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  • Les dieux, les religions

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    Les dieux et déesses des Grecs de l’antiquité : Zeus, Héra, Aphrodite, Athéna, Arès, Hermès, Artémis, Déméter, Poséïdon, Hephaïstos, Vesta…

    Les dieux et déesses des Romains (copiés sur ceux des Grecs) : Jupiter, Junon, Neptune, Minerve, Mars, Cérès, Apollon, Diane, Vulcain, Venus, Mercure, Bacchus…

    Et les dieux des Carthaginois : Tanit, Eschmoun, Melqart, Baal Hamon à qui l’on immolait des enfants…

    Les dieux des Gaulois, des Celtes, de tous les peuples anciens de la Terre…

    Et tous leurs cultes, rites, offrandes, sacrifices, cérémonies, avec leurs hiérarchies, leur omni présence dans le quotidien de vie des gens des époques anciennes ; leur emprise sur la société, leur place aux côtés des rois, des princes, des empereurs, des gouvernants, des dominants… Tous ces putains de dieux et de déesses, toujours du côté des riches et des possédants, toujours guerriers, conquérants ; bardés de vertus et de glaive…

    Et les dieux et les religions du 21ème siècle, des Chrétiens – Catholiques, Orthodoxes, Protestants , des Juifs, des Musulmans… Avec leurs églises, leurs mosquées, leurs rites, leurs cultes, leurs professions de foi, leurs habits sacerdotaux, leurs parements, leurs tiares, leurs ors, leurs icônes… Depuis le Moyen Age… Et qui s’immiscient dans les « affaires publiques », règlent la vie au quotidien des gens avec notamment des interdits, ou au contraire des obligations, des prescriptions, de la morale – sans oublier le combat pour la Vérité (au prix du sang versé) …

    Et si l’on ajoute à tout cela, en plus des dieux et des religions, les superstitions, ce qui relève de la sorcellerie, de l’ésotérisme, du paranormal, de l’astrologie, avec leurs adeptes, adorateurs, gourous, magiciens…

    « Y’a de quoi en hurler d’horreur et de dégoût pour celui et celle qui de toute sa vie durant ne croie en rien, rien de rien de tout cela et voudrait que ça disparaisse de la surface de la Terre tout ce putain de foutoir à la con ! »

    Tolérance – tolérance « tu m’en diras tant » ! Merde, abdiquer et laisser passer tout ce merdier qui pourrit le monde depuis la nuit des temps, depuis le Paléolithique Supérieur et même bien avant (peut être pas si l’on remonte à l’australopithèque) ? … Non, j’abdique pas, je « bradoneurise », j’« iconoclaste », je rage, je piétine… Et dans les « zenfères » au fond desquels vous m’avez déjà de mon vivant précipité, zappé, foutu en l’air, écarté, banni… Avant de m’y condamner à perpète dans ces zenfères, sachez que, de ces zenfères où je continuerai de bradoneuriser, d’iconoclaster… Je vous secouerai toujours les puces, bordel !…

     

     

  • Hannibal, de Zakya Daoud

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    Quatrième de couverture

     

    Né en 247 avant J-C à Carthage, près de l’actuelle Tunis, Hannibal, élevé dans la haine de Rome par son père Hamilcar Barca, consacra sa vie à la combattre.

    C’est lui qui déclenche la deuxième guerre punique qui durera de -218 à – 201. Après une traversée légendaire des Alpes, il envahit l’Italie où il remporte sur les Romains des batailles qui l’on fait comparer à Alexandre Le Grand.

    Son écrasante victoire à Cannes le porte au faîte de sa gloire avant qu’il ne rencontre un adversaire à sa mesure en la personne de Scipion l’Africain qui finit par l’emporter à Zama.

    La deuxième partie de son existence – il meurt en -183 – est marquée par une brillante activité réformatrice, précédant l’errance de l’exil.

    Menacé d’être livré aux Romains, il choisit de mettre fin à ses jours.

    Dans ces pages sensibles, l’auteur dépeint non seulement l’incomparable chef de guerre mais aussi l’homme politique oublié, dont les buts étaient de dessiner une nouvelle géopolitique de la Méditerranée incluant la Rome naissante, et montre comment, malgré ses échecs, ils est devenu un mythe qui a perduré à travers les siècles.

