un véhicule venant en face sur l’autre voie de circulation ? Quand on sait que, globalement, toutes drogues ou stupéfiants confondus, six millions de personnes en France consomment occasionnellement ou régulièrement, pour beaucoup (4 millions) du canabis, et pour 2 millions, de la cocaïne, de l’héroïne, de l’ectasy) …

    Et que d’année en année, la consommation de drogues, de stupéfiants augmente, et intéresse tous les milieux sociaux…

     

    Un fléau, pire que l’alcoolisme (je pense à la chopine de rouge – d’un litre- qui faisait l’objet de « tournées » dans tous les bistrots « de France et de Navarre » durant les années 1950, le moindre village de 500 habitants avait au moins deux ou trois cafés… Et quand ce n’était pas la chopine de rouge, c’était le « p’tit blanc », la « goutte », le ricard, le pastis, le martini, le cinzano, le byrrh…)

    Et tous ces films avec la scène du facteur que l’on invite à « boire un verre de vin » lors de la signature d’un recommandé ou de la remise d’un colis…

     

    La drogue, ou plutôt les drogues, aujourd’hui dans les années 20 du 21ème siècle, c’est la même dimension que le pinard et que les apéros dans les années 1950… Sauf que, le pinard, les apéros, la bière, les alcools forts, les cocktails, les « mélange », aujourd’hui tout ça s’ajoute à la consommation de drogues…

     

     

     

  • Le silence des gens honnêtes

    … Martin Luther King Jr disait «  je n’ai pas peur de la méchanceté des gens mauvais, mais du silence des gens honnêtes »…

     

    Du silence des gens « honnêtes », l’on a un aperçu de ce qu’il fut, en France et dans d’autres pays européens, dans les années 1940 – 1945…

     

    Dans un contexte historique, celui d’aujourd’hui, tel qu’il est, différent de l’époque en laquelle vécut Martin Luther King, de 1929 à 1968 ; mais par certains aspects, avec quelques similitudes, le silence des gens « honnêtes » est encore une réalité, et c’est la raison pour laquelle les gens mauvais agissent, déterminés, puissants, dominateurs, et protégés…

     

    Cela dit, Martin Luther King est mort assassiné, comme meurent de nos jours des gens déterminés à résister, à ne pas demeurer silencieux et passifs… Ce qui prouve que la méchanceté des gens mauvais, vaut bien en matière de nocivité et de dangerosité, le silence des gens « honnêtes »…