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  • Qu'est-ce que Copilote, Chat GPT et l'intelligence artificielle ?

    Lorsque, plutôt que d’effectuer une recherche sur Google ou sur un autre moteur de recherche, afin d’obtenir une information ; l’on formule sa question à « Copilote » - Intelligence artificielle – (encore faut-il être en capacité de formuler sa question de manière précise, concise, clairement exprimée), « Copilote » fournit l’explication tout d’abord en un résumé puis ensuite point par point dans le détail, et, dans les 2 ou 3 paragraphes de détails et d’explications, figurent des liens en rapport avec la question posée…

     

    Sans « copilote », donc en se servant d’un moteur de recherche – Google ou autre – l’on obtient une liste de liens ( une ou plusieurs pages selon le cas) en rapport avec la demande formulée… Mais cette demande formulée dans la barre de saisie – du fait de l’espace réduit de la zone de saisie- n’est dans la pratique, pas aussi détaillée et surtout forcément plus succinte que la demande que l’on pourrait formuler en utilisant « Copilote »…

     

    Avec un moteur de recherche classique, Google ou autre, les liens qui apparaissent sur l’écran en réponse, ne permettent pas forcément d’obtenir exactement ce que l’on recherche, et de surcroît, certains de ces liens mènent à des sites « plus ou moins fiables » les uns que les autres, dont les contenus peuvent comporter des informations incomplètes voire inexactes (mais avec toute l’apparence d’exactitude)…

     

    Dans les paragraphes d’explication sur tel ou tel sujet, problème posé, venant en réponse sur « Copilote », est-ce que les liens que proposent « Copilote » mènent à des sites « les mieux fiables possibles » et est-ce que ces liens proposés par « Copilote » ont été – en quelque sorte « dans le moulinage » extrêmement rapide de la production de la réponse, choisis, triés, sélectionnés, ceux là plutôt que d’autres ; ce qui alors garantirait l’exactitude de l’information ?

     

    L’Intelligence Artificielle : oui, cent fois oui, pour la recherche médicale, pour l’acquisition de connaissances, pour obtenir une information, une explication… Mais « pour autant qu’elle ne soit pas le produit de manipulations, de prouesses technologiques d’ingéniérie humaine mises au service des dominants, des « maîtres du monde » de l’économie de marché, de la culture, de l’éducation, des « formateurs de modes de vie, de pensée, d’opinion »… Ce qu’elle est – en partie- dans l’Ordre du monde tel qu’il est aujourd’hui et qu’il tend à devenir dans le futur…

     

    À mon sens (c’est ce que je dis en tant que « témoin de mon temps ») : « le pire, ce qu’il y a de mauvais dans le monde, qui a toujours existé depuis l’origine des sociétés humaines ; au 21 ème siècle s’accroît et devient encore pire… Mais le meilleur, de qu’il y a de bon et d’heureux dans le monde, qui a toujours existé depuis l’origine des sociétés humaines ; au 21 ème siècle s’accroît lui aussi et devient encore meilleur…

     

    Ainsi en est-il de l’Intelligence Artificielle (rappel : l’IA est un produit du cerveau humain) : elle est faite du pire et du meilleur, elle a donc deux faces distinctes…

    Ce n’est pas, à mon sens, une question de savoir si le pire dominera le meilleur, ou si le meilleur dominera le pire (ou si l’un des deux le pire ou le meilleur disparaitra)… C’est… Une question d’évolution de l’espèce humaine, et l’évolution se fait toujours dans un même sens d’évolution qui est celui du plus simple en composants vers le plus complexe en contenu et en diversité… Et l’évolution n’est pas « en ligne droite, régulière, mais discontinue, sinueuse, parfois interrompue…

    L’on peut aussi envisager l’hypothèse selon laquelle l’évolution serait une alternance de compressions et d’extensions, chaque compression et chaque extension ne se réalisant pas de la même manière …

     

     

  • Les savoirs ne se réduisent pas à une accumulation d'informations

    L’internet a modifié notre rapport à l’information, à la connaissance et au savoir, en ce sens que l’accessibilité immédiate à de gigantesques quantités de données, que la circulation massive de ces données dans tous les domaines ; nous ont éloignés de la manière dont auparavant nous acquérions et maîtrisions les savoirs, depuis des milliers d’années, voire depuis l’origine des sociétés humaines, au fil des générations par transmission des savoirs…

     

    Et cela d’autant plus que les milliards de données qui circulent et sont immédiatement accessibles, en quelque domaine de savoir, de connaissance que ce soit, ne sont ni triées, ni indexées, ni classifiées, ni organisées, ni critiquées, et ne font jamais l’objet d’analyse de contenu, d’étude comparative, et par là même n’incitent pas à raisonner, à penser et encore moins à mémoriser ce que l’on apprend ainsi, en cliquant sur des liens dans des pages de Google et autres moteurs de recherche…

     

    Le savoir, la connaissance, ne se réduisent pas à de l’accumulation d’informations, de réponses obtenues à ce que l’on recherche dans tel ou tel domaine… D’ailleurs, tout ce qui ainsi s’accumule ou se superpose ou s’ajoute à tout ce que tel ou tel jour on a trouvé, ne fait que passer, que filer sans laisser la moindre trace, la moindre empreinte et n’a donc aucun impact durable…

     

    Et, étant en cas de besoin, immédiatement retrouvable, dans la même démarche qui consiste à inscrire dans une barre de texte en quelques mots, ce que l’on recherche ; l’information ou la réponse que l’on a obtenue précédemment, et que l’on récupère de nouveau, ne nécessite pas que l’on mémorise, que l’on se souvienne…

     

    Tous les savoirs – scientifiques et autres, dans tous les domaines – se constituent à l’occasion d’échanges, de rencontres, de discussions, de vérifications, de réflexions entre plusieurs personnes, d’expériences vécues, de comparaisons… En somme dans un rapport de relation où chacun des intervenants apporte à l’autre quelque chose qu’il sait et maîtrise…

     

    Google, les moteurs de recherche, les technologies du numérique, l’internet, les automatismes, les centrales de données… N’apporteront jamais ce que peut apporter un rapport de relation d’une part, et ce qu’apportait – avant l’internet et le numérique – la manière dont nous acquérions et maîtrisions les savoirs, d’autre part…

     

    Et, si l’automatisation et le numérique nous éloignent de la manière dont nous acquérions et maîtrisions les savoirs, alors c’est la délégation des savoirs et des décisions aux machines sous forme de procédures, de programmes, de logiciels… Qui s’impose et devient, aux mains des « grands concepteurs et dirigeants dans l’ordre du monde » la puissance dominante par excellence…

     

    Bienvenue dans le siècle 21 des nouvelles puissances dominantes… Et dans le remplacement de la personne humaine par l’individu « objet consommateur »…