     

    Cannes est située dans la région des Pouilles, en Apulie dans le Sud Est de l’Italie et la célèbre bataille du nom de cette cité de la région des Pouilles (qui soit dit en passant fut un chef d’œuvre de stratégie militaire conçu par Hannibal, prise pour modèle dans les écoles de guerre jusqu’à la seconde guerre mondiale) eut lieu le 2 Août – 216 et fit environ 50 000 morts dont la plupart Romains…

    Zama où se sont affrontées les armées Romaines dirigées par Scipion l’Africain et le roi Numide Massinissa d’une part, et les armées Carthaginoises dirigées par Hannibal Barca, d’autre part ; est située dans le Nord Ouest de la Tunisie, et la bataille de Zama eut lieu le 19 octobre -202.

    Cette bataille, perdue pour les Carthaginois, mit fin à la deuxième guerre punique qui avait commencé en -218.

    À cette époque vers -202, les Romains avaient débarqué en Afrique depuis la Sicile, au Cap Bon extrémité de la Tunisie et sur la côte jusqu’à Sfax ; repris les possessions Carthaginoises en Espagne (au sud de l’Ebre)… Et dès même sa longue marche de Carthagène (sud est de l’Espagne) jusqu’en Italie par les Alpes (80 000 hommes au départ en mai -218) et à plus forte raison lors de sa traversée de l’Italie et des batailles qu’il mena contre les Romains en Italie, Hannibal ne fut pas soutenu par Carthage où dominait Hannon et sa « clique » de possédants grands propriétaires aristocrates décideurs, contre le parti des Barca qui lui soutenait Hannibal, un parti « plus en faveur de la démocratie » si l’on veut…

     

    Lorsque débuta la première guerre entre Rome et Carthage, en -264, les deux cités avaient autour d’elles déjà, tout un territoire où elles exerçaient l’une et l’autre leur influence et leur domination.

    Rome sur les deux tiers de l’Italie depuis le nord des Appenins jusque vers le sud (en fait la partie centrale de l’Italie)

    Carthage sur la partie nord et nord ouest de la Tunisie, le long de la côte méditerranéenne de Tunisie jusqu’en Lybie Cynéraïque, puis les régions situées en Afrique du Nord depuis la dorsale tunisienne (extrémité de l’Atlas) : Numidie, Berbérie, jusqu’au Maroc… Et ensuite à l’époque d’ Hamilcar puis d’Hannibal, dans la péninsule Ibérique : andalousie, sud est méditérranéen, jusqu’à l’Ebre…

    L’État Romain dès le 3ème siècle av JC, alors qu’il ne dominait encore que sur la partie centrale de l’Italie, était – bien plus que ne l’était Carthage – un état unifié, de peuples acquis à la romanité, alliés et fidélisés dans un système économique, social et politique qui, en quelque sorte les rendaient dépendants de l’autorité centrale (pour les avantages qu’ils en retiraient et dont ils ne pouvaient se passer)…

    L’on ne pouvait en dire autant, à cette époque, de l’empire Carthaginois, très disparâtre, constitué de peuples soumis « à la dure » alliés occasionnels mais souvent révoltés et passant dans un autre camp, tels par exemple les Numides…

     

    Première guerre punique : - 264 jusque -241, soit 23 ans

    Deuxième guerre : -218 jusque -201, soit 17 ans

    Troisième guerre : -149 jusque – 146 (destruction et disparition de Catthage), soit 3 ans…

    Cent dix huit ans en fait, de conflit entre Rome et Carthage.

     

    L’Histoire (la « grande Histoire générale ») s’est en quelque sorte « jouée » en ce qui concerne le devenir de la civilisation Européenne depuis l’antiquité Grecque, Égyptienne et Romaine (précédée par la civilisation Égéenne de -3000 à – 1200)… Durant ces 120 années au cours desquelles Rome et Carthage se sont trouvé en opposition frontale et donc en guerre…

    Peut-on « imaginer » si cela est possible, quelle aurait été l’Histoire, si Carthage avait « eu le dessus » ?

    Certes, les deux mondes ou deux civilisations, Rome et Carthage, étaient fondées autant l’une que l’autre sur la domination par les aristocrates, les patriciens, les riches propriétaires, la bourgeoisie aisée, dont les personnages les plus influents étaient « aux commandes » dans les sénats, les gouvernements, les plus prestigieux des postes de l’état…

    Cependant, dans le monde Romain, bien plus que dans le monde Carthaginois ; le « principe de relation » entre les différents corps sociaux, entre les peuples alliés ou soumis et les autorités au pouvoir, « contrebalançait » (dans une certaine mesure) – si l’on peut dire – la domination « pure et dure »…

    Hamilcar et Hannibal, du parti des Barca à Carthage, opposé au parti des Hannon, ont tant soit peu contribué à essayer d’instaurer une politique, un « système », une structuration de la société Carthaginoise « éclatée et diversifiée et seulement unie dans l’opportunité » « plus démocratique »… Ils n’y sont pas parvenu et c’est l’une des raisons parmi d’autres, de la défaite finale de Carthage… Et de l’essor de Rome…

     

     

     

  • "La beauté du monde se fera sans toi"...

