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  • Le gigantisme et l'incommensurable diversité du marché

    … Dans un grand centre commercial avec galeries marchandes en ces jours proches de Noël, hier jeudi 22 décembre, je regardais tous ces rayons, étalages de produits alimentaires, viande, charcurerie, fromages, volailles, fruits, légumes, crustacés, poisson, pâtisseries, confiseries, conserves, surgelés etc. … Et en particulier les étalages de fruits et de légumes : la plupart des étiquettes et affichettes indiquant la provenance ou l’origine de chacun de ces produits : Malaisie, Kenya, Chili, Brésil, Israël, Tunisie, Ghana, Guinée, Jamaïque, et autres pays « à l’autre bout de la planète » ; et je pensais à tous ces avions transportant ces produits, sur des milliers de kilomètres, s’ajoutant aux avions de tourisme gros porteurs en nombre de passagers (24h sur 24, dans les airs à dix mille mètres d’altitude, à toute heure en permanence, 600 000 personnes dans les avions)…

     

    Et à cela s’ajoutent encore les cargos porte container géants sur toutes les mers du monde, et en files ininterrompues dans des détroits, dans la Manche, la Mer du Nord, au canal de Panama, au canal de Suez … (les vraiment très gros passent par le Cap Horn et par le Cap de bonne espérance Afrique du Sud) ; les énormes complexes portuaires d’Europe du Nord, du sud de la Chine ; les trains de wagons de marchandises sur des voies ferrées traversant l’Asie et l’Europe, les camions de 36 tonnes et plus sur les grands axes de circulation…

     

    Je me dis « est-ce que tout cela va encore pouvoir continuer durant 20 ans ?

     

    En effet, l’on peut se poser la question de la durabilité de cette immense diversité de produits de toutes sortes (alimentation, équipement, loisir), que l’on observe dans les grands centres commerciaux fréquentés par des milliers de personnes. La diversité est tellement immense, et les rayons sont si chargés, sans cesse réapprovisionnés, que choisir un produit (par exemple un yaourt) devient un « casse tête » !

     

    Cela dit, cela m’étonnerait fort que, dans un supermarché de Kiev ou de Kharkiv en Ukraine en décembre 2022, l’on trouve en fruits et légumes « venu de Malaisie, de Jamaïque, du Chili, d’Israël, du Ghana, du Brésil... »

     

     

     

  • Économie de marché, secteurs moins rentables dans les années 2040

    Certains secteurs de l’économie de marché dans les années 2040 et peut-être même dès les années 2030 risquent de ne plus être porteurs en matière de profit financier pour les dirigeants et actionnaires de grands groupes et multinationales…

     

    Ce sont vraisemblablement les secteurs du tourisme (touropérateurs, voyagistes, croisiéristes), des maisons de retraite privées, du transport aérien de personnes, des équipements et appareils et services coûteux non indispensables…

     

    Avec l’augmentation des prix de quasiment tous les produits de consommation courante ainsi que de la plupart des services marchands, augmentation qui va se poursuivre durablement et en s’amplifiant ; la demande dans le secteur du tourisme est appelée à diminuer du fait d’une clientèle devenant d’ici une vingtaine d’années, plus réduite, dont les budgets seront de plus en plus serrés ; de telle sorte que les voyagistes ne réaliseront plus les mêmes profits qu’actuellement.

     

    Pour les maisons de retraite privées, notamment celles des groupes Orphéa, Korian, Domus, Colisée entre autres, vu le nombre croissant d’ici une vingtaine d’années, de futurs retraités à revenus modestes voire « à la limite du seuil de pauvreté », même si des aides publiques (du Conseil Général, départemental ou régional) continueront à être versées (probablement plus réduites), en effet quel futur retraité dans les années 2040 sera en mesure de payer 3000 euro ou plus par mois, une pension dans une maison de retraite ? Sûrement beaucoup moins qu’aujourd’hui !

     

    Ces groupes Orphéa, Korian, Domus, Colisée et autres, encore actuellement (et comme si cela devait être « un marché très porteur » dans les vingt prochaines années), n’arrêtent pas de construire de nouveaux établissements d’accueil de personnes très âgées et dépendantes, d’investir et de profiler des plans de développement et de profits (au détriment d’ailleurs, des résidents en réduisant le personnel d’accompagnement ainsi que les budgets alimentation, équipements, services)…

     

    Comment dans les années 2040, tous ces établissements d’accueil de personnes âgées et dépendantes, pourront-ils continuer à se remplir, sachant que plus de 50 % des futurs retraités ne pourront en aucune façon, envisager de « finir leurs jours » dans l’un ou l’autre de ces établissements ?

     

    Je ne suis pas actionnaire de quoi que ce soit et ne le serai jamais… Alors que, bien que la question soit « très sensible » et qu’en conséquence personne autour de lui ou d’elle n’en parle, une bonne part de gens à « revenus moyen » ou « relativement aisés » ont chez leur banquier un portefeuille financier comportant des actions servant des dividendes, ou quelque placement sensé être « sans risque » (généralement en Assurance Vie) dont la composition est « diversifiée » (c’est à dire avec des parts d’actions dedans sans que cela soit vraiment apparent)…

     

    Mais… Si je me résolvais à placer quelques milliers d’euros d’économie dans un placement bancaire « réputé porteur et prometteur », ce n’est sûrement pas dans le secteur du voyagisme tourisme de masse ni dans des actions des groupes Korian, Orphéa, Domus, que j’investirais !

    … Si vous voulez et « si Dieu me prête vie » (rire)… « On en reparlera en 2045 lorsque je serai âgé de 97 ans…