… Dans une réunion LFI au Palais de la Mutualité, avec présents Jean Luc Mélenchon et Clémentine Autain…
Un soir où vient d’avoir lieu récemment un attentat islamiste perpétré par un Tchétchène et où sont conviés à un grand débat public « toutes gauches confondues et même des ni gauche ni droite voire même encore des anarchistes et des électeurs de Dominique Poutou », sur le thème de l’immigration, de l’accueil aux migrants, thème de débat sur fond de « pas d’amalgame »…
En corollaire au débat, « vient sur le tapis » la cause palestinienne et les nombreuses victimes des bombardements sur Gaza, et le fait qu’une dizaine de gazouis ayant réussi à fuir l’enfer de Gaza dans des conditions extrêmement difficiles et incertaines, sont passés en Egypte et de là, montés clandestinement sur un cargo battant pavillon Indonésien à destination de Marseille, sont parvenus sur le territoire français tout aussi clandestinement, et embauchés sur un chantier « au noir » d’une entreprise de travaux publics telle que Colas… Ces gazouis ayant cependant approuvé l’attaque du Hamas du 7 octobre 2023 sur le territoire Israélien, et pensant « mordicus » que le Hamas au pouvoir à Gaza c’est ce qu’il y a de mieux pour les Gazaouis… Mais seulement voilà : les bombardements ayant complètement rasé le quartier où ils vivaient, et le Hamas leur ayant interdit de quitter les ruines où ils survivaient dans des conditions plus que misérables, sans eau, sans nourriture et dans une totale insécurité, ils ont fini par se résoudre à fuir quand même, déjouant les tentatives des combattants policiers soldats du Hamas pour les empêcher de partir…
En clôture du grand débat ce soir là au Palais de la Mutualité, est offert aux participants un « couscous de l’amitié », géant, et bien assaisonné (l’on n’a point lésiné sur l’harrissa « du Cap Bon »)…
S’élève une voix autour de l’une des tables, au moment où saute le bouchon d’une bouteille de Sidi Brahim : la voix d’un dissident venu là par curiosité (et peut être aussi en « élément perturbateur » mais s’étant fait passer pour un « sympatisant ») : « Eh, Jean Luc, pourquoi t’accueilles pas dans ton pavillon un migrant Tchétchène et l’un de ces Gazaouis qui a fui l’enfer des bombardements, et même plusieurs Tchétchènes et Gazaouis en grande difficulté et recherchés par la police, obligés de se cacher dans des Algécos de chantier transformés en débarras pour pièces et outils de chantier ? » … « Eh, Clémentine, pourquoi tu fais pas coucher dans ta chambre d’amis un autre migrant Tchétchène ou un Gazaoui réfugié, et si t’as pas de chambre d’ami, sur ta descente de lit au bas de ton pieu… Pour ne pas dire « dans » ton pieu pourquoi pas et « en toute honorabilité » si l’on peut dire ! » …