    « Il » - cet « inommé » au nom duquel je m’exprime, en ces « temps troublés » de l’été 2021, du covid, du pass sanitaire qu’il fallait produire en de nombreux lieux publics – restaurants, cafés, salles de spectacle, bibliothèques, musées, etc. … Du masque partout y compris en extérieur notamment dans les marchés, les rues piétonnes… Et dans les gares, les aéroports au départ de diverses destinations autorisées, le test covid datant de moins de 24 ou 48h qu’il fallait présenter avec son passeport…

     

    « Il » - cet inommé » donc, commit alors en cet été 2021, quelques propos jugés scandaleux sur son blog, qui lui valurent de la part de certains (de ces certains anti pass/anti vaccin) une « volée de bois vert » assez carabinée on va dire…

    À vrai dire, à « plus exactement et précisément dire », « Il » « péta un plomb » tant « l’affaire » - génératrice de « polémiques - pilori » lui « prit la tête », en somme le sensibilisa au point de – comme on dit- « déraper »…

     

    « Du coup » « Il » se vit désormais invalidé, décrété non visitable, « pestiféré » pour ainsi dire, aux yeux d’un public qui, auparavant lui était « de longue date » acquis (un public certes restreint mais de « fidèles » dont « une amie qu’« il » avait depuis une vingtaine d’années…

     

    Déjà que son public « en général » était de toute manière, relativement restreint, se voir désormais exclu de ce public de fidèles… N’a donc « pas arrangé ses affaires »…

    Deux étés plus tard, en été 2023, covid, pass sanitaire, tests, masques, tout cela est « de l’histoire ancienne » (sauf que… On meurt toujours du covid – enfin un peu moins tout de même que dans le temps – et que, finalement il s’avère que la vaccination – jusqu’à 4 fois pour bon nombre de nos concitoyens – devient quasiment inopérante (on ne va pas tous les six mois, se faire faire une nouvelle injection de vaccin)…

     

    Signe tangible comme quoi la tension qui dominait en été et automne 2021 est réellement tombée : le masque n’est même plus obligatoire dans les hôpitaux et les centres médicaux, depuis mi mai 2023…

     

    « La beauté du monde se fera sans toi » lui avait – « elle » dit dans un « mail incendiaire » au début de l’été 2021… Après qu’ « elle » ait lu ce qu’il avait produit sur son blog, de « si scandaleux » (Bon, oui c’est vrai c’était « pas piqué des hannetons »)…

     

    La beauté du monde ?

    De toute manière, elle se fera sans lui, sans ses coups de masse contre le mur, sans ce qu’« il » fait ou ne fait pas, sans les vingt mille traces qu’« il »laisse sur la Toile, sans son visage, sans son sourire, sans sa présence…

    ET, dans les lieux où « il » peut à tout hasard rencontrer l’un l’une ou l’autre de ces quelques fidèles désormais défidélisés pour toujours ; « il » se mettrait une casquette sur la tête (de préférence à longue visière) et porterait des lunettes de soleil, espérant ainsi ne point être reconnu…

     

    Oui « ça c’est vrai » : la beauté du monde se fera sans toi »… Cela dit… Rien ne t’empêche pour autant, d’y participer, à la beauté du monde… Quoique tu aies fait, quoique tu n’aies pas fait…

     

     

  • "Dérouler le fil" ...

    Dans cette certitude qui se fonde et s’entretient en soi, de détenir la vérité absolue au sujet de telle ou telle chose à laquelle on pense et que souvent l’on ne manque pas d’exprimer haut et fort ; il entre une certaine forme d’arrogance ou de fierté qui se manifeste par le fait de vouloir imposer son point de vue en sublimant de surcroît ce point de vue, et en pensant que l’autre serait dans l’incapacité de comprendre, faisant ainsi allusion au manque supposé de réflexion et d’ouverture d’esprit, de l’autre…

     

    Si une vérité devait vraiment apparaître en s’esquissant à plus vrai dire qu’en se dessinant à traits nets ; cela ne pourrait être que comme lorsque l’on déroule peu à peu le fil d’une bobine centimètre par centimètre, en s’efforçant de défaire les nœuds successifs très nombreux tout au long du fil déroulé sans que le fil se rompe.

     

    Ainsi faudrait-il pouvoir dérouler le fil le plus loin possible, jusqu’au plus près de son extrémité, ce serait alors comme un filet d’eau (un ru) se dispersant en filets encore plus étroits et imprécis dans leur cours ; de telle sorte que la source même, dissimulée – et peut-être multiple – le long de la paroi rocheuse recouverte de végétation, ne pourrait être identifiée ou localisée.

     

  • Venise à l'heure du spritz

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    ... De Jean Pierre Poccioni, écrivain et romancier, Serge Safran Éditeur, roman paru en mai 2023

    « Pour qui n’a pas le pied marin Venise enseigne par la pratique du vaporetto l’art d’embarquer imperceptiblement. »… ( Incipit ) …

    « Incipit » : premiers mots, première phrase d’un roman, d’un récit, d’une nouvelle ; cette première phrase mettant en place le cadre de l’histoire… ( l’excipit désignant à la fin du roman, du récit, de la nouvelle, le moment où l’histoire se termine )…

     

    Défenseur – et amoureux passionné – de la langue française… En dépit – parfois- de « quelques entorses » faites (délibérément il est vrai) à l’ intransigeance qui est la mienne en matière de langage autant écrit que parlé… Et aussi de « quelques tournures ou formulations tout à fait personnelles, de mots inventés, d’emploi « abusif » de guillemets, de points de suspension, et autres « bizarreries » … Qui ne sont point, dis-je des « effets de langage », rien de plus que des « formulations personnelles » - qui « valent ce qu’elles valent » (rire)…

    À la lecture du livre de Jean Pierre Poccioni « Venise à l’heure du spritz » je ne puis qu’adhérer pleinement à l’écriture de Jean Pierre Poccioni dont j’ai lu, sauf un, tous les livres…

    En effet, avec Jean Pierre Poccioni, pas d’« entorses » (ni délibérées ni par méconnaissance et non maîtrise de la langue française)… Pas de mots inventés, pas de « bizarreries », pas d’abus de quoi que ce soit… Autrement dit « une pureté absolue » ou – si l’on veut- « un travail d’orfèvre soucieux de la beauté, de la finesse, de la qualité, de la pureté de ce qui est produit…

     

    J’en reviens à ce moment où Paul Manonni séjournant avec sa femme Sylvie à Venise, emprunte le vaporetto afin de se rendre à Murano (sans sa femme qu’il vient de quitter) : ayant moi-même entre le 20 et le 25 septembre 2010 à Venise emprunté un vaporetto ; effectivement lorsque l’on prend place dans un vaporetto à Venise, c’est comme si l’on se trouvait à bord d’une montgolfière, les pieds posés sur le plancher de la nacelle (impression de stabilité, de se trouver « sur le plancher des vaches »)…

     

    D’ordinaire « par les temps qui courent » les longues phrases dans un texte écrit, que ce soit dans un roman, dans un récit, et à plus forte raison sur Internet dans les blogs et dans les productions (les « posts ») sur les réseaux sociaux… Ne font guère loin s’en faut, l’unanimité et incitent à « zapper vite fait »…

    Jean Pierre Poccioni cependant, nous montre dans les livres qu’il écrit, en particulier dans « Venise à l’heure du spritz », qu’il est tout à fait possible de rédiger de longues phrases ne nécessitant point de devoir faire un « gros effort de lecture », tant la la fluidité, tant la clarté sont évidentes, ce qui facilite la lecture…

     

    Dans plusieurs scénarios imaginés – et possibles – la question de la réalité et de la fiction se pose, dans la mesure où une sorte d’« espace frontière » ne peut être vraiment déterminé entre réalité et fiction…

     

    Enfin pour le spritz – si cela vous dit- :

    75ml de Prosecco, un vin blanc Italien pétillant (ou équivalent)

    50ml de Campari (pour l’amertume) ou d’Apérol

    50ml d’eau de seltz ou d’eau gazeuse

    3 glaçons

    1 tranche d’orange

     

    Et… Selon l’humeur du moment… « Quelques réflexions existentialistes ou autres dans une « cité monde » de 2023 dont on suppose ou appréhende une évolution difficile et incertaine en gardant quelque espérance… En compagnie – si possible – d’un ami ou d’une amie… Autour du verre…